Le secteur minier, gazier et pétrolier constitue un important levier de l’économie si les Etats savent l’utiliser dans la transparence. Malheureusement au Sénégal, la transparence dans la gestion de ce secteur laisse à désirer, car la communication sur les bienfaits des populations de la part des entreprises qui exploitent les ressources par rapport à la réalité dans les zones d’exploitation est totalement différente. «Cette communication, à la limite mensongère, est souvent confortée par l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives au Sénégal (Itie) qui est plus pendante pour les promoteurs d’entreprises que pour les populations», soulignent les membres du Consortium de la société civile (Forum Civil, Ong 3D). « Les données produites par l’Itie semblent être favorables aux promoteurs des entreprises et non aux populations.
Selon L'As, l’Itie se positionne comme étant un agent de communication des entreprises qui exploitent les ressources naturelles du Sénégal plutôt que d’être des agents de l’Etat qui doivent défendre les intérêts des communautés», s’est désolé Birahime Seck, Coordonnateur national du Forum Civil. A l’en croire, les rapports produits par l’Itie omettent souvent le calvaire des populations autochtones dans les sites abritant les entreprises. Il relève également un vrai problème lié à l’environnement. Outre ces revenus, l’exploitation des ressources extractives est à l’origine de beaucoup de problèmes que vivent les populations habitant dans les zones d’exploitation mais aussi les collectivités territoriales abritant les entreprises. Malgré la richesse que génère le secteur extractif, souligne Birahime Seck, les populations des zones d’exploitation continuent de subir les conséquences néfastes de l’exploitation des ressources extractives.
Il s’agit, entre autres, du non-respect des droits des populations en termes de dédommagement, du non-respect des engagements environnementaux, de la responsabilité sociétale d’entreprise, des dispositions de la loi sur le contenu local. «Depuis 2019, au niveau des collectivités territoriales, la question des critères de répartition mais aussi le non-paiement des montants dus au titre du fonds d’appui et de péréquation continuent à alimenter les débats. Les collectivités ont un problème pour accéder aux fonds d’appui au développement local.
Pire, dans la phase de discussion, les populations sont exclues dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Elles sont souvent mises devant le fait accompli. Paradoxalement, indique Birahime Seck, l’exploitation minière représente plus de 80% des revenus extractifs actuels du Sénégal. Cependant malgré les dispositions du Code minier de 2016, ce n’est qu’en 2021 que le gouvernement du Sénégal a commencé à transférer des revenus miniers aux collectivités territoriales. Alors que le score très élevé du Sénégal dans la validation de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) 2021 et dans les indices de gouvernance des ressources 2021 de NRGI pour les mines et les hydrocarbures semble indiquer que le pays dispose d’une base solide pour la transparence et la bonne gestion des revenus issus des industries extractives, il existe des opportunités d’amélioration substantielle de la transparence et de la gestion à mesure que le pays engrange plus de revenus issus du secteur extractif avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz. Pour la transparence, le consortium de la société civile a décidé de fournir aux journalistes spécialisés dans le secteur extractif plus d’informations lors de cette rencontre de deux jours afin de leur faciliter les enquêtes.
Selon L'As, l’Itie se positionne comme étant un agent de communication des entreprises qui exploitent les ressources naturelles du Sénégal plutôt que d’être des agents de l’Etat qui doivent défendre les intérêts des communautés», s’est désolé Birahime Seck, Coordonnateur national du Forum Civil. A l’en croire, les rapports produits par l’Itie omettent souvent le calvaire des populations autochtones dans les sites abritant les entreprises. Il relève également un vrai problème lié à l’environnement. Outre ces revenus, l’exploitation des ressources extractives est à l’origine de beaucoup de problèmes que vivent les populations habitant dans les zones d’exploitation mais aussi les collectivités territoriales abritant les entreprises. Malgré la richesse que génère le secteur extractif, souligne Birahime Seck, les populations des zones d’exploitation continuent de subir les conséquences néfastes de l’exploitation des ressources extractives.
Il s’agit, entre autres, du non-respect des droits des populations en termes de dédommagement, du non-respect des engagements environnementaux, de la responsabilité sociétale d’entreprise, des dispositions de la loi sur le contenu local. «Depuis 2019, au niveau des collectivités territoriales, la question des critères de répartition mais aussi le non-paiement des montants dus au titre du fonds d’appui et de péréquation continuent à alimenter les débats. Les collectivités ont un problème pour accéder aux fonds d’appui au développement local.
Pire, dans la phase de discussion, les populations sont exclues dans la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Elles sont souvent mises devant le fait accompli. Paradoxalement, indique Birahime Seck, l’exploitation minière représente plus de 80% des revenus extractifs actuels du Sénégal. Cependant malgré les dispositions du Code minier de 2016, ce n’est qu’en 2021 que le gouvernement du Sénégal a commencé à transférer des revenus miniers aux collectivités territoriales. Alors que le score très élevé du Sénégal dans la validation de l’Initiative pour la transparence des industries extractives (Itie) 2021 et dans les indices de gouvernance des ressources 2021 de NRGI pour les mines et les hydrocarbures semble indiquer que le pays dispose d’une base solide pour la transparence et la bonne gestion des revenus issus des industries extractives, il existe des opportunités d’amélioration substantielle de la transparence et de la gestion à mesure que le pays engrange plus de revenus issus du secteur extractif avec l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz. Pour la transparence, le consortium de la société civile a décidé de fournir aux journalistes spécialisés dans le secteur extractif plus d’informations lors de cette rencontre de deux jours afin de leur faciliter les enquêtes.