Au Sénégal, le marché de la distribution des produits pétroliers a considérablement progressé dans le temps. En effet, de 3 distributeurs dans les années 90, il est passé à 83 distributeurs en 2021. Une progression qui s’explique par la taille du marché qui est passée de moins « de 1 million de tonnes de consommation avant 98, à plus de 2 millions 700 aujourd’hui », renseigne Mama Ndiaye, secrétaire permanent du Comité national des hydrocarbures (Cnh).
Elle intervenait avant-hier jeudi, à Somone (Mbour) sur la régulation de l’aval des hydrocarbures, dans le cadre d’un atelier d’informations sur le secteur de l’énergie avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes). Une consommation qui provient « totalement de l’extérieur soit sous forme de pétrole brut importé et raffiné ou alors pétrole raffiné et importé par la Société africaine de raffinage (Sar) pour combler le gap », explique-t-elle.
Comparativement à la situation d’avant 98, c’était la situation de monopole. En clair, la Sar était la seule raffinerie et la seule importatrice de produits pétroliers au Sénégal. Mais à ce jour, le nombre est passé à 48 titulaires de licence d’importation. En termes de dépôts de stockage, « le Sénégal avait 9 dépôts, tous appartenant aux trois majors à savoir Exxon Mobil, Shell, et Total Energies. A présent, un seul dépôt s’y est ajouté, portant ainsi le total à 10 », précise Mme Ndiaye.
Revenant sur les conditions d’obtention de licence, elle rappelle la première condition sine qua non relative à la constitution d’un réseau d’au moins de 5 points de vente. Selon elle : « C’est la première obligation qui est contrôlée dans les premières années de l’exercice de l’activité menée. Et s’il y a manquement à ce niveau, la procédure devant mener au retrait est enclenchée. En termes simples, le ministre en charge du pétrole retire la licence ».
La Sar maintenue, renforcée et adaptée
Pour ce qui est de l’annonce de la construction d’une nouvelle raffinerie depuis 2017, Mme Ndiaye dira : « Il nous est revenu que la Sar sera maintenue, sa capacité renforcée et sa technicité adaptée au raffinage dont a besoin le marché ».
Elle ajoute : « Cette raffinerie va évoluer positivement pour satisfaire le besoin de notre pays pour les années à venir ».
Elle intervenait avant-hier jeudi, à Somone (Mbour) sur la régulation de l’aval des hydrocarbures, dans le cadre d’un atelier d’informations sur le secteur de l’énergie avec le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (Cojes). Une consommation qui provient « totalement de l’extérieur soit sous forme de pétrole brut importé et raffiné ou alors pétrole raffiné et importé par la Société africaine de raffinage (Sar) pour combler le gap », explique-t-elle.
Comparativement à la situation d’avant 98, c’était la situation de monopole. En clair, la Sar était la seule raffinerie et la seule importatrice de produits pétroliers au Sénégal. Mais à ce jour, le nombre est passé à 48 titulaires de licence d’importation. En termes de dépôts de stockage, « le Sénégal avait 9 dépôts, tous appartenant aux trois majors à savoir Exxon Mobil, Shell, et Total Energies. A présent, un seul dépôt s’y est ajouté, portant ainsi le total à 10 », précise Mme Ndiaye.
Revenant sur les conditions d’obtention de licence, elle rappelle la première condition sine qua non relative à la constitution d’un réseau d’au moins de 5 points de vente. Selon elle : « C’est la première obligation qui est contrôlée dans les premières années de l’exercice de l’activité menée. Et s’il y a manquement à ce niveau, la procédure devant mener au retrait est enclenchée. En termes simples, le ministre en charge du pétrole retire la licence ».
La Sar maintenue, renforcée et adaptée
Pour ce qui est de l’annonce de la construction d’une nouvelle raffinerie depuis 2017, Mme Ndiaye dira : « Il nous est revenu que la Sar sera maintenue, sa capacité renforcée et sa technicité adaptée au raffinage dont a besoin le marché ».
Elle ajoute : « Cette raffinerie va évoluer positivement pour satisfaire le besoin de notre pays pour les années à venir ».