Ces chiffres placent « le Sénégal au 3e rang des sociétés de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance (Cima), derrière la Côte d’Ivoire et le Cameroun », ont révélé les acteurs du sous-secteur, lors d’un atelier de partage et de sensibilisation des courtiers d’assurances sur la médiation et la conciliation tenu hier, jeudi, à Dakar. Au compte de l’exercice 2020, « le marché sénégalais des assurances compte quatre-vingt et une (81) sociétés de courtage dûment agréées, qui ont réalisé 33% du chiffre d’affaires du marché, soit en valeur absolue une contribution de 67 milliards FCfa », apprend-on.
A cet effet, les courtiers ont perçu en termes de commissions, 10 milliards 600 millions FCfa. Sachant compter sur le rôle des courtiers, du fait de son caractère hybride, car en plus de participer de façon notoire à la réalisation du chiffre d’affaires du marché, ils sont par ailleurs les mandataires de leurs clients et assurent un rôle de conseil et de défense de leurs intérêts, de la souscription jusqu’au règlement des dommages en cas de sinistre. Mais, des retards de paiement ou alors de refus de paiement aux sinistrés, opposent régulièrement courtiers et assureurs.
C’est pour trouver un début de solution à ces différends que l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf) a organisé ledit atelier, pour présenter aux courtiers le dispositif de la médiation des assurances régissant le décret 2014-1653, relatif à la médiation et à la conciliation.
De façon spécifique, il s’agissait « de sensibiliser les acteurs sur les procédures de gestion du contentieux par biais de la médiation et de la conciliation ; favoriser l’appropriation du dispositif et l’instauration d’une culture de la médiation chez les intermédiaires d’assurance ; identifier les attentes et préoccupations des courtiers pour la protection des intérêts de la clientèle ; mettre en place un cadre de partenariat dynamique en vue de l’élaboration d’un plan d’actions pour le suivi des recommandations, entre autres », a listé le médiateur des Assurances, Amadou Kane Diallo.
Sud Quotidien
A cet effet, les courtiers ont perçu en termes de commissions, 10 milliards 600 millions FCfa. Sachant compter sur le rôle des courtiers, du fait de son caractère hybride, car en plus de participer de façon notoire à la réalisation du chiffre d’affaires du marché, ils sont par ailleurs les mandataires de leurs clients et assurent un rôle de conseil et de défense de leurs intérêts, de la souscription jusqu’au règlement des dommages en cas de sinistre. Mais, des retards de paiement ou alors de refus de paiement aux sinistrés, opposent régulièrement courtiers et assureurs.
C’est pour trouver un début de solution à ces différends que l’Observatoire de la qualité des services financiers (Oqsf) a organisé ledit atelier, pour présenter aux courtiers le dispositif de la médiation des assurances régissant le décret 2014-1653, relatif à la médiation et à la conciliation.
De façon spécifique, il s’agissait « de sensibiliser les acteurs sur les procédures de gestion du contentieux par biais de la médiation et de la conciliation ; favoriser l’appropriation du dispositif et l’instauration d’une culture de la médiation chez les intermédiaires d’assurance ; identifier les attentes et préoccupations des courtiers pour la protection des intérêts de la clientèle ; mettre en place un cadre de partenariat dynamique en vue de l’élaboration d’un plan d’actions pour le suivi des recommandations, entre autres », a listé le médiateur des Assurances, Amadou Kane Diallo.
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