In extenso, l’intégralité de la déclaration des acteurs de la presse
Nous, acteurs de la presse sénégalaise, à travers la Coordination des Associations de Presse (CAP) qui a organisé un atelier de deux jours, les 29 et 30 octobre 2022 à Toubab Dialaw, avons mené de profondes réflexions sur les enjeux et les défis du secteur des médias sénégalais.Témoins privilégiés de la vie sociale, politique, économique, culturelle et religieuse, les acteurs des médias que nous sommes, prenons le soin de partager cette Déclaration de Toubab Dialaw, pour édifier l’opinion sur la situation précaire des médias sénégalais et sur les options de sortie de crise que nous préconisons.
La retraite à Toubab Dialaw a été un moment privilégié de réflexion et de partage, qui a permis de passer en revue les contraintes et les menaces sur les entreprises de presse et sur les journalistes et professionnels des médias au Sénégal.
En effet, la presse sénégalaise est à la croisée des chemins, évoluant dans un environnement précaire pour les entreprises de presse et pour les hommes de média. Secteur important, la presse sénégalaise n’en présente pas moins des opportunités, notamment dans le secteur numérique et digital, étant déjà un secteur créateur d’emplois, de richesses et de valeur ajoutée, contribuant ainsi à la formation du produit intérieur brut.
Pour mémoire, la CAP est un cadre unitaire regroupant les associations de presse au Sénégal ayant pour objectif, à travers la réflexion, d’instaurer un cercle d’échanges sur les problématiques des médias. C’est ainsi que les membres de la CAP ont unanimement décidé de tenir prochainement, les Assises de la Presse pour, au-delà des contraintes du secteur, proposer des solutions durables.
Ces assises de la presse vont permettre d’asseoir une presse libre, professionnelle, responsable et libre et faire émerger des entreprises de presse fortes, pour des médias crédibles et respectés.
Nous, acteurs de la presse et membres de la CAP, déplorons les principaux maux dont souffre aujourd’hui la presse sénégalaise:
– la situation précaire des entreprises de presse,
– les difficiles conditions de travail et de vie des acteurs des médias,
– la problématique de la gouvernance des médias publics,
– les attaques répétées contre les journalistes et les techniciens des médias,
– les défis et enjeux de la formation des hommes et femmes de médias,
– la faiblesse de la qualité des contenus dans les médias,
– le non-respect des règles d’éthique et de déontologie,
– etc.
Ayant évalué le niveau alarmant de la situation dans laquelle évolue la presse sénégalaise, nous membres de la CAP, appelons les autorités publiques à accompagner les médias, pour un environnement plus favorable aux entreprises de presse, publiques comme privées.
Nous, membres de la CAP, exprimons nos profondes préoccupations par rapport à plusieurs problématiques pour lesquelles il urge de trouver des solutions pertinentes et durables par une prise en charge efficiente et partagée par les acteurs de la presse et les autorités publiques. Ces préoccupations concernent :
– la nécessaire régulation du secteur par les autorités publiques, notamment concernant le secteur de l’audiovisuel ;
– l’évaluation et la réforme du Code de la presse, cinq années après son adoption ;
– la mise à niveau du cadre légal et réglementaire du secteur de la presse ;
– le financement adéquat des entreprises de presse, publiques comme privées ; suivant des modèles économiques pertinents et la mutualisation des moyens dans les médias ;
– la prise en compte des intérêts des entreprises de presse dans le futur Code de la publicité ;
– la nécessaire prise en compte de la digitalisation et de la transition numériques ;
– l’auto-régulation par les acteurs du secteur pour une prise en charge des récurrents problèmes d’éthique et de déontologie;
– Les menaces que constituent les Réseaux sociaux comme support d’information ;
– La prise en charge de la formation dans les métiers des médias, à travers la formation académique et celle pratique de terrain ;
– la situation précaire des femmes dans les médias ;
– l’arrêt et la condamnation sans appel des agressions physiques et verbales subies par les entreprises et acteurs de la presse, agressions par des FDS, des militants politiques, etc. ;
– l’adoption d’un code de conduite pour les médias et une meilleure solidarité entre les acteurs du secteur ;
– Etc.
Ce diagnostic sans complaisance du paysage médiatique sénégalais qui a fini d’inquiéter une bonne partie de l’opinion a amené les participants à envisager la tenue des Assises de la presse qui permettront de concevoir une stratégie globale de prise en charge durable des problématiques soulevées.
Ces Assises vont relever d’une démarche collective et inclusive de toutes les organisations professionnelles des médias pour définir un plan d’actions stratégiques du secteur de la presse.
A travers des réflexions croisées, nous, membres de la CAP, insistons sur l’urgence de :
– la définition d’un plan d’actions sur les contraintes du secteur et les solutions pérennes à envisager ;
– la sensibilisation des pouvoirs publics sur la nécessaire augmentation des appuis financiers aux entreprises de presse, publiques comme privées ;
– l’établissement d’un plan de formation initiale et continue des travailleurs des médias;
– l’assainissement du secteur de la formation des journalistes notamment à travers les écoles privées qui essaiment au Sénégal.
A ces assises où seront conviés les pouvoirs publics, la CAP va adopter une démarche inclusive, en invitant à participer à la réflexion, la société civile, le secteur privé, les cercles religieux, les bailleurs de fonds et les organismes de soutien aux médias. Les bases de la feuille de route de ces assises de la presse ont déjà été déclinées par les acteurs, pour des stratégies de sortie de crise largement partagées.
Nous, acteurs de la presse sénégalaise, à travers la Coordination des Associations de Presse (CAP) qui a organisé un atelier de deux jours, les 29 et 30 octobre 2022 à Toubab Dialaw, avons mené de profondes réflexions sur les enjeux et les défis du secteur des médias sénégalais.Témoins privilégiés de la vie sociale, politique, économique, culturelle et religieuse, les acteurs des médias que nous sommes, prenons le soin de partager cette Déclaration de Toubab Dialaw, pour édifier l’opinion sur la situation précaire des médias sénégalais et sur les options de sortie de crise que nous préconisons.
La retraite à Toubab Dialaw a été un moment privilégié de réflexion et de partage, qui a permis de passer en revue les contraintes et les menaces sur les entreprises de presse et sur les journalistes et professionnels des médias au Sénégal.
En effet, la presse sénégalaise est à la croisée des chemins, évoluant dans un environnement précaire pour les entreprises de presse et pour les hommes de média. Secteur important, la presse sénégalaise n’en présente pas moins des opportunités, notamment dans le secteur numérique et digital, étant déjà un secteur créateur d’emplois, de richesses et de valeur ajoutée, contribuant ainsi à la formation du produit intérieur brut.
Pour mémoire, la CAP est un cadre unitaire regroupant les associations de presse au Sénégal ayant pour objectif, à travers la réflexion, d’instaurer un cercle d’échanges sur les problématiques des médias. C’est ainsi que les membres de la CAP ont unanimement décidé de tenir prochainement, les Assises de la Presse pour, au-delà des contraintes du secteur, proposer des solutions durables.
Ces assises de la presse vont permettre d’asseoir une presse libre, professionnelle, responsable et libre et faire émerger des entreprises de presse fortes, pour des médias crédibles et respectés.
Nous, acteurs de la presse et membres de la CAP, déplorons les principaux maux dont souffre aujourd’hui la presse sénégalaise:
– la situation précaire des entreprises de presse,
– les difficiles conditions de travail et de vie des acteurs des médias,
– la problématique de la gouvernance des médias publics,
– les attaques répétées contre les journalistes et les techniciens des médias,
– les défis et enjeux de la formation des hommes et femmes de médias,
– la faiblesse de la qualité des contenus dans les médias,
– le non-respect des règles d’éthique et de déontologie,
– etc.
Ayant évalué le niveau alarmant de la situation dans laquelle évolue la presse sénégalaise, nous membres de la CAP, appelons les autorités publiques à accompagner les médias, pour un environnement plus favorable aux entreprises de presse, publiques comme privées.
Nous, membres de la CAP, exprimons nos profondes préoccupations par rapport à plusieurs problématiques pour lesquelles il urge de trouver des solutions pertinentes et durables par une prise en charge efficiente et partagée par les acteurs de la presse et les autorités publiques. Ces préoccupations concernent :
– la nécessaire régulation du secteur par les autorités publiques, notamment concernant le secteur de l’audiovisuel ;
– l’évaluation et la réforme du Code de la presse, cinq années après son adoption ;
– la mise à niveau du cadre légal et réglementaire du secteur de la presse ;
– le financement adéquat des entreprises de presse, publiques comme privées ; suivant des modèles économiques pertinents et la mutualisation des moyens dans les médias ;
– la prise en compte des intérêts des entreprises de presse dans le futur Code de la publicité ;
– la nécessaire prise en compte de la digitalisation et de la transition numériques ;
– l’auto-régulation par les acteurs du secteur pour une prise en charge des récurrents problèmes d’éthique et de déontologie;
– Les menaces que constituent les Réseaux sociaux comme support d’information ;
– La prise en charge de la formation dans les métiers des médias, à travers la formation académique et celle pratique de terrain ;
– la situation précaire des femmes dans les médias ;
– l’arrêt et la condamnation sans appel des agressions physiques et verbales subies par les entreprises et acteurs de la presse, agressions par des FDS, des militants politiques, etc. ;
– l’adoption d’un code de conduite pour les médias et une meilleure solidarité entre les acteurs du secteur ;
– Etc.
Ce diagnostic sans complaisance du paysage médiatique sénégalais qui a fini d’inquiéter une bonne partie de l’opinion a amené les participants à envisager la tenue des Assises de la presse qui permettront de concevoir une stratégie globale de prise en charge durable des problématiques soulevées.
Ces Assises vont relever d’une démarche collective et inclusive de toutes les organisations professionnelles des médias pour définir un plan d’actions stratégiques du secteur de la presse.
A travers des réflexions croisées, nous, membres de la CAP, insistons sur l’urgence de :
– la définition d’un plan d’actions sur les contraintes du secteur et les solutions pérennes à envisager ;
– la sensibilisation des pouvoirs publics sur la nécessaire augmentation des appuis financiers aux entreprises de presse, publiques comme privées ;
– l’établissement d’un plan de formation initiale et continue des travailleurs des médias;
– l’assainissement du secteur de la formation des journalistes notamment à travers les écoles privées qui essaiment au Sénégal.
A ces assises où seront conviés les pouvoirs publics, la CAP va adopter une démarche inclusive, en invitant à participer à la réflexion, la société civile, le secteur privé, les cercles religieux, les bailleurs de fonds et les organismes de soutien aux médias. Les bases de la feuille de route de ces assises de la presse ont déjà été déclinées par les acteurs, pour des stratégies de sortie de crise largement partagées.