Il y a quelques jours, la pharmacie Guigon licenciait deux agents pour avoir effectué une prière. Un acte (la prière) contraire à une note de service publiée au sein de l’établissement. Mais alors que les Imams sénégalais sont montés au créneau pour dénoncer cette affaire, un autre établissement dakarois fait de même.
En effet, d’après Moustapha Diakhaté, qui a publié la note de service sur sa page Facebook, l’Institut européen des affaires (Iea Dakar), une école française de management, interdit la prière au sein de son établissement.
« Le gouvernement du Sénégal doit annuler, sans délai, cette décision illégale, inopportune et dangereuse pour éviter à notre pays de sombrer dans des conflits confessionnels.
Contrairement à la France, il n’existe pas au Sénégal une loi qui permet à un quelconque établissement d’enseignement public comme privé d’interdire la prière musulmane ou le port de signes religieux en son sein.
Au regard des événements survenus à l’institution Sainte Jean d’arc et plus récemment à la pharmacie Guigon, il est temps d’introduire, dans le code du travail et la loi d’orientation et de programmation pour la refondation de l’école de la République, des dispositions relatives à l’autorisation des cinq prières obligatoires musulmanes et le port du voile islamique dans tous les établissements recevant du public.
Vive la République !
Vive le Sénégal ! », a publié le député Moustapha Diakhaté.