Les maladies non transmissibles gagnent de plus en plus du terrain dans notre pays et deviennent de plus en plus meurtrières.
L’alerte émane du secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbengue. Ce dernier représentait la ministre Marie Khémesse Ndiaye Ngom à la «rencontre régionale des membres du personnel de l'OMS chargés de la lutte contre les maladies non transmissibles (Mnt) dans le bureau des pays de l'équipe d'appui multi pays et au bureau régional», qui se tient à Saly du 18 au 20 octobre 2022 et regroupant 47 pays.
Dans le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), 71% des décès dans le monde sont liés aux MNT et 45% des décès au Sénégal sont dus aux maladies non transmissibles. «Chez nous, quatre maladies majeures à savoir le diabète, le cancer, les maladies cardio- vasculaires et l'hypertension artérielle sont à l'origine de 18% de la mortalité prématurée. Ces maladies causent beaucoup de dommages aux victimes qui sont des rescapées. Elles causent des invalidités physiques, des troubles psycho-sociaux, mais entraînent aussi des pertes économiques importantes.
Au début, ces maladies étaient l'apanage des pays riches mais aujourd'hui, les pays en voie de développement sont parmi les plus touchés», affirme Alassane Mbengue.
Pour des données plus détaillées sur le nombre de personnes atteintes de ces maladies, un rapport effectué au Sénégal par le ministère de la Santé, montre des prévalences importantes avec une population dont plus de 29% sont hypertendus, 3,4% diabétiques, 22,9% ont un surpoids. La cause de ces maladies est due en grande partie à l’inactivité sportive. «La plupart des personnes atteintes par ces maladies, soit 66%, sont des personnes qui ne font pas des activités sportives régulières», indique Alassane Mbengue.
Toutefois, le manque d’activité physique à lui seul ne saurait expliquer l’évolution de ces tueurs silencieux. Parmi les causes figurent les mauvaises habitudes dans l’alimentation. «Au Sénégal, les gens s’alimentent mal, ce qui expose de nombreuses personnes», soutient Alassane Mbengue. Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, la rencontre de Saly permettra de faire le bilan au niveau de chaque pays, mais globalement, au niveau de notre zone, en vue de définir en commun, une stratégie plus efficace pour lutter contre ces maladies. «Donc nous espérons sortir de cette réunion avec des recommandations qui, si elles sont appliquées, nous permettront de rendre notre combat plus efficace», dit Alassane Mbengue.
L’alerte émane du secrétaire général du ministère de la Santé et de l’Action sociale, Alassane Mbengue. Ce dernier représentait la ministre Marie Khémesse Ndiaye Ngom à la «rencontre régionale des membres du personnel de l'OMS chargés de la lutte contre les maladies non transmissibles (Mnt) dans le bureau des pays de l'équipe d'appui multi pays et au bureau régional», qui se tient à Saly du 18 au 20 octobre 2022 et regroupant 47 pays.
Dans le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), 71% des décès dans le monde sont liés aux MNT et 45% des décès au Sénégal sont dus aux maladies non transmissibles. «Chez nous, quatre maladies majeures à savoir le diabète, le cancer, les maladies cardio- vasculaires et l'hypertension artérielle sont à l'origine de 18% de la mortalité prématurée. Ces maladies causent beaucoup de dommages aux victimes qui sont des rescapées. Elles causent des invalidités physiques, des troubles psycho-sociaux, mais entraînent aussi des pertes économiques importantes.
Au début, ces maladies étaient l'apanage des pays riches mais aujourd'hui, les pays en voie de développement sont parmi les plus touchés», affirme Alassane Mbengue.
Pour des données plus détaillées sur le nombre de personnes atteintes de ces maladies, un rapport effectué au Sénégal par le ministère de la Santé, montre des prévalences importantes avec une population dont plus de 29% sont hypertendus, 3,4% diabétiques, 22,9% ont un surpoids. La cause de ces maladies est due en grande partie à l’inactivité sportive. «La plupart des personnes atteintes par ces maladies, soit 66%, sont des personnes qui ne font pas des activités sportives régulières», indique Alassane Mbengue.
Toutefois, le manque d’activité physique à lui seul ne saurait expliquer l’évolution de ces tueurs silencieux. Parmi les causes figurent les mauvaises habitudes dans l’alimentation. «Au Sénégal, les gens s’alimentent mal, ce qui expose de nombreuses personnes», soutient Alassane Mbengue. Selon le secrétaire général du ministère de la Santé, la rencontre de Saly permettra de faire le bilan au niveau de chaque pays, mais globalement, au niveau de notre zone, en vue de définir en commun, une stratégie plus efficace pour lutter contre ces maladies. «Donc nous espérons sortir de cette réunion avec des recommandations qui, si elles sont appliquées, nous permettront de rendre notre combat plus efficace», dit Alassane Mbengue.