On l'avait quitté en octobre 2012. Bruno Metsu était alors entraîneur du club émirati d'Al-Wasl et s'arrêtait brusquement pour des raisons de santé. Mercredi, dans les colonnes de L'Equipe, l'ancien sélectionneur français du Sénégal champion d'Afrique en 2002, dit aller mieux et veut "gagner son match" contre le cancer.
Je vais faire des analyses de sang et le gars m'annonce : vous êtes en phase termina
"Aujourd'hui, oui, je joue le match de ma vie. Je suis à la mi-temps et je veux le gagner avant la prolongation. Même si le choc a été terrible, j'ai toujours positivé. Je ne lâche pas l'affaire", déclare le technicien de 59 ans, qui avait mené le Sénégal en quarts de finale du Mondial-2002 après avoir battu la France, championne du monde en titre, lors du match d'ouverture (1-0).
Metsu raconte, dans l'entretien au quotidien sportif, avoir appris de manière brutale qu'il souffrait d'un cancer en octobre, en passant des examens après s'être senti mal après un match. "Je vais faire des analyses de sang et le gars m'annonce, sans y mettre les formes: "vous êtes en phase terminale du cancer. Vous avez des cancers du colon, du foie et du poumon." On m'a donné trois mois... Là , c'est un choc énorme", témoigne-t-il.
En ce moment, ça s'est bien stabilisé au niveau du foie et du poumon et mes tests sanguins s'améliorent
Neuf mois plus tard, il a perdu 17 kilos et apparaît très amaigri sur les photos, où on le voit aussi avec les cheveux courts, sans sa légendaire crinière argentée, mais il insiste: "J'ai gardé cette idée en moi. Je dois lutter". Après les neuf premières séances de chimiothérapie, "ça allait, le colon et le foie se sont stabilisés".
"Ensuite j'ai dû avoir un autre protocole car la maladie avait gagné ailleurs. Parfois, elle gagne du terrain, parfois c'est moi. En ce moment, ça s'est bien stabilisé au niveau du foie et du poumon et mes tests sanguins s'améliorent", poursuit-il. "Lundi, j'ai passé un scanner et ça va bien mieux. Le professeur était content. Et moi encore plus!", ajoute-t-il, en se disant plein de projets au Sénégal (hôpital, centre d'entraînement), où il a une maison à Saly, sur la côte au sud de Dakar.
Un jour je vois une limouse (...) Un petit bonhomme sort (...) Il m'embrasse, me donne une montre. C'était Diego Maradona
Après le Sénégal, cet ancien milieu de terrain a aussi entraîné divers clubs et sélections du Golfe, remportant notamment en 2007 la Coupe du Golfe des Nations avec les Emirats arabes unis. Il n'est resté que trois mois à Al-Wasl, où il était arrivé en remplacement de l'Argentin Diego Maradona.
Bruno Metsu raconte d'ailleurs le jour où il a vu "Diego" pour la première fois. "Un jour je vois une limousine (...) Un petit bonhomme sort, en short, baskets, montre aux deux poignets, des boucles d'oreilles. Il m'embrasse, me donne une montre. C'était Diego Maradona. Le mythe. Jamais je n'aurais imaginé ça...", s'étonnait l'entraîneur français.
L'Equipe
Je vais faire des analyses de sang et le gars m'annonce : vous êtes en phase termina
"Aujourd'hui, oui, je joue le match de ma vie. Je suis à la mi-temps et je veux le gagner avant la prolongation. Même si le choc a été terrible, j'ai toujours positivé. Je ne lâche pas l'affaire", déclare le technicien de 59 ans, qui avait mené le Sénégal en quarts de finale du Mondial-2002 après avoir battu la France, championne du monde en titre, lors du match d'ouverture (1-0).
Metsu raconte, dans l'entretien au quotidien sportif, avoir appris de manière brutale qu'il souffrait d'un cancer en octobre, en passant des examens après s'être senti mal après un match. "Je vais faire des analyses de sang et le gars m'annonce, sans y mettre les formes: "vous êtes en phase terminale du cancer. Vous avez des cancers du colon, du foie et du poumon." On m'a donné trois mois... Là , c'est un choc énorme", témoigne-t-il.
En ce moment, ça s'est bien stabilisé au niveau du foie et du poumon et mes tests sanguins s'améliorent
Neuf mois plus tard, il a perdu 17 kilos et apparaît très amaigri sur les photos, où on le voit aussi avec les cheveux courts, sans sa légendaire crinière argentée, mais il insiste: "J'ai gardé cette idée en moi. Je dois lutter". Après les neuf premières séances de chimiothérapie, "ça allait, le colon et le foie se sont stabilisés".
"Ensuite j'ai dû avoir un autre protocole car la maladie avait gagné ailleurs. Parfois, elle gagne du terrain, parfois c'est moi. En ce moment, ça s'est bien stabilisé au niveau du foie et du poumon et mes tests sanguins s'améliorent", poursuit-il. "Lundi, j'ai passé un scanner et ça va bien mieux. Le professeur était content. Et moi encore plus!", ajoute-t-il, en se disant plein de projets au Sénégal (hôpital, centre d'entraînement), où il a une maison à Saly, sur la côte au sud de Dakar.
Un jour je vois une limouse (...) Un petit bonhomme sort (...) Il m'embrasse, me donne une montre. C'était Diego Maradona
Après le Sénégal, cet ancien milieu de terrain a aussi entraîné divers clubs et sélections du Golfe, remportant notamment en 2007 la Coupe du Golfe des Nations avec les Emirats arabes unis. Il n'est resté que trois mois à Al-Wasl, où il était arrivé en remplacement de l'Argentin Diego Maradona.
Bruno Metsu raconte d'ailleurs le jour où il a vu "Diego" pour la première fois. "Un jour je vois une limousine (...) Un petit bonhomme sort, en short, baskets, montre aux deux poignets, des boucles d'oreilles. Il m'embrasse, me donne une montre. C'était Diego Maradona. Le mythe. Jamais je n'aurais imaginé ça...", s'étonnait l'entraîneur français.
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