La prévenue de 43 ans, qui a plaidé « l’erreur humaine », a été reconnue coupable ce mercredi de « blessure par négligence grave ». Elle avait marqué la mauvaise jambe du patient de 82 ans, avant l’opération en mai dernier à Freistadt et ne s’était rendue compte de son erreur que deux jours plus tard.
Une chirurgienne a été condamnée ce mercredi en Autriche à une amende pour avoir amputé la mauvaise jambe d’un patient, a indiqué mercredi à l’AFP le tribunal régional de Linz (nord).
Saisi par le parquet, le juge a reconnu coupable de « blessure par négligence grave » la prévenue de 43 ans, qui a plaidé « l’erreur humaine », a déclaré une porte-parole de l’instance.
Elle avait marqué la mauvaise jambe du patient de 82 ans avant l’opération en mai dernier à Freistadt et ne s’était rendue compte de son erreur que deux jours après.
5000 euros de dommages et intérêts
Le tribunal a infligé une amende de 2700 euros dont la moitié avec sursis sans préciser comment celle-ci a été calculée. Il a aussi accordé 5000 euros de dommages et intérêts à la veuve du patient, décédé entre-temps, qui s’était constituée partie civile.
La chirurgienne dénonçait une faille dans la chaîne de contrôle en bloc opératoire. Elle a depuis changé de clinique et peut encore faire appel du jugement.
La direction de l’établissement a fait savoir dans un communiqué que « les causes et les circonstances de cette erreur médicale avaient été analysées avec précision ».
Walfgroupe
Une chirurgienne a été condamnée ce mercredi en Autriche à une amende pour avoir amputé la mauvaise jambe d’un patient, a indiqué mercredi à l’AFP le tribunal régional de Linz (nord).
Saisi par le parquet, le juge a reconnu coupable de « blessure par négligence grave » la prévenue de 43 ans, qui a plaidé « l’erreur humaine », a déclaré une porte-parole de l’instance.
Elle avait marqué la mauvaise jambe du patient de 82 ans avant l’opération en mai dernier à Freistadt et ne s’était rendue compte de son erreur que deux jours après.
5000 euros de dommages et intérêts
Le tribunal a infligé une amende de 2700 euros dont la moitié avec sursis sans préciser comment celle-ci a été calculée. Il a aussi accordé 5000 euros de dommages et intérêts à la veuve du patient, décédé entre-temps, qui s’était constituée partie civile.
La chirurgienne dénonçait une faille dans la chaîne de contrôle en bloc opératoire. Elle a depuis changé de clinique et peut encore faire appel du jugement.
La direction de l’établissement a fait savoir dans un communiqué que « les causes et les circonstances de cette erreur médicale avaient été analysées avec précision ».
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