Interrogé sur le coût de la prise en charge, Pr. Abdoul Kane, président de la Société sénégalaise de cardiologie (Sosecar), souligne qu’en cardiologie, les soins sont coûteux.
«Lorsque quelqu’un fait une crise cardiaque, lorsque quelqu’un a une forme d’insuffisance cardiaque ou de maladie grave, on peut se retrouver avec 1 à 2 millions de francs Cfa sur un seul des traitements. Aujourd’hui, pour la réadaptation cardiaque, ce que nous proposons, c’est juste un package qui permet d’avoir une prise en charge la plus complète possible, dans lequel on inclut tous les autres aspects.
Et c’est le meilleur rapport qualité-prix en termes de prises en charge. Parce que ce n’est pas tant d’avoir mis 2 millions sur une action immédiate, ponctuelle, qui peut être intéressante puisqu’il faut sauver le patient, mais c’est surtout l’accompagner sur le long terme. Mais cela sur un coût qui est tout à fait modique, avec toute une équipe mobilisée pour l’accompagner. Et la réadaptation cardiaque est la meilleure option dans notre pays», indique Pr. Abdoul Kane.
Cardiologue et spécialisée en réadaptation cardiaque, Catherine Monpert relève un intérêt majeur dans la réadaptation cardiaque. «On s’est aperçu qu’il y a certes des progrès thérapeutiques majeurs qui ont été faits au niveau des médicaments, des techniques de revascularisation au niveau des pontages. Si vous n’envoyez pas un patient en réadaptation après un infarctus par exemple, il va y avoir un risque de mortalité de 26%, qui n’est pas négligeable. Donc si on ne fait que prendre des unités de soins aiguës, on ne fait que la moitié du travail et on ne rend pas service à la population», affirme Catherine Monpert.
«Lorsque quelqu’un fait une crise cardiaque, lorsque quelqu’un a une forme d’insuffisance cardiaque ou de maladie grave, on peut se retrouver avec 1 à 2 millions de francs Cfa sur un seul des traitements. Aujourd’hui, pour la réadaptation cardiaque, ce que nous proposons, c’est juste un package qui permet d’avoir une prise en charge la plus complète possible, dans lequel on inclut tous les autres aspects.
Et c’est le meilleur rapport qualité-prix en termes de prises en charge. Parce que ce n’est pas tant d’avoir mis 2 millions sur une action immédiate, ponctuelle, qui peut être intéressante puisqu’il faut sauver le patient, mais c’est surtout l’accompagner sur le long terme. Mais cela sur un coût qui est tout à fait modique, avec toute une équipe mobilisée pour l’accompagner. Et la réadaptation cardiaque est la meilleure option dans notre pays», indique Pr. Abdoul Kane.
Cardiologue et spécialisée en réadaptation cardiaque, Catherine Monpert relève un intérêt majeur dans la réadaptation cardiaque. «On s’est aperçu qu’il y a certes des progrès thérapeutiques majeurs qui ont été faits au niveau des médicaments, des techniques de revascularisation au niveau des pontages. Si vous n’envoyez pas un patient en réadaptation après un infarctus par exemple, il va y avoir un risque de mortalité de 26%, qui n’est pas négligeable. Donc si on ne fait que prendre des unités de soins aiguës, on ne fait que la moitié du travail et on ne rend pas service à la population», affirme Catherine Monpert.