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Saly et l’apaisement du climat politique : Les artisans retrouvent de l’espoir


Rédigé le Dimanche 31 Mars 2024 à 17:45 | Lu 123 fois | 0 commentaire(s)



A la faveur du climat de paix et de stabilité né de l’élection présidentielle, un vent d’espoir souffle dans la station balnéaire de Saly Portudal. Les touristes viennent petit à petit au grand bonheur des artisans.


En ce mercredi 27 mars 2024, le climat est assez clément à l’image de l’atmosphère plus calme que celle que les artisans du village artisanal de Saly ont vécu avant la Présidentielle. Kiné Faye est une vendeuse de tissus, de sacs et autres objets prisés par les touristes.

Cela fait des décennies qu’elle travaille au village artisanal. «Avec Abdoulaye Wade, nous avions connu une situation de détresse car il disait qu’il ne croyait pas au tourisme. Il y a eu une relance du secteur avec Macky Sall avec des hauts et des bas.

Actuellement, au lendemain de la Présidentielle nous accueillons petit à petit des touristes», se réjouit-elle. «Notre principal problème, c’est la cherté de la destination Sénégal par rapport à des pays comme le Maroc. Il y a aussi la lancinante question de la concurrence que nous mènent les hôtels. Aucun ministre n’a pu régler ce problème», regrette Mme Faye.

Son collègue Momar Ndaw, cordonnier de son état, se réjouit aussi de cette éclaircie. «Avec cette crise politique que nous venons de vivre, beaucoup de touristes avaient peur de venir et avaient renoncé à leur voyage. Maintenant que le calme est revenu, il y a du mieux.

La décision portant sur la réciprocité du visa avait complètement plombé le secteur. Nous ne souhaitons pas revivre ce calvaire, car beaucoup de touristes nous avaient boudés à l’époque. Et nous en avions beaucoup souffert», confie le président des artisans du village artisanal de Saly.

Il reçoit la visite d’un couple de vieux Français résidant à Ngaparou. «Nous avons appris que le Sénégal va revenir sur le visa réciproque. Si cela s’avère, nous ne pourrons plus faire le déplacement parce que ce sera cher pour nous», déplore le mari qui prend le taxi clando comme tout le monde.

«Depuis plus de vingt ans maintenant, nous venons au Sénégal deux fois l’année, en mars et en octobre, pour un séjour de deux mois. Nous nous plaisons bien à Ngaparou mais nous serions obligés de rester en France avec ce visa», lance-t-il.

On est certes loin de la période où le village artisanal grouillait de monde. Mais passée la morosité née de la situation pré-électorale et la réticence des clients à venir chez nous, l’espoir est permis pour une bonne reprise du secteur
 
 
 


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