“De plus en plus, les trafiquants passent par nos côtes, parce qu’ils sont très surveillés sur les côtes européennes et ils savent que nos Etats sont beaucoup plus vulnérables que les Européens. Ce qui fait qu’ils préfèrent un peu dévier de chemin, en changeant d’itinéraire et passer par nos côtes qui sont plutôt des zones de transit’’, explique le Chef de l’unité mixte de contrôle des conteneurs et des navires (UMCC) au Port autonome de Dakar (PAD).
Le Lieutenant-Colonel des douanes, Abibou Diallo, prenait part à une formation des agents des forces de défense et de sécurité sur la lutte contre le commerce maritime illicite et les réseaux criminels associés. Avant, dit-il, les capacités d’intervention des agents spécialistes de la question, étaient très faibles, mais, de plus en plus, l’effort a été fait par la marine qui peut aller, de plus en plus, loin dans ses interventions maritimes et de faire davantage de saisies.
C’est ce qui explique aussi, selon lui, qu’il y ait de très grandes saisies, mais aussi, qu’il y ait beaucoup plus d’implications des autorités pour faire en sorte que le Sénégal ne soit pas une zone de passage.
“Je crois qu’en Afrique de l’Ouest, nous sommes l’un des Etats qui saisissent le plus, en matière de produits stupéfiants. Les statistiques dans ce sens ne sont pas encore disponibles, mais, sachez que, ces derniers temps, les saisies se font par tonnes, aussi bien en cocaïne qu’en haschich’’, renseigne le patron de l’UMCC.
Concernant la formation, il informe qu’il s’agit d’un projet de l’Union européenne qui vise à contrôler et à lutter contre le trafic de drogue par voie maritime. Elle regroupe des agents des douanes de l’UMCC, des policiers et des gendarmes. L’objectif visé est de faire en sorte que les agents aient des compétences sur la fouille des navires. En matière de contrôle, poursuit-il, il y a, au port de Dakar, deux sortes de contrôle, lorsqu’une marchandise arrive : le contrôle des conteneurs et des moyens de transport, autrement dits les navires.
“Il était question, avec cette formation, de doter les agents de compétences avérées en matière de fouille, ciblage et sélection de navires. Un navire est très compliqué à contrôler, car il y a des moteurs, de l’huile, des structures et c’est énorme, car, dés fois, ça va de 300 à 400 m. Alors, pour avoir cette technicité, on a dû faire appel à des experts pour former nos agents. Ces derniers temps, les unités comme l’UMCC, la Direction de l'office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (DOCRTIS) et la marine nationale, se sont illustrées dans des saisies record. Alors, on est dans cette dynamique et c’est la raison pour laquelle, on veut augmenter la capacité des agents à encore faire plus de saisies’’, soutient le Lieutenant-Colonel des douanes Abibou Diallo.
Car, en matière de trafic, le Sénégal est de plus en plus menacé. Cela se traduit par l’augmentation des saisies qui ont été faites par voie maritime. Et cela concerne essentiellement un produit stupéfiant qu’on appelle la cocaïne.
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Le Lieutenant-Colonel des douanes, Abibou Diallo, prenait part à une formation des agents des forces de défense et de sécurité sur la lutte contre le commerce maritime illicite et les réseaux criminels associés. Avant, dit-il, les capacités d’intervention des agents spécialistes de la question, étaient très faibles, mais, de plus en plus, l’effort a été fait par la marine qui peut aller, de plus en plus, loin dans ses interventions maritimes et de faire davantage de saisies.
C’est ce qui explique aussi, selon lui, qu’il y ait de très grandes saisies, mais aussi, qu’il y ait beaucoup plus d’implications des autorités pour faire en sorte que le Sénégal ne soit pas une zone de passage.
“Je crois qu’en Afrique de l’Ouest, nous sommes l’un des Etats qui saisissent le plus, en matière de produits stupéfiants. Les statistiques dans ce sens ne sont pas encore disponibles, mais, sachez que, ces derniers temps, les saisies se font par tonnes, aussi bien en cocaïne qu’en haschich’’, renseigne le patron de l’UMCC.
Concernant la formation, il informe qu’il s’agit d’un projet de l’Union européenne qui vise à contrôler et à lutter contre le trafic de drogue par voie maritime. Elle regroupe des agents des douanes de l’UMCC, des policiers et des gendarmes. L’objectif visé est de faire en sorte que les agents aient des compétences sur la fouille des navires. En matière de contrôle, poursuit-il, il y a, au port de Dakar, deux sortes de contrôle, lorsqu’une marchandise arrive : le contrôle des conteneurs et des moyens de transport, autrement dits les navires.
“Il était question, avec cette formation, de doter les agents de compétences avérées en matière de fouille, ciblage et sélection de navires. Un navire est très compliqué à contrôler, car il y a des moteurs, de l’huile, des structures et c’est énorme, car, dés fois, ça va de 300 à 400 m. Alors, pour avoir cette technicité, on a dû faire appel à des experts pour former nos agents. Ces derniers temps, les unités comme l’UMCC, la Direction de l'office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (DOCRTIS) et la marine nationale, se sont illustrées dans des saisies record. Alors, on est dans cette dynamique et c’est la raison pour laquelle, on veut augmenter la capacité des agents à encore faire plus de saisies’’, soutient le Lieutenant-Colonel des douanes Abibou Diallo.
Car, en matière de trafic, le Sénégal est de plus en plus menacé. Cela se traduit par l’augmentation des saisies qui ont été faites par voie maritime. Et cela concerne essentiellement un produit stupéfiant qu’on appelle la cocaïne.
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