Tout est parti de la demande de certificat de nationalité introduite auprès du Tribunal de Dakar par le nommé Alpha Oumar Barry qui avait concocté un dossier sur la base d’une fausse copie littérale et d’un faux extrait de naissance. A la découverte desdits documents, le parquet a ouvert une enquête par un soit-transmis à la Sûreté urbaine. Les limiers se lancent aux trousses de Barry localisé aux Hlm Grand-Yoff. Cueilli, il passe aux aveux. Il expliquait s’en être ouvert un peu plus tôt à sa mère, Maïmouna Barry qui l’a mise en rapport avec le faussaire Sellé Diongue. Lequel est parvenu par des pratiques peu orthodoxes, à leur délivrer un faux extrait d’Etat-civil moyennant 30 000 F Cfa.
Il ajoutait qu’avec ce faux document, il est parvenu à se faire délivrer une fausse carte d’identité nationale sénégalaise, en sollicitant cette fois-ci le nommé El H. Sogui Guèye qui s’est engagé à lui constituer un dossier. La dame Maïmouna Barry, mère d’Alpha Barry, précisera que Sellé Diongue leur avait confectionné alors deux copies d’actes de naissance, aux fins d’obtenir une carte d’identité et un certificat de nationalité sénégalaise.
Arrêté à son tour, Sellé Diongue craque et balance l’un de ses acolyte, Alassane Diabira alias Las, qui dit-il, lui délivrait les faux actes moyennant 11 000 F Cfa. Remontant la filière, les limiers mettent la main sur Alassane Diabira, un trafiquant de drogue, devenu rabatteur au tribunal de Dakar. Entendu, le sexagénaire déclare avoir obtenu les faux actes de naissance des mains d’un autre maillon du réseau, Boubacar Barry, commerçant établi au quartier Rebeuss.
Là , coup de théâtre ! En effet, les limiers découvriront une montagne de faux documents administratifs sénégalais : copies d’actes d’Etat-civil et d’actes de naissance censés être délivrés par plusieurs communes du Sénégal, des copies littérales d’actes de naissance, un lot de copies de certificats de nationalité, des copies de certificats de mariage constaté, des copies d’extrait de casier judiciaire, de certificat de célibat et de divorce. En dépit de cette découverte, Boubacar Barry en impute la propriété à Alassane Diabira qui lui renvoie la balle.
Ce dernier soutient que son rôle consiste simplement à jouer les intermédiaires moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais la perquisition à son domicile sis aux Hlm Grand Yoff va démonter le contraire. Les limiers découvriront une autre cache de faux documents similaires. Devant le fait, le vieux Diabira qui a plus d’une corde à son arc, charge un autre complice, Malick Sarr domicilié à Niangue, qu’il présente comme le principal faussaire de la bande, celui qui confectionne cachets, encriers et imite les signatures d’autorités. Tout ce beau monde à l’exception de Malick Sarr (introuvable), a été arrêté entre les 8 et 10 janvier dernier et déférés au parquet.
Il ajoutait qu’avec ce faux document, il est parvenu à se faire délivrer une fausse carte d’identité nationale sénégalaise, en sollicitant cette fois-ci le nommé El H. Sogui Guèye qui s’est engagé à lui constituer un dossier. La dame Maïmouna Barry, mère d’Alpha Barry, précisera que Sellé Diongue leur avait confectionné alors deux copies d’actes de naissance, aux fins d’obtenir une carte d’identité et un certificat de nationalité sénégalaise.
Arrêté à son tour, Sellé Diongue craque et balance l’un de ses acolyte, Alassane Diabira alias Las, qui dit-il, lui délivrait les faux actes moyennant 11 000 F Cfa. Remontant la filière, les limiers mettent la main sur Alassane Diabira, un trafiquant de drogue, devenu rabatteur au tribunal de Dakar. Entendu, le sexagénaire déclare avoir obtenu les faux actes de naissance des mains d’un autre maillon du réseau, Boubacar Barry, commerçant établi au quartier Rebeuss.
Là , coup de théâtre ! En effet, les limiers découvriront une montagne de faux documents administratifs sénégalais : copies d’actes d’Etat-civil et d’actes de naissance censés être délivrés par plusieurs communes du Sénégal, des copies littérales d’actes de naissance, un lot de copies de certificats de nationalité, des copies de certificats de mariage constaté, des copies d’extrait de casier judiciaire, de certificat de célibat et de divorce. En dépit de cette découverte, Boubacar Barry en impute la propriété à Alassane Diabira qui lui renvoie la balle.
Ce dernier soutient que son rôle consiste simplement à jouer les intermédiaires moyennant des espèces sonnantes et trébuchantes. Mais la perquisition à son domicile sis aux Hlm Grand Yoff va démonter le contraire. Les limiers découvriront une autre cache de faux documents similaires. Devant le fait, le vieux Diabira qui a plus d’une corde à son arc, charge un autre complice, Malick Sarr domicilié à Niangue, qu’il présente comme le principal faussaire de la bande, celui qui confectionne cachets, encriers et imite les signatures d’autorités. Tout ce beau monde à l’exception de Malick Sarr (introuvable), a été arrêté entre les 8 et 10 janvier dernier et déférés au parquet.