La Saint-Valentin est un moment-phare pour les médias qui s'y adonnent à coeur joie et rivalisent d'ingéniosité. Des plateaux décorés en rouge et noir où les présentateurs et les invités se mettent à la même couleur. Tous parlent d'amour avec des histoires, avec des anecdotes et des histoires à dormir debout, le tout agrémenté de chansons d'amour.
Certains Sénégalais qui se sont prononcés là-dessus, jugent la trouvaille ridicule. Aminata Fall, résidant en France manifeste son étonnement. "C'est vraiment triste, même les Européens qui sont à l'origine de cette soi-disant fête des amoureux ne vont pas jusque-là. Les animateurs de ces émissions en font trop. Je me marre en regardant un homme porter une chemise rouge et une cravate noire pour célébrer la Saint-Valentin en s'exposant avec sa conjointe et en relatant leur histoire".
D'après elle, les médias occidentaux ont dépassé ce stade. "Je vis en France et je peux vous garantir que le 14 février est un jour ordinaire comme les autres. Les programmes télé sont comme d'habitude, rien ne change. Même si ceux qui la fêtent, ils le font dans la sobriété et la discrétion", d'après elle.
Le mimétisme des Sénégalais inquiète Nafissatou qui, pour sa part, se souvient de l'émission de la Sen TV de l'année passée: "j'ai été écoeurée d'avoir vu le couple de Thiadiaye avec le vieux qui parlait de "calang calang" et son épouse. C'était gênant".
Selon elle, "les médias y trouvent leur compte avec les sponsors et le serveur qui marche. Une amplification des médias qui est mue par la recherche du profit", dénonce-t-elle.
Pour sa part, Dame croit savoir que ce sont les médias qui organisent tout ce tapage pour façonner les mentalités. " Tout ce qui se passe le 14 février est à la limite ridicule. L'amour n'a pas besoin d'un jour spécial pour être vécu, le mimétisme ne doit pas primer". Pour lui, les médias ont une grande part dans la formation d'une bonne opinion, aussi les priorités sont ailleurs. "L'amour doit être célébré sans tambour, ni trompettes", tel est son credo.
De son côté, Ramatoulaye, une restauratrice dénonce, " se dire des je t'aime à n'en plus finir à la télé alors qu'une telle déclaration est faite à dessein; uniquement dans le but de se plier aux normes de l'émission, c'est pitoyable". Faire rêver est le rôle des télévisions en de telles circonstances, mais elle dit refuser toute aliénation. "Ils nous prennent pour des guignols. Des couples qui s'exposent, ce n'est pas dans nos traditions, il faut que l'on respecte l'intimité des gens", renchérit-elle.
Des télés friandes de sensation nous en mettent plein la vue pour augmenter leur audience. Une situation déplorable pour certains, amusante pour d'autres.
source: la tribune
Certains Sénégalais qui se sont prononcés là-dessus, jugent la trouvaille ridicule. Aminata Fall, résidant en France manifeste son étonnement. "C'est vraiment triste, même les Européens qui sont à l'origine de cette soi-disant fête des amoureux ne vont pas jusque-là. Les animateurs de ces émissions en font trop. Je me marre en regardant un homme porter une chemise rouge et une cravate noire pour célébrer la Saint-Valentin en s'exposant avec sa conjointe et en relatant leur histoire".
D'après elle, les médias occidentaux ont dépassé ce stade. "Je vis en France et je peux vous garantir que le 14 février est un jour ordinaire comme les autres. Les programmes télé sont comme d'habitude, rien ne change. Même si ceux qui la fêtent, ils le font dans la sobriété et la discrétion", d'après elle.
Le mimétisme des Sénégalais inquiète Nafissatou qui, pour sa part, se souvient de l'émission de la Sen TV de l'année passée: "j'ai été écoeurée d'avoir vu le couple de Thiadiaye avec le vieux qui parlait de "calang calang" et son épouse. C'était gênant".
Selon elle, "les médias y trouvent leur compte avec les sponsors et le serveur qui marche. Une amplification des médias qui est mue par la recherche du profit", dénonce-t-elle.
Pour sa part, Dame croit savoir que ce sont les médias qui organisent tout ce tapage pour façonner les mentalités. " Tout ce qui se passe le 14 février est à la limite ridicule. L'amour n'a pas besoin d'un jour spécial pour être vécu, le mimétisme ne doit pas primer". Pour lui, les médias ont une grande part dans la formation d'une bonne opinion, aussi les priorités sont ailleurs. "L'amour doit être célébré sans tambour, ni trompettes", tel est son credo.
De son côté, Ramatoulaye, une restauratrice dénonce, " se dire des je t'aime à n'en plus finir à la télé alors qu'une telle déclaration est faite à dessein; uniquement dans le but de se plier aux normes de l'émission, c'est pitoyable". Faire rêver est le rôle des télévisions en de telles circonstances, mais elle dit refuser toute aliénation. "Ils nous prennent pour des guignols. Des couples qui s'exposent, ce n'est pas dans nos traditions, il faut que l'on respecte l'intimité des gens", renchérit-elle.
Des télés friandes de sensation nous en mettent plein la vue pour augmenter leur audience. Une situation déplorable pour certains, amusante pour d'autres.
source: la tribune