Le système de la circulation alternée est appliqué depuis quelques jours dans la ville de Saint-Louis pour la traversée du pont Faidherbe et ce, pour la durée des travaux de réhabilitation de la chaussée métallique de cette infrastructure.
Un système qui est venu compliquer davantage la fluidité de la circulation en ville et au niveau des grandes artères du faubourg de Sor telles que l’Avenue De Gaulle. En effet, aux heures de pointe, il est difficile voire impossible d’avoir un taxi pour traverser le pont Faidherbe quel que soit du côté que l’on trouve sur l’Ile ou dans le faubourg de Sor. Les embouteillages sont monstres et interminables sur cet axe.
Aucun chauffeur de transport en commun n’ose prendre le risque de traverser le pont Faidherbe tellement la circulation est dense et va à pas de caméléon. De longues files de voitures sont visibles sur plusieurs centaines de mètres et dans toutes les rues mitoyennes à la gouvernance de Saint-Louis et les avenues avoisinantes du grand marché de Sor.
Une longue attente qui tend souvent les nerfs des usagers du mythique pont. Ainsi? pour une banale affaire de klaxons ou autres gestes de la main, de gros gaillards se donnent souvent en spectacle sur la chaussée. La fatigue et le stress de la vie chère aidant, les scènes de bagarres sont devenues monnaie courante dans les embouteillages.
Ces transporteurs en commun qui peinent à assurer le versement journalier
Ils sont souvent coincés dans les bouchons au niveau de l‘Ile et dans le Sor tout près du marché. Les chauffeurs de transport en commun, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ne font plus les bonnes affaires d’avant à cause des embouteillages liés aux travaux de réhabilitation de la chaussée du pont Faidherbe.
En dehors du temps perdu, ces embouteillages leur occasionnent aussi un manque à gagner énorme. Ainsi, les chauffeurs de taxis, de cars-rapides, de « Ndiaga Ndiaye » et de minibus avouent que les bouchons ont une incidence négative sur leurs versements quotidiens.
« Les temps sont durs, les courses sont très réduites à cause des embouteillages qui affectent notre travail. Il nous est vraiment difficile de réunir le versement journalier fixé par les propriétaires des véhicules. Le constat est là , on dirait que toutes les voitures de la ville se donnent rendez-vous ici et à la même heure. C’est une véritable catastrophe. Pour faire le tour de la gouvernance et remonter le pont, on peut perdre des heures sur une petite distance. Souvent à la fin de la journée, les chauffeurs ne parviennent même pas à rembourser le carburant emprunté à la station à plus forte raison de s’acquitter de leur versement quotidien auprès du transporteur » , a témoigné ce chauffeur de taxi qui a préféré garder l’anonymat.
Les populations exigent l’accélération des travaux et…un second pont
Les nombreux embouteillages dont les automobilistes et les populations en général sont victimes, méritent une analyse approfondie afin d’y trouver des solutions définitives. Pour beaucoup de Saint-Louisiens, la Police abat certes un important travail pour réguler la circulation, mais il serait nécessaire d’ériger un second pont pour rendre beaucoup plus fluide la mobilité entre l’Ile et le faubourg de Sor.
« Le pont Faidherbe, ne peut plus contenir à lui seul? les nombreuses traversées en temps réel. Pour le plus petit entretien de l’infrastructure, on constate partout des bouchons. Une situation qui influe négativement dans la marche de l’économie locale. Pis encore l’hôpital régional qui se trouve au Sud de l’Île, les embouteillages ne facilitent pas du tout les évacuations de malades. Ce qui constitue un réel danger pour ces derniers. Également, la population a augmenté de manière considérable et le parc automobile avec.
Récemment, le Ministre des Transports Terrestres, Mansour Faye a annoncé la construction prochaine d’un second pont derrière le Lycée Charles De Gaulle pour rallier la pointe Sud. Ce projet ne doit pas trainer parce que la ville en a grandement besoin », a fait savoir cet habitant du quartier Sud de l’île qui estime que c’est la seule alternative pour soulager les usagers du temps perdu sur ce tronçon d’un demi-kilomètre et où les gens perdent énormément de temps. D’autres usagers dénoncent également les lenteurs notées dans l’exécution des travaux.
« L’entreprise qui a gagné le marché de réhabilitation de ce pont devrait avoir un grand nombre d’ouvriers qualifiés et un matériel technique sophistiqué pour la réhabilitation de cette chaussée. Mais malheureusement, on ne voit que moins de dix ouvriers s’activer sur le site avec des marteaux et des brins. Un matériel qui est très archaïque pour aller vite », a-t-il déploré.
Un système qui est venu compliquer davantage la fluidité de la circulation en ville et au niveau des grandes artères du faubourg de Sor telles que l’Avenue De Gaulle. En effet, aux heures de pointe, il est difficile voire impossible d’avoir un taxi pour traverser le pont Faidherbe quel que soit du côté que l’on trouve sur l’Ile ou dans le faubourg de Sor. Les embouteillages sont monstres et interminables sur cet axe.
Aucun chauffeur de transport en commun n’ose prendre le risque de traverser le pont Faidherbe tellement la circulation est dense et va à pas de caméléon. De longues files de voitures sont visibles sur plusieurs centaines de mètres et dans toutes les rues mitoyennes à la gouvernance de Saint-Louis et les avenues avoisinantes du grand marché de Sor.
Une longue attente qui tend souvent les nerfs des usagers du mythique pont. Ainsi? pour une banale affaire de klaxons ou autres gestes de la main, de gros gaillards se donnent souvent en spectacle sur la chaussée. La fatigue et le stress de la vie chère aidant, les scènes de bagarres sont devenues monnaie courante dans les embouteillages.
Ces transporteurs en commun qui peinent à assurer le versement journalier
Ils sont souvent coincés dans les bouchons au niveau de l‘Ile et dans le Sor tout près du marché. Les chauffeurs de transport en commun, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, ne font plus les bonnes affaires d’avant à cause des embouteillages liés aux travaux de réhabilitation de la chaussée du pont Faidherbe.
En dehors du temps perdu, ces embouteillages leur occasionnent aussi un manque à gagner énorme. Ainsi, les chauffeurs de taxis, de cars-rapides, de « Ndiaga Ndiaye » et de minibus avouent que les bouchons ont une incidence négative sur leurs versements quotidiens.
« Les temps sont durs, les courses sont très réduites à cause des embouteillages qui affectent notre travail. Il nous est vraiment difficile de réunir le versement journalier fixé par les propriétaires des véhicules. Le constat est là , on dirait que toutes les voitures de la ville se donnent rendez-vous ici et à la même heure. C’est une véritable catastrophe. Pour faire le tour de la gouvernance et remonter le pont, on peut perdre des heures sur une petite distance. Souvent à la fin de la journée, les chauffeurs ne parviennent même pas à rembourser le carburant emprunté à la station à plus forte raison de s’acquitter de leur versement quotidien auprès du transporteur » , a témoigné ce chauffeur de taxi qui a préféré garder l’anonymat.
Les populations exigent l’accélération des travaux et…un second pont
Les nombreux embouteillages dont les automobilistes et les populations en général sont victimes, méritent une analyse approfondie afin d’y trouver des solutions définitives. Pour beaucoup de Saint-Louisiens, la Police abat certes un important travail pour réguler la circulation, mais il serait nécessaire d’ériger un second pont pour rendre beaucoup plus fluide la mobilité entre l’Ile et le faubourg de Sor.
« Le pont Faidherbe, ne peut plus contenir à lui seul? les nombreuses traversées en temps réel. Pour le plus petit entretien de l’infrastructure, on constate partout des bouchons. Une situation qui influe négativement dans la marche de l’économie locale. Pis encore l’hôpital régional qui se trouve au Sud de l’Île, les embouteillages ne facilitent pas du tout les évacuations de malades. Ce qui constitue un réel danger pour ces derniers. Également, la population a augmenté de manière considérable et le parc automobile avec.
Récemment, le Ministre des Transports Terrestres, Mansour Faye a annoncé la construction prochaine d’un second pont derrière le Lycée Charles De Gaulle pour rallier la pointe Sud. Ce projet ne doit pas trainer parce que la ville en a grandement besoin », a fait savoir cet habitant du quartier Sud de l’île qui estime que c’est la seule alternative pour soulager les usagers du temps perdu sur ce tronçon d’un demi-kilomètre et où les gens perdent énormément de temps. D’autres usagers dénoncent également les lenteurs notées dans l’exécution des travaux.
« L’entreprise qui a gagné le marché de réhabilitation de ce pont devrait avoir un grand nombre d’ouvriers qualifiés et un matériel technique sophistiqué pour la réhabilitation de cette chaussée. Mais malheureusement, on ne voit que moins de dix ouvriers s’activer sur le site avec des marteaux et des brins. Un matériel qui est très archaïque pour aller vite », a-t-il déploré.