“Nous avons assez enduré. Nos responsables nous ont assez menti. Depuis huit mois, aucun travailleur du Fera dans la commune de Saint-Louis, n'a touché son salaire. Chaque début de semaine, les responsables nous promettent la régularisation des paies sans jamais respecter leurs engagements. À commencer par Pape Ibrahima Faye, DG du Fera qui, à la veille de la Tabaski, devant tous les agents, avait pris des engagements fermes pour nous payer quelques mois d'arriérés.
Malheureusement, depuis ce jour, on ne l'a plus revu ou entendu sur ce dossier de retard de salaires. Aujourd’hui, nous n'en pouvons plus. C'est pourquoi nous avons rangé nos outils de travail et nous sommes descendus à la mairie, pour exiger des autorités le paiement de nos salaires sans délai”, a fulminé Adja Mame Fama Lô.
Une dame blessée à la cuisse et au pied
Avant de signaler que toutes les autorités concernées sont informées de la situation depuis plusieurs mois. Malheureusement, a-t-elle ajouté, personne n'a levé le plus petit doigt pour trouver une solution définitive au retard des salaires des agents du Fera à Saint-Louis
Selon Mame Fama Lô, les travailleurs traversent des moments très difficiles au sein de leurs familles respectives.
“Nous sommes tous des soutiens de famille. Nos familles vivent grâce à ce que nous gagnons. Dans ce Sénégal de crise, un soutien de famille qui reste huit mois sans toucher son salaire, ne vit plus. D’ailleurs, certains d'entre nous ont vu le courant et l'eau de leur maison coupés depuis belle lurette.
Nos enfants ne sont pas encore inscrits à l'école pour les uns, pour d’autres, ils sont tout simplement renvoyés. Des travailleurs du Fera sont aujourd'hui expulsés par leurs bailleurs ou sont sous la menace d'expulsion. Cette situation ne peut plus continuer, parce que le Fera à cette mauvaise habitude. Il faut à chaque fois faire la grève pour se faire payer. On en a marre, il faut que cela cesse. Trop, c'est trop ! Ils nous doivent respect et doivent nous traiter humainement”, a-t-elle déclaré
Les manifestants ont également fustigé la charge musclée de la police dont ils ont été victimes. Pour la porte-parole du jour, les forces de l'ordre se sont trompées de cible. “Les policiers n'avaient pas à tirer sur des manifestants désarmés. Puisque nous n'avions ni pierres ni bâtons. Aucune violence physique ou verbale n'a été manifestée de notre côté. On s'est rendu à la mairie pour sensibiliser le maire et ses collaborateurs sur nos souffrances en tant que travailleurs du Fera.
Malheureusement, la police nous a chargés aveuglement, blessant avec une balle, une jeune dame à la cuisse et au pied. Aux dernières nouvelles, elle doit subir une intervention chirurgicale à l'hôpital régional. Nous dénonçons avec la dernière énergie, cette violence qui n'avait pas sa place ici parce que rien ne le justifie”, a regretté Mame Fama Diop
Il faut signaler que nos différentes tentatives de joindre les responsables des services techniques municipaux de Saint-Louis, sont restées vaines.
Malheureusement, depuis ce jour, on ne l'a plus revu ou entendu sur ce dossier de retard de salaires. Aujourd’hui, nous n'en pouvons plus. C'est pourquoi nous avons rangé nos outils de travail et nous sommes descendus à la mairie, pour exiger des autorités le paiement de nos salaires sans délai”, a fulminé Adja Mame Fama Lô.
Une dame blessée à la cuisse et au pied
Avant de signaler que toutes les autorités concernées sont informées de la situation depuis plusieurs mois. Malheureusement, a-t-elle ajouté, personne n'a levé le plus petit doigt pour trouver une solution définitive au retard des salaires des agents du Fera à Saint-Louis
Selon Mame Fama Lô, les travailleurs traversent des moments très difficiles au sein de leurs familles respectives.
“Nous sommes tous des soutiens de famille. Nos familles vivent grâce à ce que nous gagnons. Dans ce Sénégal de crise, un soutien de famille qui reste huit mois sans toucher son salaire, ne vit plus. D’ailleurs, certains d'entre nous ont vu le courant et l'eau de leur maison coupés depuis belle lurette.
Nos enfants ne sont pas encore inscrits à l'école pour les uns, pour d’autres, ils sont tout simplement renvoyés. Des travailleurs du Fera sont aujourd'hui expulsés par leurs bailleurs ou sont sous la menace d'expulsion. Cette situation ne peut plus continuer, parce que le Fera à cette mauvaise habitude. Il faut à chaque fois faire la grève pour se faire payer. On en a marre, il faut que cela cesse. Trop, c'est trop ! Ils nous doivent respect et doivent nous traiter humainement”, a-t-elle déclaré
Les manifestants ont également fustigé la charge musclée de la police dont ils ont été victimes. Pour la porte-parole du jour, les forces de l'ordre se sont trompées de cible. “Les policiers n'avaient pas à tirer sur des manifestants désarmés. Puisque nous n'avions ni pierres ni bâtons. Aucune violence physique ou verbale n'a été manifestée de notre côté. On s'est rendu à la mairie pour sensibiliser le maire et ses collaborateurs sur nos souffrances en tant que travailleurs du Fera.
Malheureusement, la police nous a chargés aveuglement, blessant avec une balle, une jeune dame à la cuisse et au pied. Aux dernières nouvelles, elle doit subir une intervention chirurgicale à l'hôpital régional. Nous dénonçons avec la dernière énergie, cette violence qui n'avait pas sa place ici parce que rien ne le justifie”, a regretté Mame Fama Diop
Il faut signaler que nos différentes tentatives de joindre les responsables des services techniques municipaux de Saint-Louis, sont restées vaines.