Encore un accident en haute mer. Survenu au large de Saint-Louis, il a en effet mis aux prises un bateau de pêche et une pirogue du quartier de Ndar-Toute, l’un des trois quartiers de la Langue de Barbarie, traditionnellement appelé Santhiaba. L’accident a fait une victime, un jeune pêcheur âgé de 16 ans environ, dont le corps reste encore introuvable.
5 autres personnes qui étaient embarquées dans la même pirogue que la victime, ont eu plus de baraka. Elles ont été retrouvées dans la matinée d’hier. Selon Souleymane Sèye, un des témoins de l’accident et capitaine de la pirogue, il y avait six personnes au total dans l’embarcation qui naviguait tranquillement jusqu’à 6 heures du matin, moment où ils ont aperçu le bateau qui fonçait sur eux. Avec l’effet de surprise, narre-t-il, ils ont crié pour alerter le jeune homme qui a perdu la vie, mais c’était trop tard. Le bateau a ainsi renversé leur pirogue. «Nous avons crié son nom pour voir si on pouvait le sauver, mais en vain. Finalement, nous nous sommes sauvés», raconte le sieur Sèye.
L’absence de surveillance de la frontière sénégalo-mauritanienne pointée du doigt
L’accident a également provoqué de nombreux dégâts matériels, d’après le témoignage du capitaine. Dans un autre témoignage, un autre pêcheur explique ces accidents par le manque de surveillance au niveau de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Ce manque de surveillance, à l’en croire, fait que des bateaux squattent cette zone très poissonneuse dans la nuit et font tout pour la quitter rapidement vers l’aube. Ce qui fait qu’ils emportent tout sur leur passage, y compris les pirogues, dont les occupants n’ont aucun moyen pour les identifier.
Cet accident survient après la disparition il y a quelques jours, de près de 43 personnes qui tentaient de voyager vers l’Europe, dans le cadre de l’émigration clandestine. C’est aussi le dernier pour le moment d’une longue série d’accidents du genre, qui continuent de coûter la vie à de nombreux pêcheurs, aussi bien à Saint-Louis que dans les autres villes de pêche du Sénégal.
Depuis très longtemps, les pêcheurs artisanaux dénoncent l’attitude des grands bateaux de pêche qui, en général, n’ont pas de signaux permettant de les voir de loin et qui souvent, violent toutes les règles de la navigation maritime, en heurtant les petites pirogues pour ensuite disparaître. Les pêcheurs dénoncent le fait que les occupants de ces bateaux ne font aucun effort pour porter secours aux pêcheurs en détresse. Il s’y ajoute qu’à plusieurs reprises, des heurts sont survenus entre des marins des bateaux de pêche industrielle et des pêcheurs artisanaux qui, très souvent, sont victimes d’agressions en haute mer.
5 autres personnes qui étaient embarquées dans la même pirogue que la victime, ont eu plus de baraka. Elles ont été retrouvées dans la matinée d’hier. Selon Souleymane Sèye, un des témoins de l’accident et capitaine de la pirogue, il y avait six personnes au total dans l’embarcation qui naviguait tranquillement jusqu’à 6 heures du matin, moment où ils ont aperçu le bateau qui fonçait sur eux. Avec l’effet de surprise, narre-t-il, ils ont crié pour alerter le jeune homme qui a perdu la vie, mais c’était trop tard. Le bateau a ainsi renversé leur pirogue. «Nous avons crié son nom pour voir si on pouvait le sauver, mais en vain. Finalement, nous nous sommes sauvés», raconte le sieur Sèye.
L’absence de surveillance de la frontière sénégalo-mauritanienne pointée du doigt
L’accident a également provoqué de nombreux dégâts matériels, d’après le témoignage du capitaine. Dans un autre témoignage, un autre pêcheur explique ces accidents par le manque de surveillance au niveau de la frontière entre le Sénégal et la Mauritanie. Ce manque de surveillance, à l’en croire, fait que des bateaux squattent cette zone très poissonneuse dans la nuit et font tout pour la quitter rapidement vers l’aube. Ce qui fait qu’ils emportent tout sur leur passage, y compris les pirogues, dont les occupants n’ont aucun moyen pour les identifier.
Cet accident survient après la disparition il y a quelques jours, de près de 43 personnes qui tentaient de voyager vers l’Europe, dans le cadre de l’émigration clandestine. C’est aussi le dernier pour le moment d’une longue série d’accidents du genre, qui continuent de coûter la vie à de nombreux pêcheurs, aussi bien à Saint-Louis que dans les autres villes de pêche du Sénégal.
Depuis très longtemps, les pêcheurs artisanaux dénoncent l’attitude des grands bateaux de pêche qui, en général, n’ont pas de signaux permettant de les voir de loin et qui souvent, violent toutes les règles de la navigation maritime, en heurtant les petites pirogues pour ensuite disparaître. Les pêcheurs dénoncent le fait que les occupants de ces bateaux ne font aucun effort pour porter secours aux pêcheurs en détresse. Il s’y ajoute qu’à plusieurs reprises, des heurts sont survenus entre des marins des bateaux de pêche industrielle et des pêcheurs artisanaux qui, très souvent, sont victimes d’agressions en haute mer.