Il a d’ailleurs quitté la Maison d’arrêt et de correction de Thiès depuis le vendredi 30 avril 2021, alors que son procès pour assassinat avait été programmé. Il avait, en effet, égorgé un talibé et grièvement blessé deux autres, après s’être introduit dans leur daara le 8 août 2015 vers 23h. Le crime odieux avait défrayé la chronique à Thiès.
Selon les autorités qui lui ont accordé cette faveur à la suite d’une expertise médicale, «le présumé meurtrier serait victime de démence».
En effet, expliquent- elles, «c’est en application de l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule que la suspension de peine se justifie par une maladie mentale du détenu. Une maladie qui peut mettre en danger sa vie ou en cas de maladie grave ne pouvant être traitée dans le cadre pénitentiaire.
Selon toujours cet article, il doit être interné dans une structure spécialisée».
Pourtant, au lendemain du drame, les autorités en charge de l’enquête avaient peint l’homme d’une quarantaine d’années comme «un détraqué mental, un fou». Une information confirmée par ses voisins du quartier Kawssara Fall, qui avaient estimé que Ngom ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.
«Il fréquentait les arrêts d’autobus, notamment à Diassap et au passage à niveau de la voie ferrée, puisqu’étant vendeur de produits de massage. Il est souvent déséquilibré et bavard».
«Faux», avaient rétorqué les responsables du daara de Serigne Bassirou Kane. Selon eux, l’homme est un criminel qui a «mûri son acte». «Un malade mental ne peut pas avoir des enfants et construire une maison tout près du daara. Mieux, ses enfants étaient apprenants ici. Il est bien portant. C’est une personne malintentionnée qui a cambriolé le lieu d’habitation des talibés et agressé trois d’entres eux. Il a commis un crime. Il doit être arrêté, jugé et condamné comme tous les criminels», avaient-ils plaidé.
Le Quotidien
Selon les autorités qui lui ont accordé cette faveur à la suite d’une expertise médicale, «le présumé meurtrier serait victime de démence».
En effet, expliquent- elles, «c’est en application de l’article 5 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme qui stipule que la suspension de peine se justifie par une maladie mentale du détenu. Une maladie qui peut mettre en danger sa vie ou en cas de maladie grave ne pouvant être traitée dans le cadre pénitentiaire.
Selon toujours cet article, il doit être interné dans une structure spécialisée».
Pourtant, au lendemain du drame, les autorités en charge de l’enquête avaient peint l’homme d’une quarantaine d’années comme «un détraqué mental, un fou». Une information confirmée par ses voisins du quartier Kawssara Fall, qui avaient estimé que Ngom ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.
«Il fréquentait les arrêts d’autobus, notamment à Diassap et au passage à niveau de la voie ferrée, puisqu’étant vendeur de produits de massage. Il est souvent déséquilibré et bavard».
«Faux», avaient rétorqué les responsables du daara de Serigne Bassirou Kane. Selon eux, l’homme est un criminel qui a «mûri son acte». «Un malade mental ne peut pas avoir des enfants et construire une maison tout près du daara. Mieux, ses enfants étaient apprenants ici. Il est bien portant. C’est une personne malintentionnée qui a cambriolé le lieu d’habitation des talibés et agressé trois d’entres eux. Il a commis un crime. Il doit être arrêté, jugé et condamné comme tous les criminels», avaient-ils plaidé.
Le Quotidien