Pour accéder à Sokhor, il faut emprunter un chemin de croix. Les mille âmes de ce village situé dans le delta du Saloum, dans la Commune de Loul Sessène, sont très angoissées. L’unique point d’accès, vieux d’une quarantaine d'années, est dans un état de délabrement très avancé. Une situation plus qu'inquiétante pour les populations obligées de l’emprunter tous les jours. « On n’a pas le choix. Il nous faut l'emprunter pour vaquer à nos occupations. Il faut aller travailler, faire le marché...entre autres besoins à satisfaire en dehors du village», déclare pour le déplorer un habitant du village.
Les planches du pont de deux cent quinze mètres de longueur et quatre mètres de large sont souvent emportées par les intempéries, posant ainsi un véritable problème de sécurité, surtout que les populations ont encore en mémoire le drame de 2017 où sept personnes du village avaient trouvé la mort dans un chavirement de pirogue. « Un parent du village est décédé à Dakar et la dépouille devait être ramenée. Avec l’état du pont, on avait jugé nécessaire de passer par la mer pour ne pas prendre le risque de voir le pont s’affaisser. Malheureusement, une des pirogues qui transportait le cortège funèbre a chaviré vers Faye, occasionnant ainsi six pertes en vies humaines», se souvient notre interlocuteur qui porte encore le deuil.
Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, les populations de Sakhor interpellent les pouvoirs publics. Un plaidoyer est attendu du maire de la commune de Loul Sessène qui reconnaît l’ampleur même du danger. «D’ailleurs, il y a eu tout récemment un accident sur le pont avec une charrette», informe l’autorité municipale selon qui l’espoir est aujourd’hui permis avec le programme ‘’spéciales îles’’ mis en œuvre par l’Etat du Sénégal. «On nous a promis la construction du pont dans le cadre du programme», a soutenu Sidya Diouf qui indique que des solutions locales sont préconisées pour maintenir le pont dans un état moins dangereux. Il s’agit de renforcer par moments les planches manquantes en attendant que l’Etat tienne sa promesse. «Le pont doit être réhabilité parce qu’à tout moment il peut s’affaisser», estime le maire Sidya qui lance ainsi un énième SOS, de peur qu’un drame ne se produise à Sakho
Les planches du pont de deux cent quinze mètres de longueur et quatre mètres de large sont souvent emportées par les intempéries, posant ainsi un véritable problème de sécurité, surtout que les populations ont encore en mémoire le drame de 2017 où sept personnes du village avaient trouvé la mort dans un chavirement de pirogue. « Un parent du village est décédé à Dakar et la dépouille devait être ramenée. Avec l’état du pont, on avait jugé nécessaire de passer par la mer pour ne pas prendre le risque de voir le pont s’affaisser. Malheureusement, une des pirogues qui transportait le cortège funèbre a chaviré vers Faye, occasionnant ainsi six pertes en vies humaines», se souvient notre interlocuteur qui porte encore le deuil.
Pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise, les populations de Sakhor interpellent les pouvoirs publics. Un plaidoyer est attendu du maire de la commune de Loul Sessène qui reconnaît l’ampleur même du danger. «D’ailleurs, il y a eu tout récemment un accident sur le pont avec une charrette», informe l’autorité municipale selon qui l’espoir est aujourd’hui permis avec le programme ‘’spéciales îles’’ mis en œuvre par l’Etat du Sénégal. «On nous a promis la construction du pont dans le cadre du programme», a soutenu Sidya Diouf qui indique que des solutions locales sont préconisées pour maintenir le pont dans un état moins dangereux. Il s’agit de renforcer par moments les planches manquantes en attendant que l’Etat tienne sa promesse. «Le pont doit être réhabilité parce qu’à tout moment il peut s’affaisser», estime le maire Sidya qui lance ainsi un énième SOS, de peur qu’un drame ne se produise à Sakho