La nouvelle stratégie mondiale de lutte contre le Sida (2021-2026), vise à "mettre fin aux inégalités" dans l’accès au traitement, qui empêchent de progresser vers la fin de cette maladie, a déclaré mercredi, la représentante de l’Onusida au Sénégal, Hélène Badini.
Intervenant lors du 4e Forum des médias sur le Sida en Afrique de l’Ouest et du Centre, ouvert mardi à Dakar, Mme Badini a évoqué de "nouveaux objectifs audacieux et des actions fondées sur des données probantes’’.Avec cette stratégie, l’idée est de ‘’mettre chaque pays et chaque communauté sur la bonne voie pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030’’, a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté que la stratégie mondiale de l’Onusida définit l’inégalité comme "un déséquilibre ou un manque d’équité", "englobant les nombreuses disparités et lacunes en matière de vulnérabilité au VIH, d’utilisation des services et de résultats dans divers contextes et parmi les nombreuses populations vivant avec ou affectées par le VIH".
"Des inégalités complexes et croisées alimentent l’épidémie avec des facteurs ou obstacles sociaux et structurels, qui augmentent le risque et la vulnérabilité au VIH", a-t-elle souligné.
Elle a évoqué ‘’la violence sexuelle, les normes sociales néfastes et tous les facteurs sociaux qui impactent la réponse et qui influencent dans les communautés, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH’’.
"Les approches biomédicales ne peuvent à, elles seules, compenser les violations des droits, la discrimination et la stigmatisation", a dit Hélène Badini.
Ainsi, pour l’organisation onusienne, "les buts et objectifs actuels reflètent la nouvelle orientation de la riposte au VIH vers l’élimination des inégalités, en ne se concentrant plus seulement sur l’amélioration de l’accès global à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins, mais en réduisant explicitement les inégalités sur l’ensemble de ce continuum’’.
"L’élimination des inégalités est la stratégie qui permet de garantir que personne n’est laissée pour compte dans la riposte au Sida’’, a dit l’un des membres de l’Equipe d’appui pays (ERA) de l’agence onusienne.
Les objectifs définis pour 2025 restent, entre autres, l’accès aux services de lutte contre le VIH, la question de l’intégration et les facilitateurs sociétaux, avec comme priorités stratégiques, maximiser l’accès équitable et égal aux services et solutions en matière de prise en charge du VIH.
Il s’agit également de "consacrer pleinement des ressources et soutenir des réponses efficaces au VIH, et les intégrer dans les systèmes de santé, de protection sociale, d’aide humanitaire et de lutte contre les pandémies’’.
D’où l’élaboration d’un cadre pour "comprendre et traiter les inégalités liées au VIH, qui permet d’analyser et de comprendre pourquoi certains groupes ont un accès inégal à l’information, aux services, à la technologie, aux opportunités et pourquoi certaines institutions ne s’adressent qu’à certaines populations creusant ainsi les écarts globaux de résultats", a renseigné Hélène Badini
Le Forum à l’initiative du REMAPSEN, se poursuit jusqu’à jeudi, sur le thème "Médias, VIH, genre et droits humains dans un contexte de Covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre’’.
Intervenant lors du 4e Forum des médias sur le Sida en Afrique de l’Ouest et du Centre, ouvert mardi à Dakar, Mme Badini a évoqué de "nouveaux objectifs audacieux et des actions fondées sur des données probantes’’.Avec cette stratégie, l’idée est de ‘’mettre chaque pays et chaque communauté sur la bonne voie pour mettre fin au sida en tant que menace pour la santé publique d’ici 2030’’, a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté que la stratégie mondiale de l’Onusida définit l’inégalité comme "un déséquilibre ou un manque d’équité", "englobant les nombreuses disparités et lacunes en matière de vulnérabilité au VIH, d’utilisation des services et de résultats dans divers contextes et parmi les nombreuses populations vivant avec ou affectées par le VIH".
"Des inégalités complexes et croisées alimentent l’épidémie avec des facteurs ou obstacles sociaux et structurels, qui augmentent le risque et la vulnérabilité au VIH", a-t-elle souligné.
Elle a évoqué ‘’la violence sexuelle, les normes sociales néfastes et tous les facteurs sociaux qui impactent la réponse et qui influencent dans les communautés, la prise en charge des personnes vivant avec le VIH’’.
"Les approches biomédicales ne peuvent à, elles seules, compenser les violations des droits, la discrimination et la stigmatisation", a dit Hélène Badini.
Ainsi, pour l’organisation onusienne, "les buts et objectifs actuels reflètent la nouvelle orientation de la riposte au VIH vers l’élimination des inégalités, en ne se concentrant plus seulement sur l’amélioration de l’accès global à la prévention, au dépistage, au traitement et aux soins, mais en réduisant explicitement les inégalités sur l’ensemble de ce continuum’’.
"L’élimination des inégalités est la stratégie qui permet de garantir que personne n’est laissée pour compte dans la riposte au Sida’’, a dit l’un des membres de l’Equipe d’appui pays (ERA) de l’agence onusienne.
Les objectifs définis pour 2025 restent, entre autres, l’accès aux services de lutte contre le VIH, la question de l’intégration et les facilitateurs sociétaux, avec comme priorités stratégiques, maximiser l’accès équitable et égal aux services et solutions en matière de prise en charge du VIH.
Il s’agit également de "consacrer pleinement des ressources et soutenir des réponses efficaces au VIH, et les intégrer dans les systèmes de santé, de protection sociale, d’aide humanitaire et de lutte contre les pandémies’’.
D’où l’élaboration d’un cadre pour "comprendre et traiter les inégalités liées au VIH, qui permet d’analyser et de comprendre pourquoi certains groupes ont un accès inégal à l’information, aux services, à la technologie, aux opportunités et pourquoi certaines institutions ne s’adressent qu’à certaines populations creusant ainsi les écarts globaux de résultats", a renseigné Hélène Badini
Le Forum à l’initiative du REMAPSEN, se poursuit jusqu’à jeudi, sur le thème "Médias, VIH, genre et droits humains dans un contexte de Covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre’’.