La qualification est à la portée des deux équipes. La Côte d’Ivoire a pris une option sérieuse à l’aller, à Abidjan, en inscrivant 3 buts contre 1 pour le Sénégal. Au regard de ces statistiques, les Eléphants ne sont plus qu’à 90 minutes du ticket qualificatif pour le Brésil. C’est aussi possible pour Sénégal qui n’a plus qu’à remonter un handicap de 2 buts. Mais sans prendre de but. On sait qui est en face. Ce n’est pas une rencontre inédite entre les deux équipes. Par le passé, la Côte d’Ivoire et le Sénégal se sont croisés dix sept fois, 10 victoires pour les Eléphants contre 6 pour le Sénégal. Ces deux équipes se sont quittés dos à dos une seule fois (0-0), c’était le 5 mai 1991, à Dakar. La nouvelle opposition, ce samedi, à Casablanca, la 18ème confrontation entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire, n’est pas la première sur un terrain neutre. Dans ce contexte, les deux dernières confrontations ont tourné en faveur du Sénégal. En 2004 (2 à 1 en France) et en 2006 (1 à 0 en France), en amical. Cette fois, le contexte est beaucoup plus sérieux. C’est un ticket qui est en jeu. Il y a des bénéfices tout comme des conséquences à l’issue du dénouement de cette rencontre.
Au bout du sifflet final
Le vainqueur aura le prestige mondial. En cas de victoire, le Sénégal va composter son deuxième ticket qualificatif, après celui obtenu en 2002. Pour les Ivoiriens, ça sera une troisième qualification de suite (2006 et 2010). Sportivement, ce succès va permettre de rehausser la valeur marchande des joueurs dans les transferts. Mais aussi, le Sénégal pourra redorer son blason dans le classement FIFA.
La Côte d’Ivoire, première nation Africaine et 17e au classement mondial de la FIFA connait bien les avantages. Les deux dernières participations de suite (2006 et 2010) à la Coupe du Monde, lui a permis de fabriquer des grands noms de son football, à l’image de Drogba, Yaya Touré, Gervinho et autres. Si la jeune génération du Sénégal, en cas de disqualification, peut bien aspirer à une nouvelle chance, il n’en sera pas de même pour les ivoiriens. La majorité du groupe, Didier Drogba , Yaya Touré, Kolo Touré, Didier Zokora et autres sont sur le point de raccrocher. Ça sera du gâchis.
En dehors de la pelouse, le banc pourra payer les frais d’une élimination. Alain Giresse et Sabri Lamouchi sont sur chaise éjectable.
Au-delà de la participation au Mondial, il y a également des retombées financières, tant pour les joueurs que pour la fédération et le pays. La prime de participation de 4 milliards pourrait permettre la réalisation d’infrastructures sportives, le financement des projets Goal, le développement du football local, la subvention aux clubs nationaux.
Issiaka TOURE
Au bout du sifflet final
Le vainqueur aura le prestige mondial. En cas de victoire, le Sénégal va composter son deuxième ticket qualificatif, après celui obtenu en 2002. Pour les Ivoiriens, ça sera une troisième qualification de suite (2006 et 2010). Sportivement, ce succès va permettre de rehausser la valeur marchande des joueurs dans les transferts. Mais aussi, le Sénégal pourra redorer son blason dans le classement FIFA.
La Côte d’Ivoire, première nation Africaine et 17e au classement mondial de la FIFA connait bien les avantages. Les deux dernières participations de suite (2006 et 2010) à la Coupe du Monde, lui a permis de fabriquer des grands noms de son football, à l’image de Drogba, Yaya Touré, Gervinho et autres. Si la jeune génération du Sénégal, en cas de disqualification, peut bien aspirer à une nouvelle chance, il n’en sera pas de même pour les ivoiriens. La majorité du groupe, Didier Drogba , Yaya Touré, Kolo Touré, Didier Zokora et autres sont sur le point de raccrocher. Ça sera du gâchis.
En dehors de la pelouse, le banc pourra payer les frais d’une élimination. Alain Giresse et Sabri Lamouchi sont sur chaise éjectable.
Au-delà de la participation au Mondial, il y a également des retombées financières, tant pour les joueurs que pour la fédération et le pays. La prime de participation de 4 milliards pourrait permettre la réalisation d’infrastructures sportives, le financement des projets Goal, le développement du football local, la subvention aux clubs nationaux.
Issiaka TOURE