Exit Bin Laden Group. L’actionnaire majoritaire de la Société africaine de raffinage(SAR) a cédé les 34% qu’il détenait dans le capital de la raffinerie. L’acheteur n’est autre que le groupe Locafrique, spécialisé dans le crédit bail et contrôlé par la famille Ba.
Libération a appris que Locafrique a mis sur la table 10 milliards de FCFA après des négociations qui ont duré plusieurs semaines. Du coup, le groupe va désormais siéger au tour de table de la SAR en même temps que Petrosen, Total mais aussi le groupe nigérian Sara.
D’autant que la transaction a été validée par le Conseil d’administration de la SAR alors que des voix s’élèvent pour s’offusquer de la procédure de vente qui ne serait pas transparente.
Dans tous les cas, c’est plus le profil de Locafrique qui pose problème d’autant que cette structure est connue dans le crédit-bail et les montages financiers et non dans le milieu des hydrocarbures.
Sur sa page officielle d’ailleurs, Locafrique qui parle de ses secteurs d’intervention écrit : « Créé en 1977, la Compagnie Ouest Africaine de Crédit-bail, LOCAFRIQUE, est la première institution financière spécialisée dans le leasing au Sénégal.
Elle accompagne les entreprises dans leur création, leur extension, ou encore dans la diversification de leur activité. Parce que nous offrons bien plus qu’un simple service, LOCAFRIQUE a pris l’engagement d’être aux côtés de ses clients partenaires pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs de croissance soutenue.
LOCAFRIQUE a toujours combiné des compétences, un professionnalisme et une écoute attentive pour répondre au mieux aux attentes d’une clientèle dont les exigences sont à la mesure de ses ambitions grandissantes. Son expertise dans le métier lui confère sans nul doute la position d’établissement de crédit de référence.
LOCAFRIQUE s’inscrit dans une logique de partenariat où l’esprit gagnant-gagnant trouve tout son sens. C’est donc avec plaisir qu’elle se joint à ses clients pour contribuer à la concrétisation de leurs ambitions en apportant le soutien financier qui propulsera leurs activités. »
« Faux », rétorque une source interne à la SAR qui estime que la procédure est transparente et que contrairement à ce qui est dit Khadim Ba, DG de Locafrique, est spécialisé dans les hydrocarbures qu’il aurait étudiés.
Cheikh Mbacké Guissé (Libération)
Libération a appris que Locafrique a mis sur la table 10 milliards de FCFA après des négociations qui ont duré plusieurs semaines. Du coup, le groupe va désormais siéger au tour de table de la SAR en même temps que Petrosen, Total mais aussi le groupe nigérian Sara.
D’autant que la transaction a été validée par le Conseil d’administration de la SAR alors que des voix s’élèvent pour s’offusquer de la procédure de vente qui ne serait pas transparente.
Dans tous les cas, c’est plus le profil de Locafrique qui pose problème d’autant que cette structure est connue dans le crédit-bail et les montages financiers et non dans le milieu des hydrocarbures.
Sur sa page officielle d’ailleurs, Locafrique qui parle de ses secteurs d’intervention écrit : « Créé en 1977, la Compagnie Ouest Africaine de Crédit-bail, LOCAFRIQUE, est la première institution financière spécialisée dans le leasing au Sénégal.
Elle accompagne les entreprises dans leur création, leur extension, ou encore dans la diversification de leur activité. Parce que nous offrons bien plus qu’un simple service, LOCAFRIQUE a pris l’engagement d’être aux côtés de ses clients partenaires pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs de croissance soutenue.
LOCAFRIQUE a toujours combiné des compétences, un professionnalisme et une écoute attentive pour répondre au mieux aux attentes d’une clientèle dont les exigences sont à la mesure de ses ambitions grandissantes. Son expertise dans le métier lui confère sans nul doute la position d’établissement de crédit de référence.
LOCAFRIQUE s’inscrit dans une logique de partenariat où l’esprit gagnant-gagnant trouve tout son sens. C’est donc avec plaisir qu’elle se joint à ses clients pour contribuer à la concrétisation de leurs ambitions en apportant le soutien financier qui propulsera leurs activités. »
« Faux », rétorque une source interne à la SAR qui estime que la procédure est transparente et que contrairement à ce qui est dit Khadim Ba, DG de Locafrique, est spécialisé dans les hydrocarbures qu’il aurait étudiés.
Cheikh Mbacké Guissé (Libération)