Thomas Nahimana était attendu à Kigali après une escale au Kenya avec trois autres membres de son parti politique, Ishema, qu'il avait l'intention d'enregistrer pour pouvoir se présenter à la présidentielle de 2017.
"Alors que nous nous préparions à l'embarquement, quelle (...) ne fut (pas) notre surprise de recevoir des agents de Kenya Airways le message selon lequel le gouvernement rwandais venait de nous refuser le droit d'embarquer sur ce vol et le droit d'entrée sur le territoire rwandais", détaille l'opposant dans un communiqué.
L'annonce du retour de l'ancien prêtre avait provoqué de vifs débats sur les réseaux sociaux au Rwanda où il est notamment accusé d'avoir tenu sur son site internet des propos niant le génocide des Tutsi en 1994.
Son retour annoncé faisait depuis une semaine les gros titres de la presse pro-gouvernementale rwandaise qui l'accuse de prêcher la haine ethnique à travers des déclarations publiées notamment sur son site internet www.leprophete.fr
La Conférence des évêques catholiques du Rwanda avait déclaré qu'elle se désolidarisait du jeune prêtre.
Même si la Constitution du Rwanda consacre le multipartisme, il n'existe pratiquement pas d'opposition à l'intérieur du pays où le Front patriotique rwandais (FPR) du président Paul Kagame contrôle le pouvoir politique, social et économique.
M. Kagame est l'homme fort du pays depuis juillet 1994 lorsque sa rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) a mis fin au génocide qui, en 100 jours à partir d'avril 1994, a fait environ 800.000 morts essentiellement parmi la minorité tutsi.
Une réforme controversée de la constitution adoptée en décembre 2016 permet à Kagame de se représenter pour un nouveau mandat en 2017 et de potentiellement diriger le pays jusqu'en 2034.
Régulièrement salué pour sa stabilité et ses performances économiques, le Rwanda est dénoncé pour le manque d'ouverture politique et ses atteintes à la liberté d'expression.
Plusieurs partis d'opposition ne sont d'ailleurs pas reconnus par les autorités.
En 2010, une opposante rwandaise Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), une formation d'opposition non reconnue par Kigali, avait été arrêtée peu de temps après son retour au Rwanda pour se présenter à la présidentielle de la même année.
Mme Ingabire avait demandé que les auteurs de crimes contre les Hutu soient aussi jugés. Kigali l'avait accusée d'avoir, par ces propos, nié la réalité du génocide des Tutsi.
Elle purge depuis une peine de 15 ans de prison notamment pour "conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre" et "minimisation du génocide de 1994" contre les Tutsi.
Cette économiste hutu, qui n'était pas au Rwanda pendant le génocide des Tutsi de 1994, était rentrée au pays en 2010, après 17 ans d'exil aux Pays-Bas.
"Alors que nous nous préparions à l'embarquement, quelle (...) ne fut (pas) notre surprise de recevoir des agents de Kenya Airways le message selon lequel le gouvernement rwandais venait de nous refuser le droit d'embarquer sur ce vol et le droit d'entrée sur le territoire rwandais", détaille l'opposant dans un communiqué.
L'annonce du retour de l'ancien prêtre avait provoqué de vifs débats sur les réseaux sociaux au Rwanda où il est notamment accusé d'avoir tenu sur son site internet des propos niant le génocide des Tutsi en 1994.
Son retour annoncé faisait depuis une semaine les gros titres de la presse pro-gouvernementale rwandaise qui l'accuse de prêcher la haine ethnique à travers des déclarations publiées notamment sur son site internet www.leprophete.fr
La Conférence des évêques catholiques du Rwanda avait déclaré qu'elle se désolidarisait du jeune prêtre.
Même si la Constitution du Rwanda consacre le multipartisme, il n'existe pratiquement pas d'opposition à l'intérieur du pays où le Front patriotique rwandais (FPR) du président Paul Kagame contrôle le pouvoir politique, social et économique.
M. Kagame est l'homme fort du pays depuis juillet 1994 lorsque sa rébellion du Front patriotique rwandais (FPR) a mis fin au génocide qui, en 100 jours à partir d'avril 1994, a fait environ 800.000 morts essentiellement parmi la minorité tutsi.
Une réforme controversée de la constitution adoptée en décembre 2016 permet à Kagame de se représenter pour un nouveau mandat en 2017 et de potentiellement diriger le pays jusqu'en 2034.
Régulièrement salué pour sa stabilité et ses performances économiques, le Rwanda est dénoncé pour le manque d'ouverture politique et ses atteintes à la liberté d'expression.
Plusieurs partis d'opposition ne sont d'ailleurs pas reconnus par les autorités.
En 2010, une opposante rwandaise Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU), une formation d'opposition non reconnue par Kigali, avait été arrêtée peu de temps après son retour au Rwanda pour se présenter à la présidentielle de la même année.
Mme Ingabire avait demandé que les auteurs de crimes contre les Hutu soient aussi jugés. Kigali l'avait accusée d'avoir, par ces propos, nié la réalité du génocide des Tutsi.
Elle purge depuis une peine de 15 ans de prison notamment pour "conspiration contre les autorités par le terrorisme et la guerre" et "minimisation du génocide de 1994" contre les Tutsi.
Cette économiste hutu, qui n'était pas au Rwanda pendant le génocide des Tutsi de 1994, était rentrée au pays en 2010, après 17 ans d'exil aux Pays-Bas.