On estime aujourd’hui qu’environ 216 000 Rwandais vivent avec le VIH. Depuis 10 ans, le pays est parvenu à stabiliser un taux de prévalence autour de 3%. Mais surtout, le Rwanda fait figure de modèle en termes de dépistage, si l’on en croit les chiffres de la dernière étude du gouvernement en partenariat avec l’université de Columbia. Plus de 80% des personnes infectées auraient ainsi été diagnostiquées.
Même chose en termes de suivi : 90% des personnes traitées ont atteint la suppression de la charge virale, c’est-à-dire qu’elles ne présentent plus de risques de transmission du virus. Des chiffres qui font du Rwanda l’un des rares pays à avoir atteint les objectifs fixés par l’Onusida pour 2020.
Selon la ministre de la Santé, c’est le résultat d’une politique favorisant l’action locale et des soins intégrés à une couverture santé efficace. Pourtant, les défis restent nombreux.
Le taux de prévalence reste plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Il faudra également réussir à atteindre les populations à risque, comme les travailleuses du sexe. 45% d’entre elles seraient atteintes du virus, un taux de prévalence 15 fois plus élevé que la moyenne nationale.
Même chose en termes de suivi : 90% des personnes traitées ont atteint la suppression de la charge virale, c’est-à-dire qu’elles ne présentent plus de risques de transmission du virus. Des chiffres qui font du Rwanda l’un des rares pays à avoir atteint les objectifs fixés par l’Onusida pour 2020.
Selon la ministre de la Santé, c’est le résultat d’une politique favorisant l’action locale et des soins intégrés à une couverture santé efficace. Pourtant, les défis restent nombreux.
Le taux de prévalence reste plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Il faudra également réussir à atteindre les populations à risque, comme les travailleuses du sexe. 45% d’entre elles seraient atteintes du virus, un taux de prévalence 15 fois plus élevé que la moyenne nationale.