Sow alias Doudou Mbodji s’est empêtré dans une sale affaire de mœurs. Accusé d’avoir séquestré et violé une mineure de 14 ans à Rufisque, il risque dix ans d’emprisonnement ferme. Ses deux acolytes présumés sont toujours en cavale.
Commissionné par son père pour acheter du lait caillé, K. D. a été pourchassée par trois maniaques sexuels qui l’ont entraînée dans un bâtiment en ruine, puis contrainte à des relations sexuelles pendant une heure. Les faits se sont déroulés au quartier Thiawlène de Rufisque, le 1er octobre 2019, vers 21h. Le lendemain, l’homme de l’art conclut que la victime souffre de lésions vulvaires postérieures récentes. Formellement identifié par l’adolescente, M. Sow alias Doudou Mbodji a été arrêté une semaine plus tard.
Auditionné, il fait des aveux circonstanciés et révèle l’identité de ses compères présumés, Mbaye Diallo et Lamine Bara, lesquels sont toujours en cavale. Inculpé pour association de malfaiteurs, viol, pédophilie, séquestration et enlèvement de mineure, l’accusé a fait face hier, au juge de la Chambre criminelle de Dakar. « On habitait ensemble à Keuri Kaw. J’ai commis l’erreur de ne pas les dénoncer, car je craignais des représailles. En plus, je croyais qu’ils voulaient agresser la victime et son ami, Meïssa. Ils étaient en train de les palper », a-t-il avancé, indiquant qu’il ne fréquentait pas Mbaye Diallo et Lamine Bara, ses présumés complices.
Âgée de 14 berges à l’époque, K. D. affirme qu’elle revenait de chez le vendeur de lait caillé avec Meïssa, quand ils ont été pourchassés par l’accusé et ses acolytes. Mais, Meïssa avait réussi à se fondre dans la nature, la laissant seule avec ses bourreaux. « La rue était déserte. Ils m’ont traînée jusqu’à la plage dans un bâtiment en ruine, en menaçant de me tuer si je criais. Les deux m’ont propulsée par terre et retenue par les jambes. Le troisième a soulevé ma robe et enlevé mon slip. Ils ont ensuite tenté de me pénétrer en vain à tour de rôle. L’accusé a été le premier à monter sur moi. Ils étaient tous ivres », souffle-t-elle. Son civilement responsable, E. M. Diagne a soutenu que le père de l’accusé voulait acheter son silence en contrepartie d’une somme d’argent. Mais, il a refusé parce que le trio a détruit la vie de sa fille.
Constitué pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Assane Seck a réclamé 1 million FCfa, à titre de réparation. Prenant la parole, le substitut du procureur a souligné que Mbaye Diallo et Lamine Bara n’ont pas pu être arrêtés, c’est pourquoi il y a eu un non-lieu à leur endroit. Ainsi, il a sollicité l’acquittement pour l’association de malfaiteurs et la requalification du crime de viol en tentative de viol. « Il y a eu tentative de pénétration sexuelle. L’accusé s’est mis sur la fille qui a essayé de se débattre, mais elle n’a pu se défaire », a-t-il regretté, avant de requérir dix ans de réclusion criminelle.
Les deux avocats de la défense ont clamé l’innocence de leur client. Pour Me Ndèye Fatou Ndiaye, l’imputabilité des faits pose problème. « L’accusé n’a pas fui, car il n’avait rien à se reprocher », fait-elle remarquer. Délibéré le 6 avril prochain.
Commissionné par son père pour acheter du lait caillé, K. D. a été pourchassée par trois maniaques sexuels qui l’ont entraînée dans un bâtiment en ruine, puis contrainte à des relations sexuelles pendant une heure. Les faits se sont déroulés au quartier Thiawlène de Rufisque, le 1er octobre 2019, vers 21h. Le lendemain, l’homme de l’art conclut que la victime souffre de lésions vulvaires postérieures récentes. Formellement identifié par l’adolescente, M. Sow alias Doudou Mbodji a été arrêté une semaine plus tard.
Auditionné, il fait des aveux circonstanciés et révèle l’identité de ses compères présumés, Mbaye Diallo et Lamine Bara, lesquels sont toujours en cavale. Inculpé pour association de malfaiteurs, viol, pédophilie, séquestration et enlèvement de mineure, l’accusé a fait face hier, au juge de la Chambre criminelle de Dakar. « On habitait ensemble à Keuri Kaw. J’ai commis l’erreur de ne pas les dénoncer, car je craignais des représailles. En plus, je croyais qu’ils voulaient agresser la victime et son ami, Meïssa. Ils étaient en train de les palper », a-t-il avancé, indiquant qu’il ne fréquentait pas Mbaye Diallo et Lamine Bara, ses présumés complices.
Âgée de 14 berges à l’époque, K. D. affirme qu’elle revenait de chez le vendeur de lait caillé avec Meïssa, quand ils ont été pourchassés par l’accusé et ses acolytes. Mais, Meïssa avait réussi à se fondre dans la nature, la laissant seule avec ses bourreaux. « La rue était déserte. Ils m’ont traînée jusqu’à la plage dans un bâtiment en ruine, en menaçant de me tuer si je criais. Les deux m’ont propulsée par terre et retenue par les jambes. Le troisième a soulevé ma robe et enlevé mon slip. Ils ont ensuite tenté de me pénétrer en vain à tour de rôle. L’accusé a été le premier à monter sur moi. Ils étaient tous ivres », souffle-t-elle. Son civilement responsable, E. M. Diagne a soutenu que le père de l’accusé voulait acheter son silence en contrepartie d’une somme d’argent. Mais, il a refusé parce que le trio a détruit la vie de sa fille.
Constitué pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Assane Seck a réclamé 1 million FCfa, à titre de réparation. Prenant la parole, le substitut du procureur a souligné que Mbaye Diallo et Lamine Bara n’ont pas pu être arrêtés, c’est pourquoi il y a eu un non-lieu à leur endroit. Ainsi, il a sollicité l’acquittement pour l’association de malfaiteurs et la requalification du crime de viol en tentative de viol. « Il y a eu tentative de pénétration sexuelle. L’accusé s’est mis sur la fille qui a essayé de se débattre, mais elle n’a pu se défaire », a-t-il regretté, avant de requérir dix ans de réclusion criminelle.
Les deux avocats de la défense ont clamé l’innocence de leur client. Pour Me Ndèye Fatou Ndiaye, l’imputabilité des faits pose problème. « L’accusé n’a pas fui, car il n’avait rien à se reprocher », fait-elle remarquer. Délibéré le 6 avril prochain.