«L’élevage a contribué en moyenne pour 28,5% et 4,3%, respectivement, à la valeur ajoutée du secteur primaire et au Produit Intérieur Brut(PIB. L’élevage est pratiqué par 29,5% des ménages sénégalais, soit 476 668 ménages, auxquels il offre de grandes opportunités en termes de revenus, d’emplois et de renforcement de la résilience, face aux différents chocs et crises.» Ces propos ont été tenus par Ismaïla Sow, président du Conseil national de la Maison des Eleveurs du Sénégal, à l’ouverture de la rencontre du Conseil d’Administration de la Maison des Eleveurs.
Depuis deux ans, souligne-t-il, le monde vit avec la pandémie du coronavirus qui a fortement impacté le secteur de l’élevage. Il s’y ajoute la crise malienne, avec surtout l’embargo décrété par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), sans compter les problèmes sécuritaires au Burkina Faso. Tous ces éléments ont entraîné des restrictions de circulation au niveau national, sous-régional et international, ce qui constitue un défi à relever par l’Etat du Sénégal et les organisations professionnelles d’éleveurs.
Selon Ismaïla Sow, il y a aussi les conflits qui surgissent régulièrement entre les agriculteurs et les éleveurs. Et pour toutes ces raisons, le ministère de tutelle a demandé à chaque organisation, d’examiner en profondeur la situation et de décliner des pistes de solutions. D’autant que la Maison des Eleveurs porte le projet « Commercialisation, sécurisation et facilitation du transport de bétail entre les pays côtiers et sahéliens, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire». Et Ismaïla Sow de souligner : «Il nous incombe en tant qu’organisation d’éleveurs, de réfléchir pour voir comment faire pour mettre des propositions pertinentes sur la table de l’Etat. D’autant que les chefs d’Etat continuent la discussion pour trouver une solution définitive à un problème qui n’arrange personne».
Pour la relance du secteur, il pense qu’il faut nécessairement s’investir davantage dans le renforcement des capacités des acteurs, pour qu’ils aient des visions qui correspondent avec la vie actuelle. Il s’y ajoute la nécessité de trouver des financements adéquats et de respecter la situation foncière qui existe dans le pays, pour laisser libre cours à l’élevage pastoral. Si ces fondamentaux sont pris en charge, indique-t-il, l’élevage peut retrouver son lustre d’antan et jouer sa pleine partition dans la relance de l’économie nationale, rapporte "L'As".
Depuis deux ans, souligne-t-il, le monde vit avec la pandémie du coronavirus qui a fortement impacté le secteur de l’élevage. Il s’y ajoute la crise malienne, avec surtout l’embargo décrété par la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), sans compter les problèmes sécuritaires au Burkina Faso. Tous ces éléments ont entraîné des restrictions de circulation au niveau national, sous-régional et international, ce qui constitue un défi à relever par l’Etat du Sénégal et les organisations professionnelles d’éleveurs.
Selon Ismaïla Sow, il y a aussi les conflits qui surgissent régulièrement entre les agriculteurs et les éleveurs. Et pour toutes ces raisons, le ministère de tutelle a demandé à chaque organisation, d’examiner en profondeur la situation et de décliner des pistes de solutions. D’autant que la Maison des Eleveurs porte le projet « Commercialisation, sécurisation et facilitation du transport de bétail entre les pays côtiers et sahéliens, Sénégal, Mali, Burkina Faso, Côte d’Ivoire». Et Ismaïla Sow de souligner : «Il nous incombe en tant qu’organisation d’éleveurs, de réfléchir pour voir comment faire pour mettre des propositions pertinentes sur la table de l’Etat. D’autant que les chefs d’Etat continuent la discussion pour trouver une solution définitive à un problème qui n’arrange personne».
Pour la relance du secteur, il pense qu’il faut nécessairement s’investir davantage dans le renforcement des capacités des acteurs, pour qu’ils aient des visions qui correspondent avec la vie actuelle. Il s’y ajoute la nécessité de trouver des financements adéquats et de respecter la situation foncière qui existe dans le pays, pour laisser libre cours à l’élevage pastoral. Si ces fondamentaux sont pris en charge, indique-t-il, l’élevage peut retrouver son lustre d’antan et jouer sa pleine partition dans la relance de l’économie nationale, rapporte "L'As".