«J’ai tout perdu. Le feu ne m’a pas laissé la moindre chance de prendre, mes cinq IPhone…», relate un jeune homme, impuissant. Son ami d’à côté l’interrompt pour lister ses biens que l’incendie a consumés. Tout autour, trois véhicules du Grou pe - ment mobile d’intervention (Gmi) surveillent le mouvement des jeunes qui semblent se livrer à la bagarre.
«Nous nous opposerons à toute tentative de déguerpissement»
«Inchallah, demain, nous allons reprendre notre commerce et personne n’y peut rien», promet un autre. «Nous sommes là depuis plus de quarante ans. Nous nous opposerons à toute tentative de déguerpissement», lance un vieux, sous l’applaudissement de ses confrères.
L’adage dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Hier, vers 17 heures, alors que les sinistrés de la Salle de vente de Dakar n’ont pas fini de compter les dégâts, une délégation en a profité, à travers un point de presse, pour annoncer que le terrain leur appartient.
«Depuis une dizaine d’années, on se démène pour récupérer notre terrain. Après cet incendie, c’est le moment de vous dire que désormais ce terrain a un propriétaire», annonce le porte-parole de la délégation.
Cette nouvelle sera suivie par un cri de protestation. La police est vite intervenue pour calmer les ardeurs. La plupart de ces vendeurs sont originaires du département de Bambey. C’est ce qui a d’ailleurs expliqué la visite d’Ibrahima Khalil Fall, député et maire de Keur Samba Kane, une commune située au cœur du Baol.
«J’appelle tout le monde au calme. Je suis ici en tant qu’émissaire du Président Macky Sall, qui compatit à votre malheur et promet de régler votre situation. La violence n’est pas la solution», a-t-il dit.
Un message qui a su calmer ces sinistrés. En attendant, le propriétaire du terrain a promis de revenir samedi pour rentrer en possession de son terrain estimé à plus de 200m². «On l’attend ici de pied ferme», tonne un septuagénaire, dégouli nant de sueur.
«Nous nous opposerons à toute tentative de déguerpissement»
«Inchallah, demain, nous allons reprendre notre commerce et personne n’y peut rien», promet un autre. «Nous sommes là depuis plus de quarante ans. Nous nous opposerons à toute tentative de déguerpissement», lance un vieux, sous l’applaudissement de ses confrères.
L’adage dit que le malheur des uns fait le bonheur des autres. Hier, vers 17 heures, alors que les sinistrés de la Salle de vente de Dakar n’ont pas fini de compter les dégâts, une délégation en a profité, à travers un point de presse, pour annoncer que le terrain leur appartient.
«Depuis une dizaine d’années, on se démène pour récupérer notre terrain. Après cet incendie, c’est le moment de vous dire que désormais ce terrain a un propriétaire», annonce le porte-parole de la délégation.
Cette nouvelle sera suivie par un cri de protestation. La police est vite intervenue pour calmer les ardeurs. La plupart de ces vendeurs sont originaires du département de Bambey. C’est ce qui a d’ailleurs expliqué la visite d’Ibrahima Khalil Fall, député et maire de Keur Samba Kane, une commune située au cœur du Baol.
«J’appelle tout le monde au calme. Je suis ici en tant qu’émissaire du Président Macky Sall, qui compatit à votre malheur et promet de régler votre situation. La violence n’est pas la solution», a-t-il dit.
Un message qui a su calmer ces sinistrés. En attendant, le propriétaire du terrain a promis de revenir samedi pour rentrer en possession de son terrain estimé à plus de 200m². «On l’attend ici de pied ferme», tonne un septuagénaire, dégouli nant de sueur.
Rapporte Vipeoples .