Les prévisions annoncent une abondante saison des pluies. Les nuages de l’inquiétude pourraient bientôt commencer à planer au-dessus de la tête de certaines populations : l’épée de Damoclès des inondations n’est pas loin. Et «justement, par rapport à ça, les structures de l’Etat ont pris les devants». Ainsi s’est exprimé Alpha Sidibé, directeur de la Prévention des inondations et coordonnateur du Projet de gestion intégrée des inondations au Sénégal (Pgiis). C’était en marge de la rencontre pour la validation de la stratégie de communication et de sensibilisation du Pgiis. Cette dernière a d’ailleurs été validée séance tenante. Et la campagne lancée en présence de plusieurs acteurs tels que des représentants de l’Administration, de l’Anacim… La rencontre de ce 20 mai est l’aboutissement d’un processus qui a démarré au mois de novembre 2021. «On s’était déjà retrouvés pour partager les résultats d’une étude relative à l’analyse des différents comportements face aux inondations», a rappelé M. Sidibé. Il précisera aussi que dans la stratégie, «on a ciblé les sept régions que nous considérons plus vulnérables. Ce sont principalement les régions de Dakar, Diourbel et Touba plus précisément, la région de Kaffrine, celle de Ziguinchor, en plus de Fatick et Saint-Louis».
Phénomène national
Toutefois, les inondations ne sont pas le problème exclusif des régions citées ci-dessus. «C’est un phénomène qu’on constate dans quasiment toutes les régions du Sénégal», reconnaît le directeur de la Prévention des inondations. Et, à l’en croire, des solutions globales sont recherchées. «Le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a convoqué la semaine dernière, le Comité national de gestion des inondations», enchaîne le directeur de la Prévention des inondations. Fait marquant : «Dans ce Comité national de gestion des inondations, il y avait onze gouverneurs ou représentants de gouverneurs de régions. Donc on avait onze sur les quatorze qui étaient présents, pour montrer l’intérêt que les autorités portent à ces questions d’inondation.»
La rencontre s’est aussi tenue en présence d’acteurs communautaires. Ndèye Déguène Guèye est l’un d’eux. Mme Guèye déclare : «Les inondations représentent un terrible mal, annuellement vécu par les populations. Au niveau de l’Etat, on est certes dans la recherche active de solutions.» Seulement, poursuit celle en provenance de la commune de Mbao qui abritera la phase-test de la stratégie, «l’Etat, à lui seul, ne saurait venir à bout du problème. Il aura besoin de l’implication et de l’accompagnement des populations. C’est pourquoi nous les sollicitons». Ndèye Déguène Guèye rappelle ainsi que l’un des premiers pas est de cesser les actions qui peuvent entraver la réussite des efforts de l’Etat : par exemple ne pas prendre pour des dépôts d’ordures, les infrastructures mises en place pour favoriser le ruissellement des eaux de pluie.
LeQuotidien
Phénomène national
Toutefois, les inondations ne sont pas le problème exclusif des régions citées ci-dessus. «C’est un phénomène qu’on constate dans quasiment toutes les régions du Sénégal», reconnaît le directeur de la Prévention des inondations. Et, à l’en croire, des solutions globales sont recherchées. «Le ministre de l’Eau et de l’assainissement, Serigne Mbaye Thiam, a convoqué la semaine dernière, le Comité national de gestion des inondations», enchaîne le directeur de la Prévention des inondations. Fait marquant : «Dans ce Comité national de gestion des inondations, il y avait onze gouverneurs ou représentants de gouverneurs de régions. Donc on avait onze sur les quatorze qui étaient présents, pour montrer l’intérêt que les autorités portent à ces questions d’inondation.»
La rencontre s’est aussi tenue en présence d’acteurs communautaires. Ndèye Déguène Guèye est l’un d’eux. Mme Guèye déclare : «Les inondations représentent un terrible mal, annuellement vécu par les populations. Au niveau de l’Etat, on est certes dans la recherche active de solutions.» Seulement, poursuit celle en provenance de la commune de Mbao qui abritera la phase-test de la stratégie, «l’Etat, à lui seul, ne saurait venir à bout du problème. Il aura besoin de l’implication et de l’accompagnement des populations. C’est pourquoi nous les sollicitons». Ndèye Déguène Guèye rappelle ainsi que l’un des premiers pas est de cesser les actions qui peuvent entraver la réussite des efforts de l’Etat : par exemple ne pas prendre pour des dépôts d’ordures, les infrastructures mises en place pour favoriser le ruissellement des eaux de pluie.
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