Préoccupé par la situation qui prévaut à la Sen’Eau et des risques d'augmentation du prix de l’eau ou de perte de recettes de l'État, Guy Marius Sagna a adressé une question écrite au gouvernement.
Dans sa correspondance adressée au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, le député explique : « Depuis quelques temps, Suez qui détient 45% de la Sen’Eau, demande l'augmentation du prix exploitant de l'eau. Si cela passe, cela aura pour conséquence une augmentation du prix de l'eau vendue aux populations ou une perte de recettes de l'État. L’État ne peut accepter la demande de Suez qui par sa gestion chaotique et sa bamboula sur le dos des Sénégalais, a créé des pertes cumulées de 10 milliards FCfa les deux premières années. Suez qui a été choisi aussi sur la base du prix exploitant qu'il avait proposé-alors que l'offre de la Sde était moins chère-, ne peut après seulement trois ans, demander l'augmentation du prix exploitant de l'eau. Depuis l'arrivée de Suez, les travailleurs et les fournisseurs sénégalais souffrent le martyre ».
En ce qui concerne les problèmes dans les universités sénégalaises, Guy Marius Sagna a également saisi Amadou Ba et son équipe. «Nos universités publiques font face à de nombreuses urgences pour lesquelles vous devriez, dans les meilleurs délais et sans tarder, apporter des solutions appropriées», a-t-il écrit, relate "L'As".
Parlant particulièrement du cas de l’Université Gaston Berger (UGB), Guy Marius Sagna demande au gouvernement, pourquoi les mesures d'accompagnement annoncées pour accueillir la promotion 2021-2022 n'ont jamais été mises en œuvre. «Pour l'année universitaire 2022-2023, il a été prévu d'orienter 4500 nouveaux bacheliers à I'UGB. Cette décision est, comme vous le savez, totalement incompatible avec les capacités d'accueil de l'université, tant au niveau du campus social qu'au niveau du campus pédagogique.
En 2022, l'UGB comptait 15 775 étudiants. Cette année, si la mesure d'orientation des nouveaux bacheliers est effective, l'UGB aura 20 275 étudiants inscrits, mais avec un campus social de seulement 6 362 lits. Ces chiffres sont la preuve que les mesures d'orientation ne sont pas associées à des mesures d'accompagnement. Le même phénomène est remarqué dans toutes les autres universités. C'est pourquoi, nous aimerions savoir en ce qui concerne l'année universitaire en cours, quelles sont les mesures d'accompagnement qui sont prévues afin d'endiguer le surpeuplement dans les campus sociaux du pays», affirme-t-il.
Situation des gardes-forestiers, des réfugiés mauritaniens
Selon Guy Marius Sagna, les motifs invoqués par la Coordination des étudiants de l'Université Assane Seck, quand elle a décrété une journée de cessation d'activités pédagogiques le 16 janvier dernier, constituent des problèmes fondamentaux auxquels sont confrontées toutes les autres universités.
Pour le parlementaire, il s'agit du manque d'infrastructures pédagogiques (salles de cours), de l'absence d'équipements dans les laboratoires scientifiques, de la généralisation de la session unique, des chevauchements entre les années universitaires, etc. Dans d’autres correspondances adressées à Amadou Ba et son équipe, Guy Marius Sagna les invite «à se pencher sur la situation des gardes-forestiers qui sont contractuels depuis 26 ans, la situation des réfugiés mauritaniens au Sénégal sans document depuis 30 ans, la situation des écoles privées de santé avec des résultats catastrophiques, la situation des Jambars qui avaient participé à la guerre du Golfe, la situation du centre de santé de Gandiaye en construction depuis 2007».
Dans sa correspondance adressée au ministre de l’Eau et de l’Assainissement, le député explique : « Depuis quelques temps, Suez qui détient 45% de la Sen’Eau, demande l'augmentation du prix exploitant de l'eau. Si cela passe, cela aura pour conséquence une augmentation du prix de l'eau vendue aux populations ou une perte de recettes de l'État. L’État ne peut accepter la demande de Suez qui par sa gestion chaotique et sa bamboula sur le dos des Sénégalais, a créé des pertes cumulées de 10 milliards FCfa les deux premières années. Suez qui a été choisi aussi sur la base du prix exploitant qu'il avait proposé-alors que l'offre de la Sde était moins chère-, ne peut après seulement trois ans, demander l'augmentation du prix exploitant de l'eau. Depuis l'arrivée de Suez, les travailleurs et les fournisseurs sénégalais souffrent le martyre ».
En ce qui concerne les problèmes dans les universités sénégalaises, Guy Marius Sagna a également saisi Amadou Ba et son équipe. «Nos universités publiques font face à de nombreuses urgences pour lesquelles vous devriez, dans les meilleurs délais et sans tarder, apporter des solutions appropriées», a-t-il écrit, relate "L'As".
Parlant particulièrement du cas de l’Université Gaston Berger (UGB), Guy Marius Sagna demande au gouvernement, pourquoi les mesures d'accompagnement annoncées pour accueillir la promotion 2021-2022 n'ont jamais été mises en œuvre. «Pour l'année universitaire 2022-2023, il a été prévu d'orienter 4500 nouveaux bacheliers à I'UGB. Cette décision est, comme vous le savez, totalement incompatible avec les capacités d'accueil de l'université, tant au niveau du campus social qu'au niveau du campus pédagogique.
En 2022, l'UGB comptait 15 775 étudiants. Cette année, si la mesure d'orientation des nouveaux bacheliers est effective, l'UGB aura 20 275 étudiants inscrits, mais avec un campus social de seulement 6 362 lits. Ces chiffres sont la preuve que les mesures d'orientation ne sont pas associées à des mesures d'accompagnement. Le même phénomène est remarqué dans toutes les autres universités. C'est pourquoi, nous aimerions savoir en ce qui concerne l'année universitaire en cours, quelles sont les mesures d'accompagnement qui sont prévues afin d'endiguer le surpeuplement dans les campus sociaux du pays», affirme-t-il.
Situation des gardes-forestiers, des réfugiés mauritaniens
Selon Guy Marius Sagna, les motifs invoqués par la Coordination des étudiants de l'Université Assane Seck, quand elle a décrété une journée de cessation d'activités pédagogiques le 16 janvier dernier, constituent des problèmes fondamentaux auxquels sont confrontées toutes les autres universités.
Pour le parlementaire, il s'agit du manque d'infrastructures pédagogiques (salles de cours), de l'absence d'équipements dans les laboratoires scientifiques, de la généralisation de la session unique, des chevauchements entre les années universitaires, etc. Dans d’autres correspondances adressées à Amadou Ba et son équipe, Guy Marius Sagna les invite «à se pencher sur la situation des gardes-forestiers qui sont contractuels depuis 26 ans, la situation des réfugiés mauritaniens au Sénégal sans document depuis 30 ans, la situation des écoles privées de santé avec des résultats catastrophiques, la situation des Jambars qui avaient participé à la guerre du Golfe, la situation du centre de santé de Gandiaye en construction depuis 2007».