Catégorique lors de leur dernière déclaration accompagnée de la destruction de travaux qui avaient été entamés sur les lieux, le Collectif pour la sauvegarde et la défense des intérêts de Saly a manifesté son mécontentement en organisant une manifestation contre l'accaparement de leurs terres, particulièrement de cet espace qui constitue le poumon vert de la station, pourvoyeur d’oxygène à la population.
Ils s’étaient offusqués que “sur 577 ha aujourd’hui, il ne reste que 9 ha dans la forêt de Saly”. Dans ce cadre, Seydou Abdoul Diop, membre du collectif, avait dénoncé : “La forêt de Saly a été vandalisée par tous les directeurs de la Sapco qui sont passés par-là Il y a des personnes ou institutions avec des desseins inavoués qui sont en train de vandaliser nos terres. Il y a un crime environnemental et foncier qui se déroule à Saly. Nous disons non. Nous ne laisserons personne accaparer nos terres, voler nos ressources, les piller et aller dormir paisiblement.”
Mieux encore, il avait assuré détenir des documents qui démontraient à suffisance les détournements de terres à Saly et que le moment opportun, il mettra l'acte à disposition du public.
Mais contre toute attente, le président du même collectif, prenant la parole à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux du centre ophtalmologique Swiss Visio sur le même site, a tenu un discours qui a fini de surprendre plus d’un. En effet, Pape Soulèye Ndoye, laudateur à l’endroit du directeur de la Sapco (Société d’aménagement de la Petite Côte), a estimé que ce centre construit dans la forêt où ils avaient interdit toutes formes de construction, “sera très certainement une aubaine pour (la) commune”.
D’ailleurs, dans son speech, le président des jeunes a exprimé la volonté de leur structure à nouer une relation avec la Sapco qu’ils avaient accusée ouvertement d’avoir accaparé leurs terres.
Une nouvelle posture qui a suscité beaucoup d’interrogations dans la démarche de ce collectif et ses relations avec la Sapco qu’il avait accusée d’accaparement des terres de ses ancêtres au mois de janvier dernier, pour revenir deux mois après solliciter un partenariat dans un discours favorable au projet de la société responsable de l’aménagement des terres de la station balnéaire.
Qu’est-ce qui s’est passé entre-temps ? Certaines indiscrétions parleraient de plusieurs millions et des emplois directs et indirects.
Une affaire à suivre.
EnQuete
Ils s’étaient offusqués que “sur 577 ha aujourd’hui, il ne reste que 9 ha dans la forêt de Saly”. Dans ce cadre, Seydou Abdoul Diop, membre du collectif, avait dénoncé : “La forêt de Saly a été vandalisée par tous les directeurs de la Sapco qui sont passés par-là Il y a des personnes ou institutions avec des desseins inavoués qui sont en train de vandaliser nos terres. Il y a un crime environnemental et foncier qui se déroule à Saly. Nous disons non. Nous ne laisserons personne accaparer nos terres, voler nos ressources, les piller et aller dormir paisiblement.”
Mieux encore, il avait assuré détenir des documents qui démontraient à suffisance les détournements de terres à Saly et que le moment opportun, il mettra l'acte à disposition du public.
Mais contre toute attente, le président du même collectif, prenant la parole à l’occasion de la cérémonie de lancement des travaux du centre ophtalmologique Swiss Visio sur le même site, a tenu un discours qui a fini de surprendre plus d’un. En effet, Pape Soulèye Ndoye, laudateur à l’endroit du directeur de la Sapco (Société d’aménagement de la Petite Côte), a estimé que ce centre construit dans la forêt où ils avaient interdit toutes formes de construction, “sera très certainement une aubaine pour (la) commune”.
D’ailleurs, dans son speech, le président des jeunes a exprimé la volonté de leur structure à nouer une relation avec la Sapco qu’ils avaient accusée ouvertement d’avoir accaparé leurs terres.
Une nouvelle posture qui a suscité beaucoup d’interrogations dans la démarche de ce collectif et ses relations avec la Sapco qu’il avait accusée d’accaparement des terres de ses ancêtres au mois de janvier dernier, pour revenir deux mois après solliciter un partenariat dans un discours favorable au projet de la société responsable de l’aménagement des terres de la station balnéaire.
Qu’est-ce qui s’est passé entre-temps ? Certaines indiscrétions parleraient de plusieurs millions et des emplois directs et indirects.
Une affaire à suivre.
EnQuete