Le sieur Atoui recrutait des Marocaines, Ukrainiennes, Tunisiennes qu'il fait passer pour des serveuses moyennant un salaire entre 200.000 et 250.000 FCfa et un logement gratuit (Hann Marinas villa R+1, centre ville). Cerise sur le gâteau, le transport à leur lieu de résidence est aussi assuré. En tout, huit Marocaines, trois Ukrainiennes et une Tunisienne travaillent pour son compte. Pendant longtemps, ils entretenaient ce business sans le moindre soupçon. C'est grâce à la diligence d'une Sénégalo-marocaine que l'affaire a atterri devant la Chancellerie marocaine, avant que la Sûreté urbaine de Dakar n'entrent dans la danse. L'enquête ouverte a permis l'arrestation des filles et leur proxénète.
Devant les limiers, les filles ont raconté que le client, désireux d'entretenir des rapports sexuels avec elles, verse un montant faramineux encaissés par la gérante, A. L. ou encore M. Atoui. Si le client verse 250.000 FCfa pour la passe, les 150.000 vont à la caisse. Selon les sources proches de l'enquête citées par le journal L'Observateur, dans cette prostitution de luxe, les Ukrainiennes sont plus lucratives, marchandées à meilleurs prix. La passe pouvant aller jusqu'à 600.000 FCfa pour les Ukrainiennes logées à la rue Paul Holle contre 250 pour les Tunisienne et 200.000 à 250.000 FCfa pour les Marocaines. Pour payer ces tarifs, les clients chinois sont aux premières loges.
Mis devant les faits, M. Atoui a réfuté les accusations portées à son encontre. Mais, une perquisition effectuée à son bureau a permis la découverte de 14 passeports dont 8 marocains, 5 ukrainiens et 1 tunisien, mis sous scellés. M. Atoui, sa gérante et son complice mauritanien ont été placés en garde à vue au commissariat central de Dakar.
Devant les limiers, les filles ont raconté que le client, désireux d'entretenir des rapports sexuels avec elles, verse un montant faramineux encaissés par la gérante, A. L. ou encore M. Atoui. Si le client verse 250.000 FCfa pour la passe, les 150.000 vont à la caisse. Selon les sources proches de l'enquête citées par le journal L'Observateur, dans cette prostitution de luxe, les Ukrainiennes sont plus lucratives, marchandées à meilleurs prix. La passe pouvant aller jusqu'à 600.000 FCfa pour les Ukrainiennes logées à la rue Paul Holle contre 250 pour les Tunisienne et 200.000 à 250.000 FCfa pour les Marocaines. Pour payer ces tarifs, les clients chinois sont aux premières loges.
Mis devant les faits, M. Atoui a réfuté les accusations portées à son encontre. Mais, une perquisition effectuée à son bureau a permis la découverte de 14 passeports dont 8 marocains, 5 ukrainiens et 1 tunisien, mis sous scellés. M. Atoui, sa gérante et son complice mauritanien ont été placés en garde à vue au commissariat central de Dakar.