Les révélations de nos confrères du journal EnQuête sur les résultats de la mission de vérification et de contrôle de l’Inspection générale des finances, une entité du Ministère de l’Economie et des Finances, ne constituent que l’arbre qui cache la forêt, et pour cause.
Actusen.com a appris de sources proches de la mission de l’Igf que des fonds ont été indûment empochés par des membres du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), des cotisations sociales des travailleurs jamais versées à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, depuis dix ans, l’augmentation du salaire du Directeur général. Pour toutes ces questions, Actusen.com a pu joindre, par téléphone, le boss Birahim Fall, qui a donné sa version des faits, histoire de se laver à grande eau. Bienvenue à bord et attachez vos ceintures….
La récente mission de l’Inspection générale des finances (Igf) dans les locaux de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) fait état de pratiques pas du tout orthodoxes. Et la fraude fiscale, malversations et fautes de gestion, non-respect des procédures etc… révélées par nos confrères du journal EnQuête de ce mardi ne sont, en réalité, que la partie visible de l’iceberg.
En effet, Actusen.com a appris que l’Inspection générale des finances a également relevé des primes indûment versées à certains membres du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Ce que l’actuel Directeur général de l’Aps ne nie pas, alors pas du tout. Car joint par téléphone par Actusen.com, Birahim Fall reconnaît le versement de ces fonds. Mais fait vite de se laver à grande eau : “cela remonte à cinq ans, donc date d’avant mon arrivée à la tête de la Direction générale”, dit-il.
L’Igf exige le remboursement des sommes indûment empochées par des membres du Synpics : le Dg théorise deux solutions de sortie de crise
Quand Actusen.com le renseigne sur le fait que l’Inspection générale des finances somme les syndicalistes ayant indûment empoché ces montants de rembourser l’argent, là Birahim Fall théorise deux hypothèses. “Si l’Igf recommande des ordres de recettes, pour que les bénéficiaires remboursent les sommes indûment encaissées, ce sera fait. A défaut, il y a possibilité d’étaler ces avantages à tout le personnel”. Mais ce n’est pas si sûr que cette deuxième option soit retenue par les membres de la mission de contrôle administratif et financier qui a duré 4 mois.
Outre ces fonds indûment encaissés par les syndicalistes, Actusen.com a également appris que la mission de l’Inspection générale des finances a débusqué un autre cafard ou supposé comme tel. Il s’agit de l’augmentation du salaire du Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise que les vérificateurs qualifient d’illégale.
Birahim Fall sur l’augmentation de son salaire : “c’est un décret présidentiel”
Interpellé sur cette augmentation, Birahim Fall ne cherche pas l’explication au ciel, pour se tirer d’affaire. Pour ce faire, il file la patate chaude au Président de la République. “L’augmentation du salaire du Directeur général est le fruit d’un décret présidentiel”, se blanchit-il.
Par ailleurs, lorsque certains épiloguent sur le rapport des vérificateurs qui serait déjà remis aux membres du Conseil d’Administration de l’Aps, le patron Birahima Fall leur cloue le b… en ces termes : “le rapport n’est pas encore bouclé. Ce qu’il y a plutôt, c’est que ce sont des recommandations que les vérificateurs ont faites et remises aux membres dudit Conseil”, recadre-t-il.
Les cotisations sociales des travailleurs : inconnues des fichiers de l’Ipres, depuis dix ans
Toutefois, l’Inspection générale des finances, une entité du Ministère de l’Economie et des Finances, a, à force de fouiner son nez dans la gestion de l’entreprise, fait une autre découverte, qui fait froid dans le dos. Il s’agit du non-reversement, depuis dix ans, dit-on, des cotisations sociales des travailleurs à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Une question à laquelle Birahim Fall n’a pas pu répondre, parce que pris par une réunion, au cours de laquelle la mission de l’Igf sera débattue.
Actusen.com a appris de sources proches de la mission de l’Igf que des fonds ont été indûment empochés par des membres du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics), des cotisations sociales des travailleurs jamais versées à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal, depuis dix ans, l’augmentation du salaire du Directeur général. Pour toutes ces questions, Actusen.com a pu joindre, par téléphone, le boss Birahim Fall, qui a donné sa version des faits, histoire de se laver à grande eau. Bienvenue à bord et attachez vos ceintures….
La récente mission de l’Inspection générale des finances (Igf) dans les locaux de l’Agence de presse sénégalaise (Aps) fait état de pratiques pas du tout orthodoxes. Et la fraude fiscale, malversations et fautes de gestion, non-respect des procédures etc… révélées par nos confrères du journal EnQuête de ce mardi ne sont, en réalité, que la partie visible de l’iceberg.
En effet, Actusen.com a appris que l’Inspection générale des finances a également relevé des primes indûment versées à certains membres du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). Ce que l’actuel Directeur général de l’Aps ne nie pas, alors pas du tout. Car joint par téléphone par Actusen.com, Birahim Fall reconnaît le versement de ces fonds. Mais fait vite de se laver à grande eau : “cela remonte à cinq ans, donc date d’avant mon arrivée à la tête de la Direction générale”, dit-il.
L’Igf exige le remboursement des sommes indûment empochées par des membres du Synpics : le Dg théorise deux solutions de sortie de crise
Quand Actusen.com le renseigne sur le fait que l’Inspection générale des finances somme les syndicalistes ayant indûment empoché ces montants de rembourser l’argent, là Birahim Fall théorise deux hypothèses. “Si l’Igf recommande des ordres de recettes, pour que les bénéficiaires remboursent les sommes indûment encaissées, ce sera fait. A défaut, il y a possibilité d’étaler ces avantages à tout le personnel”. Mais ce n’est pas si sûr que cette deuxième option soit retenue par les membres de la mission de contrôle administratif et financier qui a duré 4 mois.
Outre ces fonds indûment encaissés par les syndicalistes, Actusen.com a également appris que la mission de l’Inspection générale des finances a débusqué un autre cafard ou supposé comme tel. Il s’agit de l’augmentation du salaire du Directeur général de l’Agence de presse sénégalaise que les vérificateurs qualifient d’illégale.
Birahim Fall sur l’augmentation de son salaire : “c’est un décret présidentiel”
Interpellé sur cette augmentation, Birahim Fall ne cherche pas l’explication au ciel, pour se tirer d’affaire. Pour ce faire, il file la patate chaude au Président de la République. “L’augmentation du salaire du Directeur général est le fruit d’un décret présidentiel”, se blanchit-il.
Par ailleurs, lorsque certains épiloguent sur le rapport des vérificateurs qui serait déjà remis aux membres du Conseil d’Administration de l’Aps, le patron Birahima Fall leur cloue le b… en ces termes : “le rapport n’est pas encore bouclé. Ce qu’il y a plutôt, c’est que ce sont des recommandations que les vérificateurs ont faites et remises aux membres dudit Conseil”, recadre-t-il.
Les cotisations sociales des travailleurs : inconnues des fichiers de l’Ipres, depuis dix ans
Toutefois, l’Inspection générale des finances, une entité du Ministère de l’Economie et des Finances, a, à force de fouiner son nez dans la gestion de l’entreprise, fait une autre découverte, qui fait froid dans le dos. Il s’agit du non-reversement, depuis dix ans, dit-on, des cotisations sociales des travailleurs à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Une question à laquelle Birahim Fall n’a pas pu répondre, parce que pris par une réunion, au cours de laquelle la mission de l’Igf sera débattue.