Le scandale planétaire des « Panamas Papers » révélé au début du mois avait mis en cause plusieurs personnalités publiques et privées. Selon l’ONG britannique Oxfam, des fonds de la Banque mondiale débloqués pour l’Afrique transitent par des paradis fiscaux.
La révélation d’Oxfam est d’une ampleur sans précédent. Selon l’ONG britannique, en 2015, les trois quarts des entreprises ayant reçu des prêts de la Banque mondiale destinés à financer des projets de développement en Afrique subsaharienne ont fait transiter ces fonds par des paradis fiscaux.
Sur 68 entreprises qui ont obtenu des prêts de la Société financière internationale, la branche de la Banque mondiale qui accorde des prêts aux sociétés privées, 51 ont fait passer cet argent par des territoires considérés comme des paradis fiscaux.
Les entreprises incriminées ont reçu l’année dernière 84 % des 2,9 milliards de dollars débloqués par la Société financière internationale pour financer le développement en Afrique subsaharienne.
Le passage par les paradis fiscaux a transformé ces prêts en investissement direct étranger, permettant ainsi aux entreprises concernées d'obtenir des allègements fiscaux et d’autres avantages dans les pays où l’argent est investi.
Oxfam s’étonne que la Banque mondiale ferme les yeux sur ce procédé qui prive les pays pauvres des recettes fiscales. L’ONG britannique lui recommande de « placer des garde-fous », pour s'assurer que l'investissement dans le développement de ces pays ne se réalise plus dans « l'opacité ».
Le scandale des « Panama Papers » sur le système offshore sera au menu de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui se tient cette semaine à Washington.
La révélation d’Oxfam est d’une ampleur sans précédent. Selon l’ONG britannique, en 2015, les trois quarts des entreprises ayant reçu des prêts de la Banque mondiale destinés à financer des projets de développement en Afrique subsaharienne ont fait transiter ces fonds par des paradis fiscaux.
Sur 68 entreprises qui ont obtenu des prêts de la Société financière internationale, la branche de la Banque mondiale qui accorde des prêts aux sociétés privées, 51 ont fait passer cet argent par des territoires considérés comme des paradis fiscaux.
Les entreprises incriminées ont reçu l’année dernière 84 % des 2,9 milliards de dollars débloqués par la Société financière internationale pour financer le développement en Afrique subsaharienne.
Le passage par les paradis fiscaux a transformé ces prêts en investissement direct étranger, permettant ainsi aux entreprises concernées d'obtenir des allègements fiscaux et d’autres avantages dans les pays où l’argent est investi.
Oxfam s’étonne que la Banque mondiale ferme les yeux sur ce procédé qui prive les pays pauvres des recettes fiscales. L’ONG britannique lui recommande de « placer des garde-fous », pour s'assurer que l'investissement dans le développement de ces pays ne se réalise plus dans « l'opacité ».
Le scandale des « Panama Papers » sur le système offshore sera au menu de la réunion de printemps du FMI et de la Banque mondiale, qui se tient cette semaine à Washington.