Le journal note que l’ancien ministre d’Etat veut que l’ex-patron de la Rencontre africaine des droits de l’homme (Raddho) suive la voie normale en allant à la Commission d’instruction de la Cour de répression de l’enrichissement illicite solliciter un permis de visite comme tout le monde. S’il est chanceux, il fera alors partie des 50 personnes autorisés à le voir chaque semaine.
Mais tout ceci n’est qu’un prétexte pour ne pas le voir. En effet, Karim Wade reproche à Alioune Tine, en tant que « droit de l’hommiste », de ne pas lever le doigt lorsque les droits des anciens dignitaires libéraux ont été « violés » avec une interdiction de sortie du territoire national et lorsque l’Etat du Sénégal a refusé d’appliquer un arrêt de la Cedeao qui leur était favorable.Joint au téléphone, Alioune Tine déclare : «Nous avons déjà été au Cap Manuel et nous irons dans toutes les prisons du Sénégal.
Il n’y a pas un détenu plus important ou moins important qu’un autre. Nos visites s’inscrivent dans un programme sur toutes les prisons du Sénégal. Vous voyez donc que cela dépasse le détail immédiat qui vous intéresse. Je ne confirme pas. Je n’infirme pas. Je ne commente pas», réagit-il.
Seneweb