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Retour de Djinné Maïmouna: 15 filles en transes à Kaolack


Rédigé le Mardi 21 Mars 2017 à 19:07 | Lu 128 fois | 0 commentaire(s)



Les crises d'hystérie avec leur lot de victimes sont de retour. Après Podor, Matam, Koukané et Dakar, c'est au tour du Cem Moustapha Ndiaye de Kaolack d’être l’hôte de "Djinné Maïmouna" qui a fait tomber une quinzaine de filles. Elles étaient hier en transes dans cette école de Kasnack où les curieux accouraient de toutes parts pour voir le spectacle.


Retour de Djinné Maïmouna: 15 filles en transes à Kaolack
Au Cem Moustapha Ndiaye de Kaolack à Kasnack, 15 filles ont piqué une crise d'hystérie hier matin, devant leurs enseignants. Une situation qui a fini d'installer une psychose généralisée au sein de l'établissement scolaire et du côté des parents qui avaient pris d'assaut l'école. Du coup, l'administration a pris la décision d’arrêter les cours en attendant de déterminer les causes de ce phénomène, même si la thèse de "Djinné Maimouna" est avancée par certains potaches rencontrés devant le portail à l'entrée dudit Cem. 

L'hystérie qui est un état psychique situé dans le champ des troubles anxieux névrotiques, a secoué en avril 2008 des pensionnaires de l'école Amadou Elimane Sy de Podor où seize filles de cet établissement sont tombées simultanément en syncope. Certains individus pensent que ce sont des forces invisibles qui les ont possédées. En tout cas, que ce soit à Kaolack ou ailleurs, les victimes crient et roulent par terre. 

En mai 2010, c'était au tour du Collège d'enseignement de Matam de recevoir Djinné Maïmouna, avec une scène pour le moins insolite. Dans cet établissement, quarante jeunes filles sont subitement tombées en syncope. Âgées entre 15 et 18 ans, ces élèves sont tombées dans les pommes en poussant des cris terribles. Un spectacle identique s'est passé à Koukané où les populations du Bissabor se sont réveillées sous le choc avec des filles en transes. Dans ce Collège d'enseignement moyen de Koukané, c'était la peur au sein du corps professoral et des centaines d'élèves qui fréquentent cet établissement. 

C'est en effet, à l'heure où des groupes se formaient dans la cour, qu'un coup de vent a soufflé. Des jeunes filles se sont mises, à pousser des cris de détresse avant de tomber en syncope. Plus d'une quinzaine d'entre elles ont perdu connaissance en criant et titubant sous le regard impuissant du personnel enseignant. 

A Dakar, la première scène de cette hystérie collective a eu lieu au Lycée Lamine Guèye avant de se propager dans d'autres établissements scolaires. Si l'hystérie est difficilement cernable, c'est qu'elle est sans origine organique. La personne qui la pique montre une hyper-expressivité par des émotions, des troubles et une angoisse extériorisée dans le discours . 


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