Absente de l’Assemblée nationale depuis son agression survenue au mois de décembre dernier, la maire de la commune de Gniby, Amy Ndiaye, a pris la parole ce jeudi 20 juillet, à l’occasion du vote du projet de loi n°10/2023 portant modification de la Constitution. La parlementaire a profité de ses cinq minutes, pour solder ses comptes. « C’est ici dans cet hémicycle qu’on m’a accusée d’adultère, en sous-entendant que mon mari n’était pas le père de l’enfant qui se trouvait dans mon ventre au moment des faits », a-t-elle rappelé.
Des propos que la députée juge déplacés. Amy Ndiaye considère que devant de telles insinuations, la justice doit sévir et de la meilleure des manières. Elle a donc demandé au ministre de la Justice de prendre des mesures afin que cessent ces violences verbales. Pour rappel, Amy Ndiaye Gniby a été agressée au sein de l’hémicycle par ses collègues députés du Pur, Massata Samb et Mamadou Niang. Ces derniers avaient été condamnés à six mois de prison ferme. Ils ont recouvré la liberté en juin dernier. Malgré la condamnation purgée, en guise de protestation, les femmes députées de Benno Bokk Yakaar continuent de quitter la salle, à chaque prise de parole de ces derniers.
Des propos que la députée juge déplacés. Amy Ndiaye considère que devant de telles insinuations, la justice doit sévir et de la meilleure des manières. Elle a donc demandé au ministre de la Justice de prendre des mesures afin que cessent ces violences verbales. Pour rappel, Amy Ndiaye Gniby a été agressée au sein de l’hémicycle par ses collègues députés du Pur, Massata Samb et Mamadou Niang. Ces derniers avaient été condamnés à six mois de prison ferme. Ils ont recouvré la liberté en juin dernier. Malgré la condamnation purgée, en guise de protestation, les femmes députées de Benno Bokk Yakaar continuent de quitter la salle, à chaque prise de parole de ces derniers.