Après la sortie de certains maires, c’est autour des agents de santé de dénoncer l’acte 3 de la décentralisation. Selon le médecin Mbaye Paye, cette loi a été précipité, ce qui fait qu’elle comporte des dysfonctionnements comme le retard dans le paiement des salaires des agents municipaux qui peuvent aller jusqu’au 15, l’absence de couverture maladie par le biais des imputations budgétaires entre autres. « Force est de constater qu’une fois de plus, les nouveaux textes de l’acte 3 de la décentralisation ont également occulté le district sanitaire, alors même que celui-ci est considéré comme l’unité de base de la planification et de l’allocution des ressources du ministère de la Santé et de l’Action sociale. Autant dire que les travailleurs municipaux ont été livrés pieds et mains liés à de nouvelles collectivités locales, au niveau desquelles, la gouvernance est à parfaire », a dénoncé Dr Paye.
Lui emboîtant le pas, le secrétaire général adjoint de la Fgts, Moussa Cissokho soutiendra : « L’acte 3 de la décentralisation a été faite dans l’impréparation et dans la précipitation. Et aujourd’hui, les agneaux du sacrifice, ce sont les travailleurs. C’est la précarité totale dans les collectivités locales du Sénégal. En faisant le redéploiement du personnel, sans savoir au préalable, si la commune a les moyens de payer les salaires ».
Mbaye Paye et ses camarades demandent que ces dysfonctionnements soient revus mais aussi qu’ils soient réintégrés à la ville de Dakar qui se trouve être leur premier employé.
Mariama Kobar Saleh
Lui emboîtant le pas, le secrétaire général adjoint de la Fgts, Moussa Cissokho soutiendra : « L’acte 3 de la décentralisation a été faite dans l’impréparation et dans la précipitation. Et aujourd’hui, les agneaux du sacrifice, ce sont les travailleurs. C’est la précarité totale dans les collectivités locales du Sénégal. En faisant le redéploiement du personnel, sans savoir au préalable, si la commune a les moyens de payer les salaires ».
Mbaye Paye et ses camarades demandent que ces dysfonctionnements soient revus mais aussi qu’ils soient réintégrés à la ville de Dakar qui se trouve être leur premier employé.
Mariama Kobar Saleh