Le directeur exécutif de l’Institut panafricain pourla citoyenneté, les consommateurs et le développement (Cicodev Afrique), Amadou Kanouté, s’est appuyé sur une étude réalisée par sa structure dans les 14 régions du pays, pour étayer la non effectivité de la baisse des denrées.
«675 des consommateurs enquêtés (821) disent que la décision portant sur la baisse des prix n’est pas appliquée dans leurs différents points d’achat, alors que 44% des grossistes soutiennent qu’ils n’appliquent pas la décision portant baisse des prix dans leurs points de vente», a indiqué Amadou Kanouté à la rencontre avec les associations de consommateurs initiée par le président de la République.
Mieux, poursuit-il, «à la question de savoir s’ils étaient au courant de la décision du conseil des ministres de baisser les prix, 601 personnes enquêtées ont répondu par l’affirmatif». Selon toujours le document de Cicodev cité par son directeur exécutif, «sur les 66 boutiquiers-détaillants enquêtés, près de la moitié disent appliquer la baisse des prix dans les points de vente contre 42.42%».
S’agissant des raisons qui pourraient expliquer la non effectivité, Amadou Kanouté signale, «72% des consommateurs disent qu’ils ne savent pas pourquoi la décision portant baisse des prix n’est pas effective tandis que 14% estiment que c’est parce qu’il n’y a pas de contrôle, 3% disent que les taxes sont élevées»D’après toujours l’enquête de Cicodev, un peu plus de la moitié des grossistes et semi-grossistes, estime «ne pas pouvoir appliquer la décision, car les prix d’achat sont chers».
Comme réponse explique toujours, Amadou Kanouté soutient que «20% de grossistes et 15% des semi grossistes déclarent que la baisse des prix n’est pas effective chez leurs fournisseurs, seuls 4% des grossistes affirment que les taxes à l’importation sont élevées». Certains se sont basés sur des stocks toujours disponibles pour se soustraire à la décision. L’enquête s’est déroulée entre avril et mai de l’année 2022. Soit 2 mois après votre annonce en conseil des ministres du jeudi 24 février 2022 de baisser les prix des denrées alimentaires».Ce tableau ainsi peint, le directeur exécutif de Cicodev s’est offusqué de la situation d’autant plus dit-il, «tout se passe au moment où l’État du Sénégal annonce avoir procédé à une renonciation de taxes et d’imports à hauteur de 97 milliards de francs CFA en l’espace de 6 mois».
Face au chef de l’Etat Macky Sall, Amadou Kanouté, a aussi abordé la question des Organismes génétiquement modifiés (Ogm) dont la loi autorisant son usage a été adoptée sans débat par la législature sortante. « Cette loi si elle était promulguée s’accommoderait mal de la vision de promouvoir le consommer local, la souveraineté alimentaire car, elle renforcerait la dépendance paysanne des semences Ogm. Pire, cela favorisa l’usage de produits non homologués»
Sud Quotidien
«675 des consommateurs enquêtés (821) disent que la décision portant sur la baisse des prix n’est pas appliquée dans leurs différents points d’achat, alors que 44% des grossistes soutiennent qu’ils n’appliquent pas la décision portant baisse des prix dans leurs points de vente», a indiqué Amadou Kanouté à la rencontre avec les associations de consommateurs initiée par le président de la République.
Mieux, poursuit-il, «à la question de savoir s’ils étaient au courant de la décision du conseil des ministres de baisser les prix, 601 personnes enquêtées ont répondu par l’affirmatif». Selon toujours le document de Cicodev cité par son directeur exécutif, «sur les 66 boutiquiers-détaillants enquêtés, près de la moitié disent appliquer la baisse des prix dans les points de vente contre 42.42%».
S’agissant des raisons qui pourraient expliquer la non effectivité, Amadou Kanouté signale, «72% des consommateurs disent qu’ils ne savent pas pourquoi la décision portant baisse des prix n’est pas effective tandis que 14% estiment que c’est parce qu’il n’y a pas de contrôle, 3% disent que les taxes sont élevées»D’après toujours l’enquête de Cicodev, un peu plus de la moitié des grossistes et semi-grossistes, estime «ne pas pouvoir appliquer la décision, car les prix d’achat sont chers».
Comme réponse explique toujours, Amadou Kanouté soutient que «20% de grossistes et 15% des semi grossistes déclarent que la baisse des prix n’est pas effective chez leurs fournisseurs, seuls 4% des grossistes affirment que les taxes à l’importation sont élevées». Certains se sont basés sur des stocks toujours disponibles pour se soustraire à la décision. L’enquête s’est déroulée entre avril et mai de l’année 2022. Soit 2 mois après votre annonce en conseil des ministres du jeudi 24 février 2022 de baisser les prix des denrées alimentaires».Ce tableau ainsi peint, le directeur exécutif de Cicodev s’est offusqué de la situation d’autant plus dit-il, «tout se passe au moment où l’État du Sénégal annonce avoir procédé à une renonciation de taxes et d’imports à hauteur de 97 milliards de francs CFA en l’espace de 6 mois».
Face au chef de l’Etat Macky Sall, Amadou Kanouté, a aussi abordé la question des Organismes génétiquement modifiés (Ogm) dont la loi autorisant son usage a été adoptée sans débat par la législature sortante. « Cette loi si elle était promulguée s’accommoderait mal de la vision de promouvoir le consommer local, la souveraineté alimentaire car, elle renforcerait la dépendance paysanne des semences Ogm. Pire, cela favorisa l’usage de produits non homologués»
Sud Quotidien