L’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, créée en 2014, compte 146 écoles élémentaires. Avec son club Scofi (Scolarisation des filles), très dynamique, les autorités académiques de Pété ont réussi la scolarisation massive des filles avec le nombre qui a doublé voire triplé celui des garçons dans les classes de Cours d’initiation (Ci) au Cours moyen deuxième année(Cm2). Depuis 2018, les candidates sont plus nombreuses que les candidats à l’examen du Certificat de fin d’études élémentaires. Mais, au moment de la proclamation des résultats, les garçons réussissent plus que les filles.
Cette situation n’est pas sans conséquences sur les performances de l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, qui est évaluée en même temps que les autres Ief de la région de Saint-Louis et du Sénégal, et de manière rigoureuse. Notamment avec la Gestion axée sur les résultats(Gar).
Les statistiques le montrent : en 2018, sur les 2518 candidats au Cfee dont 1571 filles, les garçons ont réussi avec un taux de 62,51% (947 candidats). Le rapport du Comité départemental de développement sur la rentrée 2020-2021 révélait que «le taux de réussite au Cfee a enregistré une baisse de 2,43%. En effet, il passe de 59,22% en 2019 à 56,79% en 2020». Le taux de réussite des filles, faible par rapport au nombre de filles candidates, n’est pas étranger à cette chute du taux notée au niveau de la circonscription en 2020. En 2021, l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété a vu ses résultats au Cfee croitre avec un taux de 63,66% sur 3008 candidats. Et les garçons sont toujours devant les filles.
Il faut savoir que de 2018 à 2021, les candidates représentent en moyenne 64,72% du nombre total d’inscrits dans la circonscription de Pété. Cette année encore, le nombre de filles à se présenter au Cfee dans cette inspection est de 1819 sur un total de 2 mille 775 candidats. Soit 65,54% des inscrits.
Un environnement plus favorable à la réussite des garçons
Plusieurs explications peuvent justifier cette tendance. Il y a les travaux ménagers qui perturbent leur temps de révision alors que les garçons sont exempts de corvées à la maison.
Le prochain combat des autorités académiques, des organisations des parents d’élèves et des partenaires de l’école dans la zone couverte de l’Ief de Pété sera de régler ce gap du taux de réussite entre filles et garçons au Cfee. Après avoir relevé le défi de la scolarisation massive et du maintien des filles à l’école, le challenge des enseignants, des inspecteurs et de leurs partenaires est de cerner les causes de cet écart du taux de réussite entre filles et garçons et se donner les moyens et un échéancier pour rectifier le tir au Cfee.
Sécurisation des centres d’examen
Il faut noter que cette année, l’examen s’est déroulé sous haute surveillance. Comme chaque année, les Forces de sécurité participent à la sécurisation des épreuves, à leur bon déroulement et à la quiétude des centres d’examen. Pour le Cfee et l’Entrée en sixième, elles sont très présentes dans les 58 centres d’examen du département de Podor où composent depuis hier 7 mille 260 candidats. En dépit de ces mesures, le bureau du directeur de l’école Amath Ba (centre d’examen) a été vandalisé dans la nuit du mardi, veille du démarrage des épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). Les bandits, venus chercher des copies, n’ont rien trouvé.
Cette situation a conduit au renforcement de la sécurité des centres d’examen. Dans l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, qui compte 21 centres, les éléments de la Brigade de gendarmerie de Pété et des Agents de la sécurité de proximité (Asp) sont visibles devant plusieurs établissements.
Alors que les centres situés dans des zones difficiles d’accès, en l’occurrence l’île à Morphil et le Diéri, ont reçu la visite du Commandant de brigade de Pété, venu vérifier la présence de ses hommes. Ce qui enchante les chefs de centre. Aliou Abdourahmane Dia, chef de centre de Thioubalel, logé dans l’île à Morphil, explique : «Le Commandant de la brigade de Pété m’a appelé plusieurs fois pour s’informer de la situation qui prévaut dans mon centre. Il m’a donné carte blanche de l’appeler à n’importe quel moment en cas de besoin.»
Pour d’autres, la présence des Forces de sécurité a permis aux élèves de composer dans la quiétude car les quelques parents d’élèves qui avaient l’habitude de rester dans les cours n’ont pas eu ce droit cette année. Selon les autorités académiques, le même dispositif sera reconduit lors des épreuves du Baccalauréat et du Bfem.
Cette situation n’est pas sans conséquences sur les performances de l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, qui est évaluée en même temps que les autres Ief de la région de Saint-Louis et du Sénégal, et de manière rigoureuse. Notamment avec la Gestion axée sur les résultats(Gar).
Les statistiques le montrent : en 2018, sur les 2518 candidats au Cfee dont 1571 filles, les garçons ont réussi avec un taux de 62,51% (947 candidats). Le rapport du Comité départemental de développement sur la rentrée 2020-2021 révélait que «le taux de réussite au Cfee a enregistré une baisse de 2,43%. En effet, il passe de 59,22% en 2019 à 56,79% en 2020». Le taux de réussite des filles, faible par rapport au nombre de filles candidates, n’est pas étranger à cette chute du taux notée au niveau de la circonscription en 2020. En 2021, l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété a vu ses résultats au Cfee croitre avec un taux de 63,66% sur 3008 candidats. Et les garçons sont toujours devant les filles.
Il faut savoir que de 2018 à 2021, les candidates représentent en moyenne 64,72% du nombre total d’inscrits dans la circonscription de Pété. Cette année encore, le nombre de filles à se présenter au Cfee dans cette inspection est de 1819 sur un total de 2 mille 775 candidats. Soit 65,54% des inscrits.
Un environnement plus favorable à la réussite des garçons
Plusieurs explications peuvent justifier cette tendance. Il y a les travaux ménagers qui perturbent leur temps de révision alors que les garçons sont exempts de corvées à la maison.
Le prochain combat des autorités académiques, des organisations des parents d’élèves et des partenaires de l’école dans la zone couverte de l’Ief de Pété sera de régler ce gap du taux de réussite entre filles et garçons au Cfee. Après avoir relevé le défi de la scolarisation massive et du maintien des filles à l’école, le challenge des enseignants, des inspecteurs et de leurs partenaires est de cerner les causes de cet écart du taux de réussite entre filles et garçons et se donner les moyens et un échéancier pour rectifier le tir au Cfee.
Sécurisation des centres d’examen
Il faut noter que cette année, l’examen s’est déroulé sous haute surveillance. Comme chaque année, les Forces de sécurité participent à la sécurisation des épreuves, à leur bon déroulement et à la quiétude des centres d’examen. Pour le Cfee et l’Entrée en sixième, elles sont très présentes dans les 58 centres d’examen du département de Podor où composent depuis hier 7 mille 260 candidats. En dépit de ces mesures, le bureau du directeur de l’école Amath Ba (centre d’examen) a été vandalisé dans la nuit du mardi, veille du démarrage des épreuves du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee). Les bandits, venus chercher des copies, n’ont rien trouvé.
Cette situation a conduit au renforcement de la sécurité des centres d’examen. Dans l’Inspection de l’éducation et de la formation de Pété, qui compte 21 centres, les éléments de la Brigade de gendarmerie de Pété et des Agents de la sécurité de proximité (Asp) sont visibles devant plusieurs établissements.
Alors que les centres situés dans des zones difficiles d’accès, en l’occurrence l’île à Morphil et le Diéri, ont reçu la visite du Commandant de brigade de Pété, venu vérifier la présence de ses hommes. Ce qui enchante les chefs de centre. Aliou Abdourahmane Dia, chef de centre de Thioubalel, logé dans l’île à Morphil, explique : «Le Commandant de la brigade de Pété m’a appelé plusieurs fois pour s’informer de la situation qui prévaut dans mon centre. Il m’a donné carte blanche de l’appeler à n’importe quel moment en cas de besoin.»
Pour d’autres, la présence des Forces de sécurité a permis aux élèves de composer dans la quiétude car les quelques parents d’élèves qui avaient l’habitude de rester dans les cours n’ont pas eu ce droit cette année. Selon les autorités académiques, le même dispositif sera reconduit lors des épreuves du Baccalauréat et du Bfem.