L’Etat du Sénégal vient de valider le Rapport d’étude de la Banque mondiale sur l'application des normes et codes en matière de comptabilité et audit au Sénégal (ROSC C&A). L’atelier de présentation des conclusions dudit rapport a été présidé par le Secrétaire général du ministre de l’Economie, des Finances et du Plan, Cheikh Tidiane Diop. Pour lui, la réussite du Plan Sénégal émergent (Pse) requiert un environnement des affaires assaini, dont l’un des gages est la sécurité des transactions qui suppose la fiabilité, l’exhaustivité et la sincérité dans l’information comptable et financière. « La perspective de l’application effective des innovations induites par les nouvelles directives de l’Uemoa de 2009, notamment au plan comptable, renforce la pertinence et l’opportunité de la tenue du présent atelier. En effet, l’efficacité et la transparence publique implique de l’Etat la tenue d’une comptabilité patrimoniale, la production et la distribution de données de qualité pour les besoins de la reddition des comptes et l’exercice d’un contrôle citoyen de la gestion publique conformément au code de transparence adopté par le Sénégal », a indiqué M. Diop.
Une démarche saluée par le Responsable du Département de la Gouvernance Région Afrique, Banque mondiale, Renaud Seligmann. Selon le responsable de la BM, depuis la dernière évaluation effectuée en 2005 sur la comptabilité et l’audit au Sénégal et le respect des normes internationales en la matière, le Sénégal a fait des progrès importants. Toutefois, des recommandations ont été faites au Sénégal. « Il y a peut-être trois points qui ressortent de l’étude qu’on vient de réaliser. Premier point, c’est ce qui concerne la structure de la profession au Sénégal et dans les pays francophones. La profession du chiffre est plus restreinte que dans les pays qui ont une culture anglophone. Pourquoi ? Parce que seuls les membres de la profession qui exerce à titre libéral la profession d’experts comptable sont membres de l’ordre »a, dit le fonctionnaire de la Banque mondiale. Cela veut dire, à l'en croire, qu'on a « à peu près 170 experts comptables au Sénégal pour une population d’environ 14 millions d’habitants. Alors qu’au Ghana, on compte environ 3,8 mille membres de l’ordre. On voit qu’on ne parle pas du même ordre de grandeur. Parce que l’ordre s’ouvre également aux membres de la profession d’experts comptables qui sont dans le secteur privé, dans l’industrie, dans la finance, les banques ou dans les entreprises publiques. La profession d’expert comptable au Sénégal et dans les pays francophone devrait s’ouvrir à l’ensemble des personnes qui constituent la chaîne de production de l’information financière. Cela forcerait le poids, une assise plus importante, plus de crédibilité, et ce serait gagnant pour tout le monde », a-t-il indiqué.
Poursuivant son propos, M. Renaud soutient que les autres points important du rapport portent sur la formation continue des experts comptables mais aussi la transparence de l’information financière des entreprises. « Au Sénégal comme dans les pays d’Afrique francophone, on peut voir une entreprise qui produit trois bilans différents. Un bilan pour la banque qui montre des profits généreux, un bilan pour le fisc, qui montre des pertes, et un vrai bilan quelque part entre les deux. Çà , c'est une situation qui porte préjudice aux intérêts de la stabilité, à la mobilisation des ressources internes et à la création d'emploi. Il est important d'aller vers l’unicité des bilans pour plus de transparence », a-t-il estimé.
Une démarche saluée par le Responsable du Département de la Gouvernance Région Afrique, Banque mondiale, Renaud Seligmann. Selon le responsable de la BM, depuis la dernière évaluation effectuée en 2005 sur la comptabilité et l’audit au Sénégal et le respect des normes internationales en la matière, le Sénégal a fait des progrès importants. Toutefois, des recommandations ont été faites au Sénégal. « Il y a peut-être trois points qui ressortent de l’étude qu’on vient de réaliser. Premier point, c’est ce qui concerne la structure de la profession au Sénégal et dans les pays francophones. La profession du chiffre est plus restreinte que dans les pays qui ont une culture anglophone. Pourquoi ? Parce que seuls les membres de la profession qui exerce à titre libéral la profession d’experts comptable sont membres de l’ordre »a, dit le fonctionnaire de la Banque mondiale. Cela veut dire, à l'en croire, qu'on a « à peu près 170 experts comptables au Sénégal pour une population d’environ 14 millions d’habitants. Alors qu’au Ghana, on compte environ 3,8 mille membres de l’ordre. On voit qu’on ne parle pas du même ordre de grandeur. Parce que l’ordre s’ouvre également aux membres de la profession d’experts comptables qui sont dans le secteur privé, dans l’industrie, dans la finance, les banques ou dans les entreprises publiques. La profession d’expert comptable au Sénégal et dans les pays francophone devrait s’ouvrir à l’ensemble des personnes qui constituent la chaîne de production de l’information financière. Cela forcerait le poids, une assise plus importante, plus de crédibilité, et ce serait gagnant pour tout le monde », a-t-il indiqué.
Poursuivant son propos, M. Renaud soutient que les autres points important du rapport portent sur la formation continue des experts comptables mais aussi la transparence de l’information financière des entreprises. « Au Sénégal comme dans les pays d’Afrique francophone, on peut voir une entreprise qui produit trois bilans différents. Un bilan pour la banque qui montre des profits généreux, un bilan pour le fisc, qui montre des pertes, et un vrai bilan quelque part entre les deux. Çà , c'est une situation qui porte préjudice aux intérêts de la stabilité, à la mobilisation des ressources internes et à la création d'emploi. Il est important d'aller vers l’unicité des bilans pour plus de transparence », a-t-il estimé.