Après avoir dissout le principal parti de l’opposition, mis en prison ses dirigeants, embastillés plus d’un millier de citoyens pour avoir exprimé leurs opinions, désacralisé nos institutions, voilà que le président de la République ayant tâté le pouls de l’opinion et craignant une défaite de son camp aux élections présidentielles, prend un décret pour annuler/reporter les élections présidentielles.
Pendant des mois les Sénégalais ont supporté l’injustice politique, sociale et institutionnelle, la dégradation de leurs institutions, les brimades, la violence carcérale et policière, pleuré leurs morts tombés lors des manifestations, ou disparus dans les mers sur les chemins de l’immigration clandestine.
Pendant des mois, ils se sont dit qu’il ne fallait pas répondre au piège du chaos qu’on leur tendait, en sortant dans les rues, mais qu’il fallait qu’ils attendent patiemment le jour du vote, pour exprimer leur volonté ; retrouver leur pays, le remettre sur les rails, restaurer leur démocratie, la qualité de leurs institutions et des individus qui les incarnent, se réapproprier leur pays et le guérir des maux qui le gangrènent.
Et voici que le président de la République, un homme seul parmi les 18 millions que nous sommes, vient de confisquer la possibilité donnée par la constitution au peuple d’exprimer sa volonté à un date fixée et connue d’avance.
Ce peuple qui a démontré son attachement aux principes démocratiques, à son désir de transmission pacifique du pouvoir, attendait ces élections comme une possibilité de libération et de restauration de sa respiration collective. Le voici pris en otage et sa respiration entravée. Il lui appartient de la désentraver.
Toutes les forces vives de la nation doivent s’organiser, agir et obtenir la restauration du calendrier républicain !
Pendant des mois les Sénégalais ont supporté l’injustice politique, sociale et institutionnelle, la dégradation de leurs institutions, les brimades, la violence carcérale et policière, pleuré leurs morts tombés lors des manifestations, ou disparus dans les mers sur les chemins de l’immigration clandestine.
Pendant des mois, ils se sont dit qu’il ne fallait pas répondre au piège du chaos qu’on leur tendait, en sortant dans les rues, mais qu’il fallait qu’ils attendent patiemment le jour du vote, pour exprimer leur volonté ; retrouver leur pays, le remettre sur les rails, restaurer leur démocratie, la qualité de leurs institutions et des individus qui les incarnent, se réapproprier leur pays et le guérir des maux qui le gangrènent.
Et voici que le président de la République, un homme seul parmi les 18 millions que nous sommes, vient de confisquer la possibilité donnée par la constitution au peuple d’exprimer sa volonté à un date fixée et connue d’avance.
Ce peuple qui a démontré son attachement aux principes démocratiques, à son désir de transmission pacifique du pouvoir, attendait ces élections comme une possibilité de libération et de restauration de sa respiration collective. Le voici pris en otage et sa respiration entravée. Il lui appartient de la désentraver.
Toutes les forces vives de la nation doivent s’organiser, agir et obtenir la restauration du calendrier républicain !