Le SAES, fidèle à sa ligne autonome, exprime sa profonde inquiétude face à la situation extrêmement préoccupante et dangereuse que traverse notre pays depuis la décision de report sine die de l’élection présidentielle prévue le 25 février 2024.
Cette décision ouvre une période d’incertitudes pour le Sénégal en général et pour l’Université en particulier, avec l’option incompréhensible prise depuis juillet 2022 par le gouvernement du Sénégal d’arrimer le calendrier académique au calendrier électoral. En plus d’une violation flagrante des franchises et libertés universitaires avec le mythe d’une université qui fonctionne à la perfection avec des pseudo-cours en ligne, c’est à une grossière farce que les autorités politiques se livrent car la réalité sur le terrain est catastrophique.
Au mois de février 2024, l’année académique 2022-2023 est toujours en cours dans les universités publiques sénégalaises. Cela contraste évidemment avec la présentation idyllique de l’enseignement supérieur faite par certaines autorités qui ont fini d’ériger la diversion en système de gouvernance universitaire.
Avec ce report de l’élection présidentielle, l’avenir de dizaines de milliers d’étudiants de toutes les universités, plongés dans la déception et le désespoir, et particulièrement de l’UCAD, fermée depuis bientôt dix 10 mois par le gouvernement pour des raisons politiques, est de plus en plus compromis. Le SAES exige encore une fois la réouverture immédiate de l’UCAD pour terminer l’année 2022-2023 et accueillir les bacheliers de 2023.
Le SAES dégage toutes ses responsabilités sur les conséquences qui découleront de l’ingérence continue de la politique sur les décisions pédagogiques et académiques. Le SAES rappelle aux autorités que le respect de la Constitution, du calendrier républicain, des libertés individuelles et collectives constitue le socle du « vivre ensemble » mais aussi le premier gage d’une élection libre transparente et inclusive conformément à la tradition démocratique du Sénégal.
Le SAES lance un appel solennel au Président de la République, à toute la classe politique, aux forces vives de la nation à mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération pour une élection présidentielle apaisée, libre et transparente dans les meilleurs délais.
Cette décision ouvre une période d’incertitudes pour le Sénégal en général et pour l’Université en particulier, avec l’option incompréhensible prise depuis juillet 2022 par le gouvernement du Sénégal d’arrimer le calendrier académique au calendrier électoral. En plus d’une violation flagrante des franchises et libertés universitaires avec le mythe d’une université qui fonctionne à la perfection avec des pseudo-cours en ligne, c’est à une grossière farce que les autorités politiques se livrent car la réalité sur le terrain est catastrophique.
Au mois de février 2024, l’année académique 2022-2023 est toujours en cours dans les universités publiques sénégalaises. Cela contraste évidemment avec la présentation idyllique de l’enseignement supérieur faite par certaines autorités qui ont fini d’ériger la diversion en système de gouvernance universitaire.
Avec ce report de l’élection présidentielle, l’avenir de dizaines de milliers d’étudiants de toutes les universités, plongés dans la déception et le désespoir, et particulièrement de l’UCAD, fermée depuis bientôt dix 10 mois par le gouvernement pour des raisons politiques, est de plus en plus compromis. Le SAES exige encore une fois la réouverture immédiate de l’UCAD pour terminer l’année 2022-2023 et accueillir les bacheliers de 2023.
Le SAES dégage toutes ses responsabilités sur les conséquences qui découleront de l’ingérence continue de la politique sur les décisions pédagogiques et académiques. Le SAES rappelle aux autorités que le respect de la Constitution, du calendrier républicain, des libertés individuelles et collectives constitue le socle du « vivre ensemble » mais aussi le premier gage d’une élection libre transparente et inclusive conformément à la tradition démocratique du Sénégal.
Le SAES lance un appel solennel au Président de la République, à toute la classe politique, aux forces vives de la nation à mettre l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de toute autre considération pour une élection présidentielle apaisée, libre et transparente dans les meilleurs délais.