« Dans son adresse à la Nation en date du samedi 3 février 2024, le président de la République, Macky Sall, a annoncé quelques heures avant l’ouverture officielle de la campagne, l’abrogation du décret fixant la présidentielle au 25 février 2024. Il a invoqué le conflit qui a éclaté entre le Conseil constitutionnel et l’Assemblée nationale, après la validation définitive par la juridiction de la liste de 20 candidats à l’élection présidentielle », a rappelé le président de l’ADES.
« Le Parlement du Sénégal qui s’est réuni le lundi 5 février 2023, a entériné dans une grande confusion, le projet de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024, après que les députés de l’opposition aient été évacués manu militari de l’hémicycle par la gendarmerie. Ce coup de force a provoqué les manifestions qui se sont soldées par 3 morts, plongeant ainsi le pays dans une crise politique sans précédent", poursuit-il.
Raison pour laquelle l’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) estime « que la paix se construit et qu’une élection présidentielle, dans le respect de la constitution, est un moment de respiration démocratique, un moment important pour l’avenir de notre pays".
Ainsi, ils invitent la classe politique à , collectivement, se donner les moyens de la paix et à éviter les combines et les petits arrangements sur le dos des citoyens sénégalais. « Nous dénonçons ce coup de force qui prolonge de facto le mandat du président au pouvoir et qui lui permet de se maintenir à la tête du pays. Et appelons l’Etat du Sénégal, à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, et notamment, celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement », insiste-t-il.
« Le Parlement du Sénégal qui s’est réuni le lundi 5 février 2023, a entériné dans une grande confusion, le projet de loi visant à repousser la présidentielle au 15 décembre 2024, après que les députés de l’opposition aient été évacués manu militari de l’hémicycle par la gendarmerie. Ce coup de force a provoqué les manifestions qui se sont soldées par 3 morts, plongeant ainsi le pays dans une crise politique sans précédent", poursuit-il.
Raison pour laquelle l’Alliance des Ecologistes du Sénégal (ADES) estime « que la paix se construit et qu’une élection présidentielle, dans le respect de la constitution, est un moment de respiration démocratique, un moment important pour l’avenir de notre pays".
Ainsi, ils invitent la classe politique à , collectivement, se donner les moyens de la paix et à éviter les combines et les petits arrangements sur le dos des citoyens sénégalais. « Nous dénonçons ce coup de force qui prolonge de facto le mandat du président au pouvoir et qui lui permet de se maintenir à la tête du pays. Et appelons l’Etat du Sénégal, à rétablir le calendrier initial de l’élection présidentielle et à garantir les libertés fondamentales, et notamment, celles de manifester pacifiquement et de s’exprimer publiquement », insiste-t-il.