C’est un vrai faux débat. Le report agité de la Présidentielle 2024 ne se justifie nullement. Car, le Sénégal ne vit nullement une quelconque crise institutionnelle. L’Etat et les institutions fonctionnent même si parfois il y a quelques problèmes.
Ce n’est pas alors parce qu’il y a une forme de tension politique, avec la dissolution d’un parti politique et l’emprisonnement de son leader, qu’il faille ipso facto, envisager le report de la Présidentielle. D’ailleurs, ce leader, Ousmane Sonko pour ne pas le nommer, se bat en mettant en avant ses droits au niveau de l’institution judiciaire sénégalaise mais aussi au niveau de la Cedeao.
Et, à ce propos d’ailleurs, la date du 17 novembre sera sans doute décisive pour lui. Mieux, le fait de reporter la date des élections, c’est de facto, proroger le mandat du président de la République. Or, rien dans nos institutions ne permettrait de le justifier. Parce que ce n’est pas prévu, sauf en cas de trouble grave ou de catastrophe naturelle, rendant impossible la tenue matérielle du scrutin. Car, en droit, ‘’nécessité fait loi’’. Mais, pour le moment, nous sommes loin de ce scénario. Qui plus est, on ne peut stopper le processus de parrainage en cours. Ce serait en violation de la loi et une atteinte grave aux droits des candidats. Comme quoi, le processus électoral est déjà mis en branle.
Et ceux qui parlent de report, semblent être dans le ballon de sonde à l’égard d’une opinion publique que beaucoup d’incertitudes par rapport à la chose politique, rend susceptible. Il n’est pas utile alors d’entretenir ce genre de débats, qui ne feront que divertir les acteurs politiques, qui, à l’état actuel des choses, doivent être très concentrés dans les objectifs de passer l’étape importante du parrainage citoyen, pour ceux qui n’ont pas assez de députés ou assez d’élus. Il ne faudrait pas également que nous encouragions les autorités à aller dans ce sens, étant entendu que personne n’y gagnerait. Certes, c’est vrai, la bataille pour l’inclusivité des élections reste intacte, mais c’était aussi le même cas en 2019.
Le processus revêt parfois des failles perceptibles par tous ou par certains, mais le calendrier républicain ne doit pas en pâtir. Car, un report de ce genre, inédit, ne pourra être que consensuel et émaner d’un dialogue national. Toutes choses qui sont quasiment impossibles actuellement. C’est pourquoi nous ne comprenons pas cette propension que nous avons souvent, à poser des débats factices, au moment où des questions importantes se posent à tous.
Le processus électoral est enclenché et suit son cours. Toutes les décisions de justice doivent toutefois être respectées par tous, parce qu’elles s’imposent à l’Etat, aux partis politiques et aux citoyens. C’est seulement de cette façon que nous arriverons à préserver la paix et la stabilité, dans un pays qui en a largement besoin parce que confronté aux défis majeurs de la paupérisation, au coût de la vie qui est de plus en plus intenable et à la ceinture de feu due à l’insécurité dans les pays voisins.
Ce n’est pas alors parce qu’il y a une forme de tension politique, avec la dissolution d’un parti politique et l’emprisonnement de son leader, qu’il faille ipso facto, envisager le report de la Présidentielle. D’ailleurs, ce leader, Ousmane Sonko pour ne pas le nommer, se bat en mettant en avant ses droits au niveau de l’institution judiciaire sénégalaise mais aussi au niveau de la Cedeao.
Et, à ce propos d’ailleurs, la date du 17 novembre sera sans doute décisive pour lui. Mieux, le fait de reporter la date des élections, c’est de facto, proroger le mandat du président de la République. Or, rien dans nos institutions ne permettrait de le justifier. Parce que ce n’est pas prévu, sauf en cas de trouble grave ou de catastrophe naturelle, rendant impossible la tenue matérielle du scrutin. Car, en droit, ‘’nécessité fait loi’’. Mais, pour le moment, nous sommes loin de ce scénario. Qui plus est, on ne peut stopper le processus de parrainage en cours. Ce serait en violation de la loi et une atteinte grave aux droits des candidats. Comme quoi, le processus électoral est déjà mis en branle.
Et ceux qui parlent de report, semblent être dans le ballon de sonde à l’égard d’une opinion publique que beaucoup d’incertitudes par rapport à la chose politique, rend susceptible. Il n’est pas utile alors d’entretenir ce genre de débats, qui ne feront que divertir les acteurs politiques, qui, à l’état actuel des choses, doivent être très concentrés dans les objectifs de passer l’étape importante du parrainage citoyen, pour ceux qui n’ont pas assez de députés ou assez d’élus. Il ne faudrait pas également que nous encouragions les autorités à aller dans ce sens, étant entendu que personne n’y gagnerait. Certes, c’est vrai, la bataille pour l’inclusivité des élections reste intacte, mais c’était aussi le même cas en 2019.
Le processus revêt parfois des failles perceptibles par tous ou par certains, mais le calendrier républicain ne doit pas en pâtir. Car, un report de ce genre, inédit, ne pourra être que consensuel et émaner d’un dialogue national. Toutes choses qui sont quasiment impossibles actuellement. C’est pourquoi nous ne comprenons pas cette propension que nous avons souvent, à poser des débats factices, au moment où des questions importantes se posent à tous.
Le processus électoral est enclenché et suit son cours. Toutes les décisions de justice doivent toutefois être respectées par tous, parce qu’elles s’imposent à l’Etat, aux partis politiques et aux citoyens. C’est seulement de cette façon que nous arriverons à préserver la paix et la stabilité, dans un pays qui en a largement besoin parce que confronté aux défis majeurs de la paupérisation, au coût de la vie qui est de plus en plus intenable et à la ceinture de feu due à l’insécurité dans les pays voisins.