A Monsieur Mamadou Sy Tounkara
Cher monsieur,
Monsieur Tounkara, vous vous êtes adressé à Madame la Directrice Générale de l’ANRAC en ces termes: « Votre nomination est un cadeau empoisonné car vous n’avez ni la formation ni l’expérience pour ce travail et l’histoire retiendra que vous avez juste reçu votre part illicite du « tong-tong » de nos maigres ressources ». Si vous n’êtes pas dans les secrets des dieux, nous sommes tentés de vous demander en votre qualité de mortel de nous dire d’où exactement vous avez- puisé votre argumentaire ? Comment avez-vous su que cette nomination est un cadeau empoisonné ? Voulez vous accuser les hautes autorités de notre pays d’avoir fait preuve de mauvaise foi à travers cette nomination ? Nous attendons impatiemment votre réponse sur ce point précis.
Si ce n’est pas une attaque malveillante, vos propos sont incompréhensibles et dénués de tout esprit d’objectivité. A vous lire, on est tenté de dire que tous les nominés par décret présidentiel devraient décliner leur nomination car si nous suivons votre logique le « manque de formation et d’expérience » vont les « faire échouer ». Nous voulons juste vous demander de nous dire comment apprécier la nomination d’un civil et politicien à la tête du ministère des forces armées et de celui de l’intérieur pour ne citer que ceux-là . Comment jugez-vous le fait que des professeurs d’université, des journalistes et des généraux en retraite soient nommés ambassadeurs ?
Quant à votre cours de civisme ou de moral que voici : « la direction générale d’une agence de l’Etat est une chose très sérieuse mais banalisée dans notre pays, réservée à caser de la clientèle politicienne prédatrice de deniers publics. Elle suppose une très bonne connaissance du droit administratif, des finances publiques, du Droit international public, du management public et du protocole d’Etat. Aucun politicien nommé à la tête d’une agence nationale n’a jamais produit de résultats satisfaisants présentés au peuple. Infantilisme managérial et détournements d’objectifs et de deniers sont leur marque de fabrique. Beaucoup d’entre eux sont poursuivis, en prison ou bannis par les corps de contrôle de l’Etat », nous osons espérer qu’il ne s’adresse pas à notre Directrice générale, mais plutôt aux plus hautes autorités qui ont la prérogative de nommer des Sénégalais à la tête des agences nationales. C’est pourquoi nous n’avons aucun commentaire à émettre là -dessus sinon que de vous rappeler parce que sans doute vous ignorez ou que vous avez peut être oublié qu’un Directeur général dirige une équipe. Il est entouré de techniciens qui ont des compétences avérés dans les domaines que vous avez énumérés ci-dessus.
Monsieur Tounkara ; Madame la Directrice générale de l’Anrac n’a pas qu’« une formation de journaliste et une expérience de conseillère politicienne ». S’il vous plait, continuez votre investigation et vous découvrirez qu’elle a travaillé pendant deux ans en Casamance comme chef de service communication dans un grand projet de reconstruction, de relance des activités économiques et sociales et d’accompagnement du processus de paix en Casamance. Elle était donc sur le terrain bien avant la création de l’Anrac qu’elle dirige aujourd’hui. Nous vous informons par ailleurs que l’Anrac n’est pas une institution étrangère à notre Directrice générale. Elle connait bien l’agence pour l’avoir accompagnée depuis sa création en tant que consultante.
Enfin à propos de votre préoccupation de savoir : « Comment pouvez-vous être efficace et produire des résultats dans le contexte hyper compliqué de « ni paix ni guerre » de la Casamance ? Nous vous disons que l’Anrac n’est pas le seul intervenant à évoluer dans cette situation que vous avez décrite et qui prévaut en Casamance. Aussi, tenons-nous à vous rassurer que le choix de notre Directrice Générale n’est pas fortuit, elle a les compétences et l’expérience qu’il faut pour diriger l’Anrac. Elle a beaucoup travaillé et continue à travailler sur la problématique du conflit en Casamance. Elle a ses relations auprès de chaque protagoniste et elle saura mettre en valeur tous ces acquis dans le cadre des activités de l’Anrac au profit des populations. De grâce, laissez travailler notre Directrice générale.
Nous vous prions très sagement de bien vouloir agréer, Cher Monsieur Tounkara, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Le Coordonnateur de la cellule de Communication de l’Anrac
Cher monsieur,
Monsieur Tounkara, vous vous êtes adressé à Madame la Directrice Générale de l’ANRAC en ces termes: « Votre nomination est un cadeau empoisonné car vous n’avez ni la formation ni l’expérience pour ce travail et l’histoire retiendra que vous avez juste reçu votre part illicite du « tong-tong » de nos maigres ressources ». Si vous n’êtes pas dans les secrets des dieux, nous sommes tentés de vous demander en votre qualité de mortel de nous dire d’où exactement vous avez- puisé votre argumentaire ? Comment avez-vous su que cette nomination est un cadeau empoisonné ? Voulez vous accuser les hautes autorités de notre pays d’avoir fait preuve de mauvaise foi à travers cette nomination ? Nous attendons impatiemment votre réponse sur ce point précis.
Si ce n’est pas une attaque malveillante, vos propos sont incompréhensibles et dénués de tout esprit d’objectivité. A vous lire, on est tenté de dire que tous les nominés par décret présidentiel devraient décliner leur nomination car si nous suivons votre logique le « manque de formation et d’expérience » vont les « faire échouer ». Nous voulons juste vous demander de nous dire comment apprécier la nomination d’un civil et politicien à la tête du ministère des forces armées et de celui de l’intérieur pour ne citer que ceux-là . Comment jugez-vous le fait que des professeurs d’université, des journalistes et des généraux en retraite soient nommés ambassadeurs ?
Quant à votre cours de civisme ou de moral que voici : « la direction générale d’une agence de l’Etat est une chose très sérieuse mais banalisée dans notre pays, réservée à caser de la clientèle politicienne prédatrice de deniers publics. Elle suppose une très bonne connaissance du droit administratif, des finances publiques, du Droit international public, du management public et du protocole d’Etat. Aucun politicien nommé à la tête d’une agence nationale n’a jamais produit de résultats satisfaisants présentés au peuple. Infantilisme managérial et détournements d’objectifs et de deniers sont leur marque de fabrique. Beaucoup d’entre eux sont poursuivis, en prison ou bannis par les corps de contrôle de l’Etat », nous osons espérer qu’il ne s’adresse pas à notre Directrice générale, mais plutôt aux plus hautes autorités qui ont la prérogative de nommer des Sénégalais à la tête des agences nationales. C’est pourquoi nous n’avons aucun commentaire à émettre là -dessus sinon que de vous rappeler parce que sans doute vous ignorez ou que vous avez peut être oublié qu’un Directeur général dirige une équipe. Il est entouré de techniciens qui ont des compétences avérés dans les domaines que vous avez énumérés ci-dessus.
Monsieur Tounkara ; Madame la Directrice générale de l’Anrac n’a pas qu’« une formation de journaliste et une expérience de conseillère politicienne ». S’il vous plait, continuez votre investigation et vous découvrirez qu’elle a travaillé pendant deux ans en Casamance comme chef de service communication dans un grand projet de reconstruction, de relance des activités économiques et sociales et d’accompagnement du processus de paix en Casamance. Elle était donc sur le terrain bien avant la création de l’Anrac qu’elle dirige aujourd’hui. Nous vous informons par ailleurs que l’Anrac n’est pas une institution étrangère à notre Directrice générale. Elle connait bien l’agence pour l’avoir accompagnée depuis sa création en tant que consultante.
Enfin à propos de votre préoccupation de savoir : « Comment pouvez-vous être efficace et produire des résultats dans le contexte hyper compliqué de « ni paix ni guerre » de la Casamance ? Nous vous disons que l’Anrac n’est pas le seul intervenant à évoluer dans cette situation que vous avez décrite et qui prévaut en Casamance. Aussi, tenons-nous à vous rassurer que le choix de notre Directrice Générale n’est pas fortuit, elle a les compétences et l’expérience qu’il faut pour diriger l’Anrac. Elle a beaucoup travaillé et continue à travailler sur la problématique du conflit en Casamance. Elle a ses relations auprès de chaque protagoniste et elle saura mettre en valeur tous ces acquis dans le cadre des activités de l’Anrac au profit des populations. De grâce, laissez travailler notre Directrice générale.
Nous vous prions très sagement de bien vouloir agréer, Cher Monsieur Tounkara, l’expression de nos sentiments patriotiques.
Le Coordonnateur de la cellule de Communication de l’Anrac