Les emprises du bassin de la Zone de captage ont été libérées, hier, le samedi dans la nuit. Juste après 22, les engins ont commencé à enlever des fûts, des barils, et d’autres matériels dans des installations précaires près du Garage Bignona. Les bus horaires Casamance, sortent de la gare routière et se dirigent vers Grand-Yoff. C’est le sauve qui peut. Les camions, les pelles mécaniques rasent les cantines, des installations précaires qui jouxtent le bassin. Les agents de la Direction de la Lutte contre les Encombrements avec gilets bleus frappés d’écriture blanche entassent des matériels, des fûts, des boîtes à outils.
Les policiers sous les ordres du commissaire, Dianko Mballo veillent au grain. Ils filtrent les entrées et les sorties. Les engins sont à la manœuvre. Après 22 heures passées de quelques minutes, une pelle mécanique soulève des fûts remplis de goudron avant de les déposer dans les bennes. L'opération la plus délicate, c’est le retrait d’une carrosserie supportée de deux citernes. Le conducteur manœuvre avec habilité avant de décharger sur un camion. Le maître des lieux pointe et essaie d’obtenir un temps de battement pour récupérer ses engins, ses cuves de goudron. Il sauvera un camion benne, un camion-citerne, un engin de compactage et d’autres matériels.
Aux alentours de 1 heure, ce coin du bassin est libéré. À partir du rond-point, on a une vue imprenable sur le lit du passé.
Après deux heures, un autre front de démolition s’ouvre : les hangars des rabatteurs, des cantines de vente de pièces détachées, et d’autres installations sont détruites. Tous avaient été informés de l’opération d’utilité publique. Ils en sont témoins. L’année dernière, l’ouvrage avait débordé entraînant un ralentissant des activités économiques sans parler des inondations des maisons des riverains.
L’équipe remonte vers l’hôpital Idrissa Pouye, ex-CTO, de ce côté, il n’y avait rien à faire. Les occupants étaient partis avant l’heure. L’emprise du côté de Bignona est libérée dans la nuit. Il reste une paire de manches : assurer le suivi. Et, sur ce point, le Préfet des Parcelles Assainies a invité l’ONAS à sécuriser l’emprise libérée.
Il reste maintenant à sécuriser l’emprise libérée. « Il va falloir dès lundi que l’ONAS sécurise les lieux sinon ils reviendront l’occuper », a suggéré le sous-préfet des Parcelles Assainies, Diockel Ngor Ngom.
Les abords du bassin de la Zone de Captage sont libérés pour l’intérêt général et surtout des riverains. « Nous sommes passés pour les sensibiliser. Ils sont ouverts. C’est pour cela que l’opération s’est déroulée sans problème », a justifié Seynabou Tabane, une riveraine et aussi représentante de la mairie de Grand Yoff. Elle comme d’autres riverains étaient venus accompagner les autorités, le Préfet des Parcelles Assainies, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, le Directeur de la Lutte contre les Encombrements Abdourahmane Pam.
Cette opération intervient dans un contexte où l’ONAS s’apprête à lancer les travaux de reprofilage du bassin de la zone de Captage, un ouvrage pivot dans la lutte contre les inondations à Dakar.
Rappelons que le Président de la République, Macky Sall a initié un projet de reprofilage de ce bassin qui avait connu des débordements, durant l’hivernage 2022. Notons que le 19 décembre 2022, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo avait informé que les autorités avaient inscrit un montant de 16 milliards de francs CFA dans le budget de 2023. Cette enveloppe servira entre autres « à reprendre le bassin de la Zone de Captage par son excavation, le rehaussement du mur, le renforcement de sa capacité de pompage ainsi que des aménagements aux abords ».
Les policiers sous les ordres du commissaire, Dianko Mballo veillent au grain. Ils filtrent les entrées et les sorties. Les engins sont à la manœuvre. Après 22 heures passées de quelques minutes, une pelle mécanique soulève des fûts remplis de goudron avant de les déposer dans les bennes. L'opération la plus délicate, c’est le retrait d’une carrosserie supportée de deux citernes. Le conducteur manœuvre avec habilité avant de décharger sur un camion. Le maître des lieux pointe et essaie d’obtenir un temps de battement pour récupérer ses engins, ses cuves de goudron. Il sauvera un camion benne, un camion-citerne, un engin de compactage et d’autres matériels.
Aux alentours de 1 heure, ce coin du bassin est libéré. À partir du rond-point, on a une vue imprenable sur le lit du passé.
Après deux heures, un autre front de démolition s’ouvre : les hangars des rabatteurs, des cantines de vente de pièces détachées, et d’autres installations sont détruites. Tous avaient été informés de l’opération d’utilité publique. Ils en sont témoins. L’année dernière, l’ouvrage avait débordé entraînant un ralentissant des activités économiques sans parler des inondations des maisons des riverains.
L’équipe remonte vers l’hôpital Idrissa Pouye, ex-CTO, de ce côté, il n’y avait rien à faire. Les occupants étaient partis avant l’heure. L’emprise du côté de Bignona est libérée dans la nuit. Il reste une paire de manches : assurer le suivi. Et, sur ce point, le Préfet des Parcelles Assainies a invité l’ONAS à sécuriser l’emprise libérée.
Il reste maintenant à sécuriser l’emprise libérée. « Il va falloir dès lundi que l’ONAS sécurise les lieux sinon ils reviendront l’occuper », a suggéré le sous-préfet des Parcelles Assainies, Diockel Ngor Ngom.
Les abords du bassin de la Zone de Captage sont libérés pour l’intérêt général et surtout des riverains. « Nous sommes passés pour les sensibiliser. Ils sont ouverts. C’est pour cela que l’opération s’est déroulée sans problème », a justifié Seynabou Tabane, une riveraine et aussi représentante de la mairie de Grand Yoff. Elle comme d’autres riverains étaient venus accompagner les autorités, le Préfet des Parcelles Assainies, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, le Directeur de la Lutte contre les Encombrements Abdourahmane Pam.
Cette opération intervient dans un contexte où l’ONAS s’apprête à lancer les travaux de reprofilage du bassin de la zone de Captage, un ouvrage pivot dans la lutte contre les inondations à Dakar.
Rappelons que le Président de la République, Macky Sall a initié un projet de reprofilage de ce bassin qui avait connu des débordements, durant l’hivernage 2022. Notons que le 19 décembre 2022, le Directeur Général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo avait informé que les autorités avaient inscrit un montant de 16 milliards de francs CFA dans le budget de 2023. Cette enveloppe servira entre autres « à reprendre le bassin de la Zone de Captage par son excavation, le rehaussement du mur, le renforcement de sa capacité de pompage ainsi que des aménagements aux abords ».