Quand elle faisait ce constat, pour s’en désoler, certains membres du régime lui opposaient l’argument, selon lequel pareille baisse ne saurait, pour le moment, être effective sous nos Cieux. Eh bien, erreur !
Car le Président de la République, Macky Sall, lui a donné raison, et pour cause. Après l’intervention de la Présidente du Conseil départemental de Bambey, Macky Sall a demandé la répercussion immédiate de la baisse des cours mondiaux au Sénégal, lors du Conseil des Ministre du jeudi 04 décembre.
Le Comité Scientifique de l’Alliance National pour la Démocratie, (And) est monté au créneau pour féliciter la Présidente de la Commission Culture et Communication de l’Assemblée nationale. Voici, à cet effet, l’intégralité du communiqué de l’And sur les produits pétroliers.
Le prix du baril de pétrole a enregistré une baisse de 30% entre mars 2012 et maintenant. Au même moment, les prix des produits pétroliers ont été bloqués au Sénégal avec des conséquences dramatiques sur le panier de la ménagère. En effet, les hydrocarbures impactent tous les segments de la vie économique : du transport des personnes et des biens aux produits manufacturés en passant par le pain ou l’électricité.
Le Gouvernement, à travers le Ministre de l’Energie, déclarait lors du vote du budget 2015 qu’il n’y avait pas de corrélation parfaite entre le prix du baril et celui à la pompe. Cet argument est évidemment sans fondement si nous savons que le prix de vente appliqué au public dépend du coût d’acquisition du produit. Faut-il rappeler le nombre de fois que les prix ont augmenté ou baissé suivant les mêmes courbes que le brut à l’international ? La vérité est que l’architecture de la structure des prix pétroliers se caractérise par le poids monstrueux des taxes. Elles n’ont d’ailleurs cessé d’augmenter dernièrement du fait justement de la baisse du coût d’importation et de la volonté de blocage des prix.
Une étude poussée de l’évolution des prix est assez éloquente quant aux dispositions du gouvernement. En effet, si nous prenons l’exemple du Gasoil, le produit de loin le plus consommé par les sénégalais, le FSIPP (Fonds de Sécurisation des Importations des Produits Pétroliers) et le PSE (Prélèvement pour le Soutien au secteur de l’Energie) cumulés sont passés de 12% à 24% du PPI (Prix Parité Importation) entre la structure du 17 mars 2012 et celle en vigueur depuis le 22 novembre 2014. Le plus extraordinaire est lié au fait que, sur la période retenue, le FSIPP a baissé de 76% pendant que le PSE augmentait de 393%. Mieux, ces taxes cachées sont elles-mêmes taxées à travers les Droits de porte (Droits de douanes et Redevance Statistique), la Taxe Spécifique et la TVA.
actusen.com
Car le Président de la République, Macky Sall, lui a donné raison, et pour cause. Après l’intervention de la Présidente du Conseil départemental de Bambey, Macky Sall a demandé la répercussion immédiate de la baisse des cours mondiaux au Sénégal, lors du Conseil des Ministre du jeudi 04 décembre.
Le Comité Scientifique de l’Alliance National pour la Démocratie, (And) est monté au créneau pour féliciter la Présidente de la Commission Culture et Communication de l’Assemblée nationale. Voici, à cet effet, l’intégralité du communiqué de l’And sur les produits pétroliers.
Le prix du baril de pétrole a enregistré une baisse de 30% entre mars 2012 et maintenant. Au même moment, les prix des produits pétroliers ont été bloqués au Sénégal avec des conséquences dramatiques sur le panier de la ménagère. En effet, les hydrocarbures impactent tous les segments de la vie économique : du transport des personnes et des biens aux produits manufacturés en passant par le pain ou l’électricité.
Le Gouvernement, à travers le Ministre de l’Energie, déclarait lors du vote du budget 2015 qu’il n’y avait pas de corrélation parfaite entre le prix du baril et celui à la pompe. Cet argument est évidemment sans fondement si nous savons que le prix de vente appliqué au public dépend du coût d’acquisition du produit. Faut-il rappeler le nombre de fois que les prix ont augmenté ou baissé suivant les mêmes courbes que le brut à l’international ? La vérité est que l’architecture de la structure des prix pétroliers se caractérise par le poids monstrueux des taxes. Elles n’ont d’ailleurs cessé d’augmenter dernièrement du fait justement de la baisse du coût d’importation et de la volonté de blocage des prix.
Une étude poussée de l’évolution des prix est assez éloquente quant aux dispositions du gouvernement. En effet, si nous prenons l’exemple du Gasoil, le produit de loin le plus consommé par les sénégalais, le FSIPP (Fonds de Sécurisation des Importations des Produits Pétroliers) et le PSE (Prélèvement pour le Soutien au secteur de l’Energie) cumulés sont passés de 12% à 24% du PPI (Prix Parité Importation) entre la structure du 17 mars 2012 et celle en vigueur depuis le 22 novembre 2014. Le plus extraordinaire est lié au fait que, sur la période retenue, le FSIPP a baissé de 76% pendant que le PSE augmentait de 393%. Mieux, ces taxes cachées sont elles-mêmes taxées à travers les Droits de porte (Droits de douanes et Redevance Statistique), la Taxe Spécifique et la TVA.
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