Les autorités administratives et académiques ainsi que les responsables de syndicats d’enseignants de la région et du département de Ziguinchor ont effectué, la traditionnelle tournée de rentrée des classes. L’école privée catholique Saint-Sacrement, en centre-ville, et le collège privé catholique Saint-Charles Lwanga sis au quartier Colobane ont constitué la première étape de cette visite de travail.
À l’école élémentaire publique Ataba Tabar où la délégation s’est rendue ensuite, les autorités ont été heureuses de voir que là aussi, tout est en place. La cour a été bien nettoyée et le concept « Oubi tey Diangué tey » a été respecté.
Contrairement au collège d’enseignement moyen de Boucotte Sud, l’un des nombreux établissements affectés par les violences politiques de juin et juillet derniers. Manifestations consécutives à la condamnation du leader de l’ex-Pastef Ousmane Sonko, dans le cadre de l’affaire dite ‘’Sweet Beauté’’.
Le CEM a été mis sens dessus dessous. Les salles de classe, les tables-bancs, le bureau du principal, la salle informatique, celles des professeurs, la bibliothèque, tout a été saccagé et brûlé par les manifestants. Néanmoins, les enseignants assis sous un arbre et les élèves qui s’activaient à leurs inscriptions étaient là. La cour était en train d’être nettoyée.
Toutefois, on a constaté que le démarrage des enseignements-apprentissages va prendre du temps dans cet établissement parmi tant d’autres qui ont été victimes de la violence des manifestations.
À la fin de cette traditionnelle tournée qui a conduit, entre autres, au lycée Djignabo, lui aussi victimes de la furie des manifestants pro-Sonko, l’inspecteur d’Académie de Ziguinchor a constaté, pour le déplorer, l’absence de flux massif, notamment des garçons qui poursuivent tranquillement leurs vacances rythmées par les navétanes et les kancourangs.
‘’La rentrée, c’est la rentrée. Après trois mois de vacances, on doit cesser toute activité de navétanes, de kancourangs et autres pour se concentrer sur les études. L’année scolaire se gagne en début d’année’’, a souligné Cheikh Faye, non sans lancer un appel aux parents d’élèves pour qu’ils conduisent les potaches, dont la plupart sont aux abonnés absents, à l’école.
Évoquant les écoles impactées par les manifestations de juin et juillet derniers, l’inspecteur s’est voulu rassurant :
‘’Beaucoup de ces écoles, une trentaine, sont fonctionnelles, parce que les communautés se sont mobilisées en réunissant les moyens financiers et matériels pour créer les conditions minimales de travail. Il reste maintenant six à sept structures critiques ou la situation reste préoccupante. Mais les gens sont en train de mobiliser les ressources nécessaires à la rénovation, à la reconstruction et à la réhabilitation de ces structures éducatives et à leur équipement’’, a fait savoir Cheikh Faye.
À l’école élémentaire publique Ataba Tabar où la délégation s’est rendue ensuite, les autorités ont été heureuses de voir que là aussi, tout est en place. La cour a été bien nettoyée et le concept « Oubi tey Diangué tey » a été respecté.
Contrairement au collège d’enseignement moyen de Boucotte Sud, l’un des nombreux établissements affectés par les violences politiques de juin et juillet derniers. Manifestations consécutives à la condamnation du leader de l’ex-Pastef Ousmane Sonko, dans le cadre de l’affaire dite ‘’Sweet Beauté’’.
Le CEM a été mis sens dessus dessous. Les salles de classe, les tables-bancs, le bureau du principal, la salle informatique, celles des professeurs, la bibliothèque, tout a été saccagé et brûlé par les manifestants. Néanmoins, les enseignants assis sous un arbre et les élèves qui s’activaient à leurs inscriptions étaient là. La cour était en train d’être nettoyée.
Toutefois, on a constaté que le démarrage des enseignements-apprentissages va prendre du temps dans cet établissement parmi tant d’autres qui ont été victimes de la violence des manifestations.
À la fin de cette traditionnelle tournée qui a conduit, entre autres, au lycée Djignabo, lui aussi victimes de la furie des manifestants pro-Sonko, l’inspecteur d’Académie de Ziguinchor a constaté, pour le déplorer, l’absence de flux massif, notamment des garçons qui poursuivent tranquillement leurs vacances rythmées par les navétanes et les kancourangs.
‘’La rentrée, c’est la rentrée. Après trois mois de vacances, on doit cesser toute activité de navétanes, de kancourangs et autres pour se concentrer sur les études. L’année scolaire se gagne en début d’année’’, a souligné Cheikh Faye, non sans lancer un appel aux parents d’élèves pour qu’ils conduisent les potaches, dont la plupart sont aux abonnés absents, à l’école.
Évoquant les écoles impactées par les manifestations de juin et juillet derniers, l’inspecteur s’est voulu rassurant :
‘’Beaucoup de ces écoles, une trentaine, sont fonctionnelles, parce que les communautés se sont mobilisées en réunissant les moyens financiers et matériels pour créer les conditions minimales de travail. Il reste maintenant six à sept structures critiques ou la situation reste préoccupante. Mais les gens sont en train de mobiliser les ressources nécessaires à la rénovation, à la reconstruction et à la réhabilitation de ces structures éducatives et à leur équipement’’, a fait savoir Cheikh Faye.