Ce jeudi 05 octobre, près de 4.200.044 élèves, dont 2.749.164 dans le public, reprennent le chemin des classes. Cependant, l’effectivité de la reprise n’est pas assurée et le slogan « Ubi tey jang tey » voulu par les autorités, les parents et le système éducatif risque de ne passe traduire dans les faits. A cause d’un hivernage abondant et qui continue à pleuvoir, beaucoup d’écoles sont encore sous les eaux pluviales. Dans d’autres, le désherbage se fait encore attendre, constate LeTémoin.
Le 22 septembre dernier, lors du Conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2023-2024, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hanne, avait fait savoir que 318 écoles étaient sous les eaux dont 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées, sur 14.325 écoles et établissements scolaires que compte le Sénégal. Sur cet effectif, 13.529 établissements sont dans le public, répartis dans 16 académies et 59 Inspections de l’éducation et de la formation (IEF).
L’autre handicap majeur qui plombera le concept « Ubi tey jang tey » sera le déficit criard en enseignants. Toutes les académies de toutes les régions déplorent un manque criard d’enseignants. Le dernier recrutement massif de 5000 enseignants effectué ces deux dernières années n’a pas permis de combler le déficit à ce niveau. Le ministre de l’Education nationale Dr Chekh Oumar Anne n’avait pas manqué d’évoquer le sujet lors du Conseil interministériel sur la rentrée pour dire que « pour le personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires, détachements, disponibilités et mises en position de stage, les sorties définitives, les retraités et les décès et les nouvelles créations d’établissement».
Cette question du déficit d’enseignants figure d’ailleurs dans les plateformes revendicatives de quelques syndicats. Hamidou Diédhiou, secrétaire général du SELS (Syndicat des enseignants libres du Sénégal), lors d’un point de presse, avait avancé : «il y a certes des efforts, mais le gouvernement doit s’activer à recruter d’avantage d’enseignants, d’atteindre les objectifs. Car, chaque année, il y a des enseignants qui vont à la retraite et qui ne sont pas remplacés ; la demande d’apprenants augmente aussi d’année en année. L’Etat doit prendre en charge tous ces paramètres car,si on augmente des salles de classes, on doit aussi recruter l’enseignant pour instruire ces élèves. Mais non ! On se débrouille avec les moyens du bord » avait-il déploré. La dernière menace reste les lenteurs dans l’application des accords signés entre l’Etat et les syndicats en février 2022.
Le 22 septembre dernier, lors du Conseil interministériel sur la rentrée scolaire 2023-2024, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hanne, avait fait savoir que 318 écoles étaient sous les eaux dont 235 écoles élémentaires, 59 collèges et 24 lycées, sur 14.325 écoles et établissements scolaires que compte le Sénégal. Sur cet effectif, 13.529 établissements sont dans le public, répartis dans 16 académies et 59 Inspections de l’éducation et de la formation (IEF).
L’autre handicap majeur qui plombera le concept « Ubi tey jang tey » sera le déficit criard en enseignants. Toutes les académies de toutes les régions déplorent un manque criard d’enseignants. Le dernier recrutement massif de 5000 enseignants effectué ces deux dernières années n’a pas permis de combler le déficit à ce niveau. Le ministre de l’Education nationale Dr Chekh Oumar Anne n’avait pas manqué d’évoquer le sujet lors du Conseil interministériel sur la rentrée pour dire que « pour le personnel, on constate un déficit cumulé qui prend en compte les sorties temporaires, détachements, disponibilités et mises en position de stage, les sorties définitives, les retraités et les décès et les nouvelles créations d’établissement».
Cette question du déficit d’enseignants figure d’ailleurs dans les plateformes revendicatives de quelques syndicats. Hamidou Diédhiou, secrétaire général du SELS (Syndicat des enseignants libres du Sénégal), lors d’un point de presse, avait avancé : «il y a certes des efforts, mais le gouvernement doit s’activer à recruter d’avantage d’enseignants, d’atteindre les objectifs. Car, chaque année, il y a des enseignants qui vont à la retraite et qui ne sont pas remplacés ; la demande d’apprenants augmente aussi d’année en année. L’Etat doit prendre en charge tous ces paramètres car,si on augmente des salles de classes, on doit aussi recruter l’enseignant pour instruire ces élèves. Mais non ! On se débrouille avec les moyens du bord » avait-il déploré. La dernière menace reste les lenteurs dans l’application des accords signés entre l’Etat et les syndicats en février 2022.