Le président de la Banque africaine de développement, Dr. Akinwumi A. Adesina, a effectué une visite samedi à l’Institut Pasteur de Dakar, le centre de recherche biomédicale qui a une mission de protection et de promotion de la santé publique.
Selon un communiqué de presse de la Bad, l’institut Pasteur s’est beaucoup investi dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et excelle dans la production et distribution de vaccins humains. Au cours de sa visite dans les laboratoires de cette prestigieuse institution à vocation sous régionale, le président de la Banque africaine de développement s’est entretenu avec les chercheurs qui « abattent un excellent travail ». « Nous allons soutenir financièrement l’Institut Pasteur de Dakar pour la production de tests rapides, de produits pharmaceutiques et des vaccins contre la Covid-19 », a déclaré Adesina qui se dit impressionné par le niveau d’expertise des chercheurs.
Selon la même source, M. Adesina a annoncé que la Banque africaine de développement injectera 3 milliards de dollars pour renforcer l’industrie pharmaceutique africaine. « Nous devons mettre fin à l’inégalité dans la distribution des vaccins. Les gens parlent de troisième, de quatrième et même de cinquième dose alors qu’en Afrique nous cherchons encore la première dose, » a dit le président de la banque. Il a indiqué que pour contrôler l’industrie pharmaceutique, il faut avoir les capacités techniques, la matière première et des infrastructures.
« Autant de raisons qui motivent la Banque africaine de développement à soutenir le secteur pharmaceutique africain. Nous devons avoir la capacité de produire des médicaments ici en Afrique pour assurer la santé de nos populations. On ne peut pas dépendre d’un système de santé qui est concentré hors du continent et laisser la santé de 1,4 milliard de personnes à la générosité des autres, », a conclu le président Adesina.
Adou Faye
Selon la même source, M. Adesina a annoncé que la Banque africaine de développement injectera 3 milliards de dollars pour renforcer l’industrie pharmaceutique africaine. « Nous devons mettre fin à l’inégalité dans la distribution des vaccins. Les gens parlent de troisième, de quatrième et même de cinquième dose alors qu’en Afrique nous cherchons encore la première dose, » a dit le président de la banque. Il a indiqué que pour contrôler l’industrie pharmaceutique, il faut avoir les capacités techniques, la matière première et des infrastructures.
« Autant de raisons qui motivent la Banque africaine de développement à soutenir le secteur pharmaceutique africain. Nous devons avoir la capacité de produire des médicaments ici en Afrique pour assurer la santé de nos populations. On ne peut pas dépendre d’un système de santé qui est concentré hors du continent et laisser la santé de 1,4 milliard de personnes à la générosité des autres, », a conclu le président Adesina.
Adou Faye