Selon René Capain Bassène, ce n'est pas parce que la Casamance est en proie à un conflit armé qu'elle peut être automatiquement considéré comme une zone fertile au terrorisme. Dans un entretien accordé au Populaire, le journaliste-écrivain ne partage pas les allégations relatives à une probable possibilité de connexion entre les terroristes et le Mfdc évoquées par certains acteurs du conflit. "Je crois que ceux qui soutiennent une telle éventualité ne maîtrisent pas bien les réalités sociales et culturelles de la Casamance et qu'ils méconnaissent, par ailleurs, la philosophie et la mentalité du Mfdc et de Attika, sa branche combattante, en particulier", a-t-il expliqué dans L'Observateur. Se voulant plus précis, il poursuit : "Je le dis pour les raisons suivantes. Sur la nature du conflit, le conflit casamançais a un soubassement purement politique. Ce n'est donc pas un conflit religieux. En termes plus précis, le Mfdc se bat pour l'indépendance de la Casamance et non pour instaurer ni imposer une quelconque idéologie religieuse".
Sur le plan social, René Capain souligne qu'en Casamance, il n'y est pas pratiqué un islam et un christianisme extrémistes, d'une part, et, de l'autre, le Mfdc, surtout en son aile combattant, qui est composé d’éléments de toutes religions confondues. "Aussi, la Casamance est-t-elle l'une des rares parties du pays où il existe une très grande complicité, une bonne harmonie et une solide cohésion sociale entre musulmans et chrétiens et adeptes de la religion traditionnelle", ajoute-t-il.
A l'en croire, c'est par respect à toutes ces valeurs traditionnelles que les rebelles casamançais ne peuvent pas commettre certaines atrocités sur les populations civiles, comme c'est le cas avec les terroristes. La philosophie des terroristes n'est pas partagée par les rebelles. "Verser du sang et tuer des populations ou mourir au nom d'une quelconque religion n'a jamais été de la culture et de la mentalité des Casamançais. Entrer en contact avec les terroristes signifie, pour le Mfdc, la fin de sa lutte pour l'indépendance et signifie également faire la guerre contre des populations pour lesquelles le mouvement prétend défendre les causes et les intérêts. S'allier avec les terroristes, c'est, pour le Mfdc, accepter d'être phagocyté et donc de disparaître de la pire des manières", conclut-il.
Sur le plan social, René Capain souligne qu'en Casamance, il n'y est pas pratiqué un islam et un christianisme extrémistes, d'une part, et, de l'autre, le Mfdc, surtout en son aile combattant, qui est composé d’éléments de toutes religions confondues. "Aussi, la Casamance est-t-elle l'une des rares parties du pays où il existe une très grande complicité, une bonne harmonie et une solide cohésion sociale entre musulmans et chrétiens et adeptes de la religion traditionnelle", ajoute-t-il.
A l'en croire, c'est par respect à toutes ces valeurs traditionnelles que les rebelles casamançais ne peuvent pas commettre certaines atrocités sur les populations civiles, comme c'est le cas avec les terroristes. La philosophie des terroristes n'est pas partagée par les rebelles. "Verser du sang et tuer des populations ou mourir au nom d'une quelconque religion n'a jamais été de la culture et de la mentalité des Casamançais. Entrer en contact avec les terroristes signifie, pour le Mfdc, la fin de sa lutte pour l'indépendance et signifie également faire la guerre contre des populations pour lesquelles le mouvement prétend défendre les causes et les intérêts. S'allier avec les terroristes, c'est, pour le Mfdc, accepter d'être phagocyté et donc de disparaître de la pire des manières", conclut-il.